L'église saint Yves du Hüelgoat
An ilz sant Euzen An Uhelgoad (Un ancien temple gallo-romain ?)

Positif personnel unique sur Papier albuminé de la place et sa halle , La halle fut détruite en 1876.le massif occidental de l' église (tour, chambre des cloches et flèche) date de 1871.

Ma Lithographie du bourg du Huëlgoat de Benoist en 1860

C'est dans le fond de la
vallée, à cet endroit élargie, sur les bords d'un lac artificiel, dont
l'antiquité nous est inconnue, et près de l'extraordinaire chaos de rochers qui
a fait la réputation des lieux, que s'étend la grand-place du Hüelgoat, d'un
aspect rectangulaire assez inattendu dans le pays, évoquant plutôt un forum
bordé de maisons, d'échoppes et de temple que le classique espace en rond
autour de l'église centrale, auquel nous ont habitué les paroisses bretonnes.
L'impression en est si vive que l'on se demande avec insistance s'il ne faut
pas voir se perpétuer là une disposition archaïque, l'un de ces établissements
multiséculaires qui semblent inéluctablement liés au sol et dont on attend
qu'ils nous enseignent l'histoire.Le Hüuelgoat est en
somme la capitale, antérieure à l'occupation romaine. On ne manquera pas d'être
surpris par la longue place qui ressemble plus à un forum qu'à la place
centrale d'un village breton, par l'ensevelissement de l'agglomération, tel
qu'on ne la voit de nulle part, contrairement aux habitudes des paroisses
d'Armorique. Gwenc'hlan Le ScouëzecArthur, roi des Bretons d'Armorique Le roi des Pierres .
Cette église n'est pas orientée à l' est comme la tradition le veut, mais au sud-est dans l'axe de la mystérieuse pierre taillée de l'allée forestière de la vallée du Gouffre .

" nous fûmes en vue de Huelgoat. C'était un grand vallon couché
entre deux coteaux boisés, frissonnants et lumineux ; le bourg s'asseyait au
milieu avec les clochers de ses deux églises, son étang blanc de nénuphars, son
moulin, son ruisseau desséché et sa large plaine de bruyères parsemées d’
énormes roche à reflet d’ argent." Gustave Flaubert
Jean II duc de Bretagne ( 1239-1305) est à l' origine de la ville ducale du Huelgoat .Il est,mort accidentellement à Avignon en 1304 et il avait déjà une vénération de son vivant pour Saint LOUIS mort en 1270 et canonisé en 1297 explique que dans notre église est dédié aux reliques de saint Yves , qui était déjà vénéré comme saint de son vivant et il est mort en 1303 ,il y a aussi la chapelle dédiée à Saint LOUIS .dans cette église côté Epître où se trouve la statue de la Piéta aux larmes.

Un ancien temple gallo-romain ) le porche sud-ouest

L’église Saint-Yves du Huelgoat est mentionnée en 1540, mais ses antécédents sont inconnus.L'église, à l'exception du clocher (cad. AD 68):est inscrit aux monuments historiques,par arrêté du 28 octobre 1926.
L'église saint Yves du Hüelgoat (1591), restaurée au XIXème siècle et en
1953. L'édifice
comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées, une travée formant faux
transept et un chevet du type Beaumanoir à noues multiples. Sur le chevet, on
lit l'inscription "1591/rebâti par Hierome Lagadec Fabrique en 1698".
L'autel a été consacré le 15 novembre 1953. Al'intérieur de l'église, au-dessus des
fonts baptismaux, on voit un groupe ancien de Saint Yves et les plaideurs
(XVIIème siècle). L'église abrite aussi les statues de sainte Catherine, saint
Raphaël et saint Corentin ;
La façade de l’église paroissiale, sous le vocable de saint
Yves, donne sur la grande place et est surmontée d’un clocher assez élégant. A
l’intérieur, on trouve les statues de saint Michel, — saint Raphaël, —
Notre-Dame de Pitié, — sainte Marguerite, — sainte Catherine, — saint Yves
entre le riche et le pauvre, il est en surplis ou cotte, avec camail et
barrette. Dans l’église se trouvait, du côté de l'Evangile, une tombe avec banc
armoyés des armes de la Salle : d’argent à 3 bandes fuselées de gueules. Dans
la chapelle Saint-Louis, côté de l'Epitre, étaient trois écussons à la vitre
au-dessus de l’autel portant les armes des Lesquelen, sr. de Goazvenou
(Plounévézel) : d’argent au lion coupé de sable et de gueules, et deux écussons
des Goazvenou et Kersaingilly en alliance. Kersaint gilly : de sable à six
trèfles d’argent 3. 2. 1. En 1750, Barthélemy Ferrer, secrétaire du Roi,
propriétaire du lieu de Quinimillin, réclame, dans la maîtresse vitre, après
les armes du Roi, celles des du Chastel, anciens possesseurs de Quinimillin, fascé
d’or et de gueules de six pièces, puis du Chastel, parti de gueules à une croix
frettée d’azur, et du Chastel, parti de gueules à 3 gantelets d’argent 2. 1, du
Chastel, parti d’argent à cinq fusées de gueules (M. de Laporte).
les statues des archanges saint Michel et saint Raphaël ( son nom signifie "divin guérisseur" ou "Dieu guérit) , sainte Marguerite, saint Joseph ,sainte Catherine , le chemin de croix et autres statues ont disparu depuis cet inventaire





Les deux clochés du bourg du Hüelgoat en 1852

Paul Marzin

Ar hent paskiou. C'est le nom de cette ruelle. Elle traversait l'ancien cimetière pour rejoindre le Pont ru et le Camp d'Artus avant la création du canal supérieur en 1762. ( source un ancien de ce quartier)
Saint YVES notre saint patron de notre paroisse du Huelgoat il était fêté le premier dimanche de juin et non le 19 mai.
Saint Yves entre le riche et le pauvre de la chapelle Notre Dame de Breac'h de Brennilis-, il est noté saint Yeun, yeun signifiant également le nom du grand marais de l'Elez en contre-bas de cette chapelle .
D' après l' abbé François Falc'hun Yves (ERWAN) voudrait donc dire « fils d'Esus », « de la race d' Esus », Il est le dieu des sacrifices humains dans les toubières et des gouffres .La triade rituelle des trois morts.
http://institut-symbiosis.com/2010/05/sacrifice-humain-chez-les-celtes/

Cantique en breton de notre saint patron
Jean II duc de Bretagne qui est à l' origine de la ville du Huelgoat ,mort accidentellement à Avignon en 1304 avait déjà une vénération de son vivant pour Saint LOUIS mort en 1270 et canonisé en 1297 explique que dans notre église qui est dédié à saint Yves ,mort en 1303 contemporain de ce duc de Bretagne, il y a aussi une chapelle dédiée à Saint Louis ,Ces deux saints étaient déjà vénérés de leurs vivants,elle possédait aussi un reliquaire renfermant les reliques de St- Yves .C'était une fortune, dans cette fin du Moyen-Age, ces reliques du plus grand saint breton ! Pourquoi on retrouve ces reliques ici, dans ce bourg perdu de nul part, sanctuaire des pierres du ROI ARTHUR ,seul le prince de Bretagne pouvait les acquérir pour la consécration de son église dédié à Saint YVES et Saint LOUIS de sa ville qu' il avait fondé . ses reliques ont été relégués au fond d' une armoire au presbytère de Carhaix-Plouguer


Elle est côté Evangile ou coté femme dans l' église

Le vrai blason de la ville du Huelgoat est celui du vitrail de notre église la couronne des rois de France et l' hermine des ducs de Bretagne seigneurs du fief et de la juridiction de la ville du Huelgoat et non celui ringard imposé par l' administration préfectoral dans les années 1960 .un pays de ploucs ne pouvait pas avoir un tel blason comme la ville de Brest. Au moins la ville de Berrien s'est approprié celui des aristocrates De Berrien

Les véritables armoiries de la ville du Huelgoat sont identiques à celle de la ville de Brest . non celui du blason qu' affichent aujourd'hui nos institutions républicaines .La préfecture du Finistère avait imposé celui du blason actuel brein de notre commune dans les années 1965 ( De gueules au cerf d'or; au chef ondé de sinople soutenu d'or, chargé d'une moucheture d'hermine accostée de deux carpes affrontées, le tout d’or) C'est un édit de novembre 1696, suivi d'un second en décembre 1697, qui rendit obligatoire l'enregistrement des armoiries des villes moyennant une redevance et alla jusqu'à imposer aux maires le port d'armoiries liées à la fonction mais fort onéreuses ! Or la ville du Huelgoat avait ausi ses armoiries elles sont toujours là ,elles sont de cette époque elles sont sur le vitrail central de notre église dédiée à Saint Yves et aussi à Saint Louis .Elle était une juridiction et un fief royal dirigé par un de représentant du Roi un prévôt royal qu' on l' appelait ici le Procureur, la ville était de ce fait exempte de payer cette taxe. Le carrefour de l' entrée du Huelgoat vers Morlaix s' appelle la Croix du Procureur .
Depuis la nuit des temps , nous gens du bas peuple ,notre emblème des huelgoatains est le sanglier comme était celui des gaulois qui étaient les fondateurs de notre ville .On nous appelle pour ça les sangliers !

L'armoire du Roi de France trône sur une sablière de l' église!
Lors de la Révolution, tous les symboles des rois furent détruits. Cette fleur de lys est une rescapée de l’iconoclaste révolutionnaire vu sa hauteur !
Les sablières de l'église


La sacristie de l' église transformée en forge.
Au Huelgoat,on trouva
en 1771, «
plusieurs morceaux d’argent crud massif, revêtu de toutes parts dans des terres rouges », un quartz
carié imprégné d'oxyde de fer, dans lequel se trouvait disséminé de l'argent
natif, du chlorure et du bromure d'argent, .ce minerai
appelé « merde d'oie » que l'on négligeait alors sans valeur. Reconnaissable à son « toucher de
velours », cette terre contenait de l’ argent natif et argentite. En 1784, sa
teneur en argent s'élevait à 13 ou 14%, un chiffre tout à fait remarquable.
L'abattage s'en effectuait à la petite cuillère. Au contraire des terres rouges
du Huelgoat qu' on peut récupérer l'argent que par le procédé d'amalgame au mercure inconnu à cette époque en France .Ce minerai n'avait besoin que d'un simple feu de forge pour être
fondu. La population locale sut en profiter. Le minerai était récolté
clandestinement dans les fentes affleurant au jour et fondu non moins
clandestinement dans les bois environnants. Le curé lui-même s'activait à de
telles entreprises dans sa sacristie, vidant les inévitables scories dans un
trou pratiqué à même le sol Entre le profond des forêts et celui de l'église, «
on évalue l'argent volé au moins au quart de ce que la mine a produit ». Cette
dîme d’un genre particulier dut constituer une véritable manne pour cette
population aux conditions de vie particulièrement précaire...
Soit 2.500
kg d'argent détournés. Les scories furent retrouvées lors de la
restauration de l' église. Les vols étaient à ce point nombreux et généralisés
qu'un monitoire fut organisé par la Compagnie, en forme d'avertissement et de
repentir ... Anecdote narrée par Rickart lors d'une tentative de reprise des
travaux en 1890.
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/05/73/94/PDF/Garcon-Ths1995_chap2.pdf
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Notre Dame de Piété,
La Piéta aux larmes

http://www.chemins-bretagne.com/art/pieta.html
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l'Archange Raphaël enchaînant le Démon Asmodée dans une grotte de la chapelle Notre Dame des Cieux.

L'Archange Raphael enchaînant le Diable qui est le dragon de la légende de sainte Victoire dans une grotte souterraine du Gouffre du Diable.
Notre ange de ce bas relief de la chapelle des Cieux n'a pas les attributs du soldat de Dieu de saint Michel ,il marche et il accompagne le Démon pour l'enfermer dans les feux de l'Enfer Tel est saint Raphaël . En hébreu Repha’el, le nom de Raphaël signifie « Dieu guérit. il est l’ange gardien, le chasseur qui enferme le mal dans les feux de l'Enfer ,il est le médecin ou le guérisseur.
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Tobie et l'Archange Raphaël Dans cette légende dorée de la bible d'inspiration hellénique ,elle ne trouve pas dans la bible hébraïque et protestante , Tobie, aidé par l'Ange Raphaël met en fuite le Démon Asmodée, L'ange Raphaël le saisit enfin, l'enchaîna dans le désert de la Haute-Egypte. Il demeure dans une grotte auprès de la ville de Saata ou Taata.
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L'Archange Raphael (l'ange gardien) enchaîne le Diable qui est aussi le dragon de la légende de sainte Victoire dans la grotte souterraine du Gouffre du Diable qui aussi l' une des portes des enfers dans les légendes locales .Je pense que c'est une incontestable illustration d'une scène de la légende non écrite de la sainte Victoire huelgoataine de ce bas-retable.
Notre ange de ce bas relief n'a pas les attributs du soldat de Dieu qu'est saint Michel. Il marche et il accompagne le Démon pour l'enfermer dans les feux de l'Enfer .Tel est saint Raphael ( En hébreu Repha’el, le nom de Raphaël signifie « Dieu guérit.) . Il est l’ange gardien, le chasseur qui enferme le mal dans les feux de l'Enfer ,il est le médecin ou le guérisseur.
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Sainte Victoire après avoir chassée le Dragon du domaine des hommes et des animaux demanda de l'aide à son Ange gardien Saint Raphael ( le ciel) pour enchaîner le Diable ( le dragon païen) dans son territoire, les profondeurs des grottes souterraines du Gouffre, qui est aussi un lac de feu éternel des enfers dans les légendes locales..On ne tue pas le Démon mais on le chasse et on l'enferme dans son univers qui ne doit au jamais s'échapper: les profondeurs de la Terre.
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Dans la légende italienne de Sainte Victoire, elle ne tue pas le dragon mais elle ne peut que le chasser du territoire des hommes et des animaux qu'il s'était approprié .La légende italienne de cette sainte ne nous dit pas où s'est réfugié le Dragon. Il est possible à la Renaissance dans la version orale locale du Huelgoat de cette légende de sainte Victoire ,on a incorporé celle de la Bible du livre de Tobie et son ange gardien ,l'Archange saint Raphael et de Sara toujours vierge qui eu sept maris, tous morts durant leur nuit de noces qui ressemble à si méprendre aux légendes huelgoataines.
Startère des Osismes dont leur sanctuaire était Hüelgoat



Les deux sablières de notre église saint Yves sur la Place du Hüelgoat , en haut de la porte dans la tradition, dite de l' entrée des femmes,." les hommes occupant la droite et les femmes la gauche de la nef centrale." (J'ai gardé cette tradtion .), coté bois et ses grottes ( les fers à cheval et une tête de diable sont que la représentation du Demon" qu' on appelle ici dans les Monts d'Arrée des Teuss " au XVI siècle du mythe des Dioscures celtiques et du
cheval androcèphale psychopompe des statères des Osismes du Hüelgoat.
La tradition conserve dans ces lieux le souvenir de l'énorme château d'Artus des rochers de granit entassés donnent l'idées de ces vastes, murailles :on doit y trouver des trésors gardés par des démons " qu' on appelle ici dans les Monts d'Arrée desTeuss ",qui souvent traversent les airs sous la forme d'éclairs,de feux follets, en poussant quelquefois des hurlements affreux ;ils se répètent dans les forêts ,dans les gorges du voisinage. L' orfraie , la buse et les corbeaux sont les seuls animaux qui fréquentent ces ruines merveilleuses. Jacques Cambry Voyage dans le Finistère ou état de ce département en 1794 et 1795
Tobie , l'Archange Raphaël et de Sara toujours vierge qui eu sept maris, tous morts durant leur nuit de noces.
L'histoire de la mission dévolue à Saint Raphaël (de l'Hébreu RaphaEL : remède de Dieu) se trouve dans la Bible, précisément dans le "livre de Tobie".Ecrit au IIIème siècle avant J.C en araméen, cet ouvrage, traduit par la suite en hébreu puis en grec poursuit un but précis : montrer que Dieu met à l'épreuve les hommes, les soumet aux douleurs et à l'humilité, mais récompense toujours les bons, au terme de ces tourments. La conclusion est claire : il faut toujours se soumettre à la providence de Dieu qui n'abandonne jamais le juste.( c'est pourquoi que le "livre de Tobie" ne trouve pas dans la Bible protestante.)
Tobie, fils de Anna et Tobit, un juif de la tribu de Nephtalie fait prisonnier par
Salmanazar en 720 avant J.C et vivant désormais à Ninive, est chargé par son
père qui sent sa fin proche, de retrouver son oncle qui vit à Rages dans la
Media à 500 kilomètres de là.Il doit lui réclamer une somme d'argent prêtée
par Tobit vingt ans auparavant, du temps de sa splendeur, qui sera bien utile à
la famille aujourd'hui dans la misère et qui servira à soulager un peu la peine
du pauvre Tobit devenu aveugle.
Avant de se mettre en chemin, Tobie fait la connaissance miraculeuse de celui
qui sera son ange gardien et qui se cache sous les traits d'un jeune
homme. L'Archange (c'est bien lui) lui sauve la vie tout d'abord, alors que
se lavant dans le Tigre, Tobie va se faire dévorer par un immense
poisson. Tobie tue le poisson et Saint Raphaël lui conseille d'en garder le
fiel, le coeur et le foie "qui serviront plus tard à guérir la vue de son
père".En chemin, l'Archange incite Tobie à se marier avec Sara, fille de
Raguel. Possédée par le démon Asmodée, bien que toujours pure, Sara a déjà eu
sept maris, tous morts durant leur nuit de noces. La sincérité du sentiment de Tobie, aidé par l'Ange, met en fuite le Démon Asmodée, L'ange Raphaël le saisit enfin, l'enchaîna dans le désert de la Haute-Egypte. Il demeure dans une grotte auprès de la ville de Saata ou Taata. Tobie put enfin épouser Sara non sans avoir reçu un conseil éclairé de l'ange : « Il faut garder la continence avec elle pendant trois jours, et prier Dieu tous deux ensemble. » (Génèse VI, 16, 17 et 18) et qu’il y faut faire grillé le cœur d’un poisson sur des charbons ardents. et le mariage a bien lieu. Raguel couvre son nouveau gendre de bienfaits. Saint Raphaël qui a
poursuivi sa route revient avec l'oncle de Tobit et le prêt qui lui fut consenti
vingt ans auparavant. Tout le monde retourne à Ninive, où Tobie, désormais
riche, bien marié, véritable fils prodigue, donne à son père le médicament
conseillé par Saint Raphaël. Tobit retrouve la vue. L'Ange dévoile alors sa vraie nature et retourne au
ciel, après avoir conseillé à son jeune compagnon de voyage et à son père de
toujours continuer à prier et à faire le bien autour d'eux.
Extrait d'un article de Robert Jammes en date du 16 septembre
1986
Asmodée apparaît dans le livre de Tobie (Ancien
Testament). Décrit comme le « pire des démons », on l’y voit épris de Sarra,
fille de Ragouël, dont il tue les époux successifs, le soir même des noces :
« Il faut savoir qu’elle avait été donnée sept fois en mariage, et qu’Asmodée,
le pire des démons, avait tué son mari l’un après l’autre, avant qu’ils ne
soient unis à elle comme de bons époux. » (Tobie, III, 7-8) ; mais « Elle, il ne
lui fait rien, parce qu’il l’aime » (VI, 15). Or le père de Tobie, Tobit,
enjoint son fils d’épouser à son tour Sarra. Le jeune homme s’en inquiète, mais
l’archange Raphaël,
envoyé par Dieu, lui indique le moyen de vaincre Asmodée : « Ne tiens pas compte
de ce démon, et prends-la. […] Seulement, quand tu seras entré dans la chambre,
prends le foie et le cœur de poisson, mets-en un peu sur les braises de
l’encens. L’odeur se répandra le démon la respirera, il s’enfuira, et il n’y a
pas de danger qu’on le reprenne autour de la jeune fille. Puis, au moment de
vous unir, levez-vous d’abord tous les deux pour prier. Demandez au Seigneur du
Ciel de vous accorder sa grâce et sa protection. » (VI, 16-18). Au soir de ses
noces avec la jeune femme, Tobie applique à la lettre les consignes de
l’archange. « L’odeur du poisson incommode le démon », qui s’envole et gagne
l’Égypte, assimilée à la terre où règne le Mal. Raphaël l’y poursuit et le
ligote, l’empêchant ainsi de nuire à nouveau à Sarra.
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761570277/Tobie_Livre_de.html
Bien que l'auteur se présente comme Tobit lui-même, il ne s'agit évidemment pas
d'un livre rédigé au moment de la captivité des Juifs dans le royaume assyrien.
En fait, tout indique que le livre a été rédigé pendant la période grecque,
probablement vers 200 avant notre ère (ainsi, il est question de payer l'ange
Raphaël avec des drachmes en 5,15). Sans certitude, cet ouvrage est peut-être
l'oeuvre d'un Juif de la diaspora, qui essaye de réfléchir à la manière de vivre
sa foi en milieu païen. Le livre de Tobie témoigne d'un monothéisme fervent et
d'un attachement scrupuleux à la Loi. Le monde païen est perçu comme hostile et
le Juif fidèle doit l'éviter autant que faire se peut. Tobie témoigne d'une
réelle confiance en la providence divine, capable de se manifester alors que
tout semble définitivement perdu.
Dans cette légende chrétienne ,il y a la même trame que les contes bretons .qui se racontaient dans les foyers ; comme ceux sur le Kastell-Gwibel où les amants de Dahut -Ahès qui ne survivaient pas une nuit avec elle. La Palestine sous dominance hellénique (livre des Macchabée) les Juifs orthodoxes n'acceptèrent pas la philosophie , leurs dieux et la culture libérale des maitres de Jerusalem dans ce conte de la Bible chrétienne il y a un fond de la mythologie grecque dans ce récit c'est indéniable. Pour vaincre le Démon Asmodée qui est aussi représenté comme un Serpent notre héros de la Bible utilise l' odeur de pourriture du poisson qu'il a tué pour vaincre le Démon .Tel est l ' attribut d'Apollon la pourriture et son mythe saisonnier de la mort du Python de Delphes et sa dépouille pourrissante qui a donné son nom au python .La pourriture est un attribut d'Apollon et du serpent païen qui symbolise la lumière retrouvée, le cycle annuel du soleil ,des saisons et de la vie et qui est pour une religion monothéisme le démon le Diable .
La légende de TOBIE ressemble étrangement à celle de Sainte Victoire qui était au Huelgoat notre sainte patronne sauroctone. On honorait ses reliques dans un reliquaire lors du pardon annuel.. Elle chassa le dragon qui empestait mortellement la région. Tous deux, ils sont vainqueurs mais ils ne peuvent pas tuer leurs Démons qui ont comme attribut la pourriture et la puanteur mais ils peuvent que les chasser vers d'autres lieux.

l'Archange Raphaël enchaînant le Démon Asmodée dans une grotte.

L'Archange Raphael enchaînant le Diable qui est le dragon de la légende de sainte Victoire dans une grotte souterraine du Gouffre du Diable.
Notre ange de ce bas relief de la chapelle des Cieux n'a pas les attributs du soldat de Dieu de saint Michel ,il marche et il accompagne le Démon pour l'enfermer dans les feux de l'Enfer Tel est saint Raphaël . En hébreu Repha’el, le nom de Raphaël signifie « Dieu guérit. il est l’ange gardien, le chasseur qui enferme le mal dans les feux de l'Enfer ,il est le médecin ou le guérisseur.
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Tobie et l'Archange Raphaël Dans cette légende dorée de la bible d'inspiration hellénique ,elle ne trouve pas dans la bible hébraïque et protestante , Tobie, aidé par l'Ange Raphaël met en fuite le Démon Asmodée, L'ange Raphaël le saisit enfin, l'enchaîna dans le désert de la Haute-Egypte. Il demeure dans une grotte auprès de la ville de Saata ou Taata.
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L'Archange Raphael (l'ange gardien) enchaîne le Diable qui est aussi le dragon de la légende de sainte Victoire dans la grotte souterraine du Gouffre du Diable qui aussi l' une des portes des enfers dans les légendes locales .Je pense que c'est une incontestable illustration d'une scène de la légende non écrite de la sainte Victoire huelgoataine de ce bas-retable.
Notre ange de ce bas relief n'a pas les attributs du soldat de Dieu qu'est saint Michel. Il marche et il accompagne le Démon pour l'enfermer dans les feux de l'Enfer .Tel est saint Raphael ( En hébreu Repha’el, le nom de Raphaël signifie « Dieu guérit.) . Il est l’ange gardien, le chasseur qui enferme le mal dans les feux de l'Enfer ,il est le médecin ou le guérisseur.
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Sainte Victoire après avoir chassée le Dragon du domaine des hommes et des animaux demanda de l'aide à son Ange gardien Saint Raphael ( le ciel) pour enchaîner le Diable ( le dragon païen) dans son territoire, les profondeurs des grottes souterraines du Gouffre, qui est aussi un lac de feu éternel des enfers dans les légendes locales..On ne tue pas le Démon mais on le chasse et on l'enferme dans son univers qui ne doit au jamais s'échapper: les profondeurs de la Terre.
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Dans la légende italienne de Sainte Victoire, elle ne tue pas le dragon mais elle ne peut que le chasser du territoire des hommes et des animaux qu'il s'était approprié .La légende italienne de cette sainte ne nous dit pas où s'est réfugié le Dragon. Il est possible à la Renaissance dans la version orale locale du Huelgoat de cette légende de sainte Victoire ,on a incorporé celle de la Bible du livre de Tobie et son ange gardien ,l'Archange saint Raphael et de Sara toujours vierge qui eu sept maris, tous morts durant leur nuit de noces qui ressemble à si méprendre aux légendes huelgoataines.
http://www.chemins-bretagne.com/art/pieta.html

Comme les tous sanctuaires bretons , l' église a sa fontaine saint Yves, elle est située derrière le lavoir de la route de la gare, une resurgence"eur stivel" aménagée comme reserve d'eau.

La fontaine saint- yves et son lavoir au pied de la maison de Urbain-François
Le Bihan sieur de Kervoach
Chaque sanctuaire chrétien (église chapelle) en Bretagne a toujours une source proche qui porte le nom du sanctuaire. Les fontaines sacrées n'ont pas besoin de belles pierres de taille pour porter un nom de saint . Ici l' église saint Yves qui a une particularité unique dans un village en Bretagne ,elle a été construite dans le schéma urbain romain ,elle est dans l'alignement des maisons et non au centre du village breton. Sa fontaine est à 200 mètres de l église elle est sur la route du Gouffre et en face de l'ancien hotel d'Angleterre .
A la recherche des biens et de la maison de Urbain-François
Le Bihan sieur de Kervoach.