Sérusier Au Hüelgoat( 1891-1893)
http://www.comite-serusier.com/catalogue-raisonne-paul-serusier/quatre-bretonnes-foret/
SÉRUSIER A VERKADE 14 janvier 1893.Nabi Jan,
Mais je me sens de plus en plus attiré par la Bretagne, ma vraie patrie puisque j'y suis né de l'Esprit. Plus je pense à Huelgoat, plus il me semble que je n'ai fait qu'entrevoir ses merveilles encore inexplorées et vierges.
Je suis revenu à Huelgoat accompagné du jeune Bénilan qui a passé dix jours avec moi. Ce pays l'enthousiasme. Moi je le trouve toujours plus beau : je vis dans une chambre donnant sur l'étang, que j'ai louée pour atelier : au mur, mes, toiles et de nouvelles gravures japonaises; sur la table, Louis Lambert , dont je lis une page avant de travailler, un travail sain et sûr, où chaque couleur est classée, nommée et fait juste l'effet prévu. http://piquetjm.free.fr/Lettres%20serusier.pdf
4 avril 1891. Sérusier accompagne à la gare de Lyon son ami Gauguin qui part pour Tahiti. En juin de la même année, Sérusier est à Huelgoat. Il a toujours recherché dans le catholicisme, la littérature classique et les religions extrême-orientales l'explication de la place de l'homme dans l'Univers Cosmique. Après plusieurs voyages en Bretagne, il est convaincu que c'est là qu'il trouvera l'atmosphère spirituelle dont il a besoin. Le roi Arthur et Gargantua auraient habité ces lieux. Sérusier est séduit par l'endroit et ses légendes. La combinaison de l'art du portrait de la Renaissance Italienne, des principes du dessin japonais et des sujets bretons caractérise les meilleurs tableaux qu'il réalise à Huelgoat. Il se détache de l'influence de Gauguin et trouve son style propre, des harmonies plus simples et des teintes sombres. «Les Saintes Mesures» A l'automne 1893, il découvre Châteauneuf-du-Faou qui s'étend le long de l'Aulne. Il aime le calme paisible de cette ville de 3.000 âmes qui n'est pas un site touristique. Il y passe les trois quarts de l'année. Sinon il va à Paris où ses œuvres ne connaissent pas le succès. En 1896, il reçoit une lettre de son ami Verkade qui est devenu moine dans l'abbaye bénédictine de Beuron (Allemagne) et qui peint sousla direction du Père Desiderius Lenz. Ce dernier a étudié l'art des «primitifs», c'est à dire des Egyptiens et des Grecs. Il a établi une série de formules mathématiques nommées «Les Saintes Mesures» qui dictent les proportions à employer pour construire des compositions. Il semble à Sérusier que Verkade a trouvé la communauté artistique qu'il cherche depuis longtemps. La carrière de Sérusier, entre 1896 et 1927, est dominée par le conflit entre son désir d'explorer les théories mathématiques et son attachementà la Bretagne. Pendant cette époque, il s'éloigne des Nabis qui ne sont pas enthousiasmés à l'idée de concevoir une toile à partir d'un compas et des mathématiques. En 1906, Sérusier fait construire et s'installe dans sa maison de Châteauneuf-du-Faou. Elle domine un vallon, affluent de la vallée de l'Aulne dont il peindra la vue sans se lasser. Il donne également des cours de théâtre et en peint les décors. Le jeudi 6 octobre 1927, il rend visite à sa femme qui est hospitalisée à Morlaix. Il y est terrassé par une embolie. Dans la Dépêche de Brest et de l'Ouest (ancêtre du Télégramme) du lundi 10 octobre il figure dans l'état-civil en quelques mots : «Décès : Louis Sérusier, 62 ans (Châteaueuf)». Il est inconnu du grand public. Origine: Le Télégramme, Bretagne.com Au début de l’été 1891, Paul Sérusier décide de s’installer à Huelgoat. Il y retrouve Gabriela Zapolska Mogens Ballin, Verkade et Rasetti.Gauguin est parti pour Tahiti et notre peintre, ’’ le nabi à la barbe rutilante ’’, est en quête de nouveaux motifs. Après Pont-Aven et le Pouldu où peut-être il a peint ses meilleurs toiles, il veut ’’s’émanciper’’ de Gauguin. Huelgoat , région boisée, pleine de ravins, de bois sombres, de rochers de granit et de légendes semble convenir à son caractère. Il pense y retrouver le côté primitif et la spiritualité de cette Bretagne qu’il aime et qui a bouleversé sa vie. Il écrit de Huelgoat à son ami Verkade : « rarement j’ai été aussi tranquille (en dépit des apparences) et rarement j’ai travaillé autant que maintenant. »Le chaos rocheux et le mystère des bois profonds de Huelgoat l’inspirent. Ici pas de lumière brutale ou de ligne d’horizon comme au Pouldu. Il peint alors dans des couleurs éteintes et assagies, des femmes primitives, humbles, au dur quotidien et dont il se dégage parfois une certaine tristesse. Il peint également les rochers, les mares,les arbres, les fougères, domaines des fées et des elfes.http://www.galerie-stephan.com/Paul-Serusier-1864-Paris-1927.html le peintre céramiste Georges Rasetti et son beau-frère Georges Chaudet, peintre et photographe, qui rencontrent Sérusier, Ballin et Verkade au Huelgoat durant l'été 1891 ; le Danois Gad Frederick Clment, un ami de Ballin, présent au Huelgoat ce même été Georges RASETTI (1851 – 1938) Né à Paris.En 1877 et 1879, il expose au Salon des Artistes Français comme élève de Bonnat.En 1886, il épouse Céline Chaudet, sœur de Georges Chaudet, peintre et photographe.En 1891, il séjourne à Huelgoat en compagnie de ses amis Sérusier, Verkade et Ballin. Il expose au Salon des Indépendants. Il initie les Nabis aux techniques de la céramique dans son atelier de Bois-Colombes tout en pratiquant la peinture au cours de ses fréquents séjours en Bretagne. |
http://www.lesmardisdelart.fr/wp-content/uploads/2019/03/SERUSIER-VERKADE-cliche%CC%81s.pdf
Paul Sérusier LA FÊTE DIEU AU HUELGOAT, VERS 1891-93
Lot. Vendu 477,000 EUR Vente Thierry-Lannon & Associés, Douarnenez, 23 juillet 2011, lot 238 Collection Jacques Grange, Paris
http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2017/collection-privee-pf1760/lot.22.html
On n'est pas ici au pays des vahiné de Gaugain de l'exposition au Grand palais mais aux pays des pierres peuplés par gens de grande foi nos parents des tableaux de son grand ami Paul Sérusier Mes nouvelles acquisitions la Fête Dieu ,célébrée le jeudi qui suit la Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques , devant l’église Saint Yves de la Place vers 1900.La procession montait vers la chapelle sur un chemin de fleurs de printemps et de sciures les draps devant les maisons étaient décorés de fleurs.
Le buzz, mon cliché prouve que le tableau de Sérusier la Fête Dieu est bien au Hüelgoat et non à Chatauneuf du Faou! http://www.comite-serusier.com/catalogue-raisonne-paul-s…/…/
Un tableau de Paul Sérusier d'une collection privée ( A Breton Sunday 1890) que je viens de découvrir sur le site américain athenaeum.org
Dimanche du pardon des Cieux 1890 ?
Dans son livre édité en 1995 (Sérusier et la Bretagne) , Caroline boyle-Tuner affirmait que les fêtes et le pardon des Cieux du Huelgoat n'apparaissaient jamais dans son oeuvre Je pense qu'elle ne connaissait pas alors ce tableau caché de Sérusier d'une collection privée américaine. C'est bien un tableau du pardon de la chapelle Notre Dame des Cieux peint lors de son premier séjour à l'hotel de Théophile Le Bihan rue des Cendres au Hüelgoat en été 1891 .
Vous pouvez remarquer les différents costumes des femmes du Huelgoat à l' époque; la coiffe tombante en tulle qui était portée par les anciennes huelgoataines, pour les plus jeunes ,la coiffe ronde "la corledenn" en tulle non brodé et sa petite collerette carrée de dentelle qui enserre la gorge et la cornette la coiffe de cérémonie .Les femmes à genoux ,aux tintements de la cloche de la chapelle du début de l' office de la messe du pardon de Notre Dame des Cieux , récitent les trois Ave Maria de l' Angelus. L'artiste a collé dans le paysage de la chapelle un de ces énormes rochers des hauteurs du Huelgoat. Des arbres et un muretin entouraient encore la chapelle des Cieux en 1900.
DÉVOTION À SAINT HERBOT Paul Sérusier 1893
La cueillette du genet(1892)
La scène de ce tableau de Sérusier se situe sur les collines qui surplombent le bourg du Huelgooat du Creac'h-ar-justic vers Kervao
Quatre bretonnes dans la forêt, 1892 Adjudication : 340 000 € en 2004 .Quatre femmes du Poher au Pont rouge pour le huelgoatain que je suis?
La scène de ce tableau de Sérusier se passe au bord de la rivière du Pont ruz.
Jeudi de marché sur la Place du Huelgoat (coté église, Carn Ar Guillou) Paul Sérusier Je devine le pilier de la pompe de la Place entre les deux échoppes?
" Breton women in kitchen"
La cuisinière bretonne (costume et coiffe du Huelgoat toujours ma Louise de Kervao de l'hotel Le Bihan
Ce tableau de Paul Sérusier de 1892 se trouve dans un musée de Madrid. C'est un tableau de la période où il habitait chez nous au Huelgoat.Les coiffes, les collerettes et les tabliers ne sont pas ceux du costume du Poher L'arbre derrière nos ancétres serait il celui disparu au nom du progrès de Restidiou-vian ? Je peux l' affirmer un rocher une route surcette photographie de Théophile Mahéo dans les années 1860.
Back in the Forest, Pine Needle Gatherers
Vue sur la colline du Camp d' Artus de Paul Sérusier
La marchande de chiffons de ce dessin est Louise née Le Baud, elle était la mère de Marie Le Guillou de Kervao , Paul Sérusier avait loué la remise de son commerce de chiffons au village de Kervao pour en faure son atelier de peinture
En fait, son atelier n'était pas au bourg mais au village de Kervao où il avait loué l' appenti de la mère de Marie Le Guillou à l'époque travaillait à l' hotel de Théophile Le Bihan de la rue des Cendres qui avait aussi une annexe sur la Place (maison Person).Elle était âgée de 20 ans et elle habitait chez sa mère née Louise Le Baud, au village de Kevao. Son père décédé ,Yves né à Brennilis était un pillouer. elle fut sa principale modéle comme dans ses tableaux comme Solitude
O les dansantes pastourelles ! Et Marie, o la belle vierge, Marie celle de Kervô!!!
http://www.the-athenaeum.org/art/detail.php?ID=230197
Lettre de Henry Sérusier sans enveloppe fremdeHandschrift, Bleistift: Juillet 91 Venues sommes en cette mômerie, Belles, bonnes, plaisants, gracieuses, Prêts à danser & faire chère lyre Pour réveiller vos pensées joyeuses. (Charles, Duc d'Orléans)
O les très-gentes pastourelles ! D'une splendeur ensoleillée s'aurore le Quatorze Juillet.Branlebas de cloches sonores et détonations d'arquebuse, au lever. Puis voici venir le Biniou et la criarde clarinette, qui vont de-ci, delà, donnant aubade à tout venant.De l'étendard aux trois couleurs chaque demeure ornée. O les très-douces pastourelles! Hélios ouranien dartre de chauds rayons à midi. Sur la route poudreuse, les Bretons vont s'échelonnant, pour voir la course, la course des bons chevaux bretons, la course au trot et au galop.O les mirifiques cavales! Et voici que Messire Le Bihan, le bon hôtelier, dont le cheval gagna la course au trot, nous offre des boissons rafraîchissantes .O les plaisantes pastourelles !Le Biniou et la clarinette sur la place. O les dansantes pastourelles ! Et Marie, o la belle vierge, Marie celle de Kervô!!! Et les soûlées au bon "champagne breton (mélange de cognac et de limonade). Et le Biniou chante toujours, toujours l’infatigable Biniou. O la gavotte bretonne!O les gracieuses pastourelles!O Damoiselle Le Bihan, et Soisik, et Janik!? Et la retraite aux flambeaux à travers les rues illuminées de lanternes et de bougies à chaque fenêtre. O la retraite bizarre: Biniou, clarinette et tambour; tendis que le Danois, le Hollandais et moi nous gueulons la Marseillaise; mon frère donne le bras à deux Bretons saouls, suit par Derrière, et les Gens d'armes allument des feux de Bengale sur une sorte de litière ornée par deux gamins; d'autres portant des échafamages de lanternes vénitiennes. et les détonations des pétarets au milieu des gueulements et des jurons bretons. O les suaves pastourelles !O le délectable champagne breton! O Marie, de Kervao !(C’y finit la Ballade du quatorze juillet) "Mais, dit à messire Pierre L'Avalé, n'est il pas d'usage qu'il y ait un envoie à la fin de chaque Ballade? -Mais messire, c'est cette lettre qui est l'envoi; je vous l'envoyé (oh! ce n'est point à cause des sapins) c'est pour vous donner de mes nouvelles et vous priez de m'envoyer des vôtres. -A donc, répond L'Avalé, je suis... -Paix! Je crois ouïr un troupeau de vaches qui passe sous ma fenêtre laissez-moi faire la vache............Meu!!Meu!!....... Malez Doux! [Doue, Dous] ce n'est pas tout à fait ça! Gast! -A propos...........- Paix, messire Lavallée, répondez moi pas écrit et non par oral. Je vous prierai. Messire Pierre, de présenter `Dame Lavallée mes hommages, à Damoiselle Mari-Annik Lavallée mes salutations. A messires vos frères mes amitiés. Pressez-vous à vous-même la dextre de ma part, & pressez-la à ceux qui me font chers, quand vous le verrez. Sur ce je m'en vais....dessiner....à Kervô....!!!!!!! Gast!!! Malez Doue!! Ma Doue!!! Ma rehr! Vi zô bra bran!!! Votre comédien dévoué. Henry Sérusier ""Put mauvais Dieu mon Dieu mon çu il n’est plus long que ma bite.""
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Cette œuvre représente un hameau non identifié du Poudu. Le peintre est installé sur une petite hauteur .ce qui permet de voir les maisons en contrebas tout en ayant un point de vue frontal, à travers le rideau de troncs d’arbres qui traversent de part et d’autre la composition. Gauguin et l'École de Pont-Aven André Cariou HAZAN 2015.
J’ai authentifié le lieu de ce tableau de Verkale : Ce n’est pas dans la région de Pont-Even ; c’est un paysage du bourg du Huelgoat en 1892 lors de son séjour chez nous ! Je reconnais au premier plan le moulin du chaos et les maisons de la rue des Cendres et du lac. Regardez bien mon cliché de 1880 du chaos du moulin .C'est la vue sur le bourg du peintre installé .dans le bois sur les hauteurs du Saoulec et son magnifique chaos de pierres qui aujourd'hui n'excite plus !
Des tableaux de 1892 que Verkade a du peindre lors de son séjour au Huelgoat(Sérusier et la Bretagne Caroline boyle-Tuner Ar Men-Chasse Maréee 1995)
Mogens Ballin, né le20 mars 1871à Copenhague et mort le 27 janvier 1914 à Hellerup, est un peintre danois. Mogens Ballin est le fils unique d'une famille juive très croyante. Très jeune, il peint ses premiers paysages dans le Sealand au nord du pays.En 1889, il part pour Paris avec un compatriote, muni d'une lettre de recommandation pour Gauguin remise par Mette Gauguin, l'épouse du peintre, qui lui a donné des cours de français. Au bal Bullier, il fait la connaissance de Jan Verkade. Sur les conseils de Paul Sérusier, il part pour Pont-Aven, puis Huelgoat, et rencontre le céramiste Georges Rasetti https://fr.wikipedia.org/wiki/Mogens_Ballin
Le célébre tableau "Bretonnes à la mare" de 1892 de Maurice Denis.C'est bien les lavoirs du chaos du moulin. En haut à gauche du tableau :le mur du moulin.Il était surement venu voir son copain Paul Sérusier au Huelgoat du mouvement Nabi .boutou-koad
https://www.yvelines.fr/wp-content/uploads/2011/10/DP-Maurice-Denis-et-la-Bretagne-17-10-2011.pdf
Paul-Élie Ranson : un dessin lors de son séjour au Huelgoat .
Sérusier revient au Huelgoat l' été 1893, accompagné de Ranson.
. Tableau de 1896 , il s'est inspiré de ses dessins de nos paysages qu'il avait fait lors de son séjour chez nous en 1893.
https://www.youtube.com/watch?v=Ah3uqYjhZfU
https://www.youtube.com/watch?v=4jssJ8ALXD4
https://www.youtube.com/watch?v=z23W5YsVW6Q
https://www.youtube.com/watch?v=vUcbhqAbs_w