Pour les huelgoatains le chaos c'est en fait le pont ou le café bureau de tabac PMU .Le terme scientifique ou géologique "chaos granitique"viendrait il de ce site ?Le nom breton de cette formation géologique est rec'her .
Sous Louis XVI, une des premières écoles pratiques royales des mines de Paris fut celles de plomb-argentifére du Huelgoat -Poullaouen . L'une des premieres publications de vulgarisations scientifiques de la dégradation du granit fut celle de Alexander von Humboldt (1769-1859) qui visita Huelgoat en1813 comme Lavoisier,en 1778 et les jeunes ingénieurs des mines .
C'est Alexander von Humboldt (c'est lui qui découvrit le courant marin froid qui se dirige vers le nord le long de la côte occidentale de l'Amérique du Sud,) qui à l'origine de la denomination géologique de l'amoncellement de rochers de granit "le chaos granitique" dans l'une de ses publications.
A Locmaria-Berrien, le toponyme Pùns-Lanboal qui signifie le puits de Saint Paul mais représente le puit Humboldt des mines locales portant le nom de notre grand savant européen sûrement en remerciement de sa découverte du traitement pour récupérer l'argent des terres rouges par amalgame avec du mercure lors de son passage en 1813.
Ce ne fut qu'en 1813, environ, que M. de Humbolt , visitant le Huelgoat trouve une grande ressemblance entre cette terre rouge et le minerai d'argent des mines de Potosi au Pérou , qu'il avait comme on sait, si bien visitées et décrites on analysa, on réussit, et on dut à la science et à l'expérience un bienfait de plus. Les opérations pour traiter ce minerai sont propres au Huelgoat.
Grand voyageur ,il a été sans conteste le plus éminent naturaliste de son temps .à la fois physicien, ethnologue, chimiste, botaniste, zoologiste, géologue et astronome. lors de sa visite au Huelgoat en 1813, le scientifique à la vue de l'amoncellement de rochers sur le pont barrage,;il a sûrement demandé le nom de ce lieu aux gens du pays "ar c'haoser".Or le toponyme breton "c'haoser" le pont barrage qui surplombe cette formation géologique ne peut entraîner une transcription erroné en chaos,nom grec issu de la mythologie grecque encore inconnu à l'époque dans le langage français mais qui correspond bien à l'image qu'il faisait du désordre de la formation de la Terre pour notre scientifique Alexander von Humboldt. qui est aussi le vulgarisateur du mot Cosmos .
Tout comme le français « chaussée »i l'emprunt breton chaoser désigne tout aussi bien la « voie chaussée », la digue que le barrage ;ainsi, au niveau des microtoponymes, peut-on noter des CHAOSER MILIN-MILe pont barrage du chaos ,La chaussée. Ar c'haoser en breton LL « lachaussée, le barrage du moulin de ». Si ces noms n'apparaissent, très généralement, que dans les anciens relevés cadastraux : AR CHAOSER KOZ « l'ancien barrage » à Hellès, Bolazec (29), on peut toutefois signaler LA CHAUSSÉE (en breton Ar Chaoser) à Plounéour-Ménez (29), au bout d'une digue-route séparant les deux étangs artificiels de l'ancienne abbaye du Relecq. (La toponymie celtique de Jean-Marie Plonéis Edition du Felin 1989 page 176)
Le nouveau pont barrage le 27 février 2002 .(Les derniers travaux avant l'ouverture à la circulation)