Dusios ou le Teuss  breton:


La statuette d'un des deux divinités gallo-romaines

Les Lares compitales.. Des Dioscures ,les jumeaux de Mercure et de Lara. Le Lare est l' intercesseur et l' interlocuteur des dieux avec les mortels. Il ne porte pas une couronne sur sa tête ,l' attribut des Dieux.

Elle protégeait  les voyageurs  du TEUSS  le fantôme,le génie des landes et des bois de nos Monts d' Arrée.

 

Celle ci fut retrouvée  près de l' ancien carrefour  des voies gallo- romaines de  kroiz-Peulviny  qui mènent aux enfers du marais  du Yeun-Elez et du gouffre du Kastell-Gwibel.

C'est non loin du Squiriou, à Lein-hent-Callac, près de la voie romaine ( abbaye de Landévenec à  Plestin les grèves ) que fut mise au jour cette élégante statuette en bronze d'un dieu Lare tenant un rhyton (Du Chatellier, 1887)

C'est une statue votive protégeant  du TEUSS  être invisible malfaisant.

Le breton connaissent aussi une autre espèce de génie ou de lutin appelé Teuss, dont  le nom et les qualités rappellent les Dusii, démons incubes  des gaulois selon Isidore de Séville et saint Augustin. Dom Martin dit que Dusii est un mot celte, avec terminaison latine, formé de Teuss qui signifie tout en qui parait et disparaît eu un moment: un lutin, un spectre, un fantôme. Ceci nous fournirait une preuve, entre-autre, du mélange qui s'est opéré dans nos croyances superstitieuses, des traditions gauloise» avec des les traditions scandinaves.

Le Teuss est un fantôme,un génie bienfaisant  des landes et des bois de nos Monts d' Arrée. Il peut prendre toutes sortes de formes, hommes ou femmes ou enfants , et il aime faire peur aux gens et les tromper. Il ne faut surtout pas se moquer de lui, parce qu'il peut alors se fâcher et devenir dangereux.Le « Teuss » de nos anciens des Monts d’ Arrée se présente aussi sous la forme d'un chien, d'une vache, ou d'un autre animal domestique... Il porte aussi un autre nom breton" Aez-rouant " le démon, le serpent celtique bienfaisant vêtu de blanc, d'une taille gigantesque qui croît encore quand on l'approche ; vous ne le voyez que dans les carrefours, les gués, les passages de rivières de minuit à deux heures, et dans la nuit précédente la Toussaint.

Quand vous avez besoin de ses secours contre l'esprit malin, lui, le démon malfaisant pour l' Eglise "l' Azrouant",il vous sauve sous son manteau. Il vous secourt dans des dangers que, quelquefois, vous n'avez pas prévus, souvent, vous entendez, quand il vous enveloppe, passer avec un bruit affreux, le chariot de l'Ankou qui fuit à son aspect, qui s'éloigne en poussant des hurlements épouvantables, en sillonnant d'un long trait de lumière, l'air, la surface des marais en s'abîmant dans le sein de la terre, en disparaissant dans le Yeun... »Nos Teuss, et ils peuvent avoir à l'occasion des rapports sexuels féconds avec nous les humains, d'où pouvaient naître des géants ou des nains..Si donc les Teuss sont aussi des êtres mortels et périssables, comme il le semble bien, hélas ! il serait plus que temps d'intervenir pour en préserver l'espèce en voie d'extinction ; et il serait urgent d'organiser une société protectrice des Teuss, et de créer des réserves pour en protéger les derniers spécimens... D’après le livre de Fanch Guillemin du Huelgoat « Les sorciers du bout du monde.

 

Origine (?) des Lares compitales

Lara. était une naïade de l'Almon, ruisseau qui se jette dans le Tibre, au-dessous de Rome. Jupiter, amoureux de Juturne, n'ayant pu la trouver, parce qu'elle s'était enfuie et jetée dans le Tibre, appela toutes les naïades du Latium, et les pria d'empêcher la nymphe de se cacher dans leurs rivières. Toutes lui promirent leurs services. Lara seule alla déclarer à Juturne et à Junon les desseins de Jupiter. Le dieu, irrité, lui fit couper la langue, et donna ordre à Mercure de la conduire aux Enfers ; mais, en chemin, Mercure, épris de la beauté de cette nymphe, s'en fit aimer, et en eut deux enfants, qui, du nom de leur mère, furent appelés Lares..

(Une naïade, nommée Lara (anciennement Lala, en raison de son bégaiement) est venue avertir Junon que Jupiter aimait sa sœur Juturne).Jupiter s’emporte et lui arrache la langue dont elle avait fait un usage immodéré ; il appelle Mercure : «Conduis-la chez les Mânes — ce lieu convient aux silencieux —; nymphe, je veux bien, mais elle sera nymphe du marais infernal». Les ordres de Jupiter sont exécutés. Ils rencontrent un bosquet sur leur chemin : on dit que le dieu, son guide, s’éprit alors d’elle. Il lui fait violence, elle le supplie du regard, à défaut de paroles, et s’efforce en vain de s’exprimer par sa bouche muette. Elle devient enceinte et met au monde des jumeaux, les Lares, qui protègent les carrefours et assurent une vigilance perpétuelle dans notre ville.

Ovide, Fastes, II, 607-616

Ce mythe de la divinité né d' un viol  ressemble aux légendes bretonnes  de Sainte-Nonne et de son fils  Saint DIVY


La fête de cette déesse du silence se célébrait à Rome le 18 février( correspond aux fetes des Gras et son Sand Al lard..On mettait le feu et on jetait en flamme  ar zand al lard, un mannequin de paille qui représentait le dernier marié dans le torrent du chaos au Huelgoat le mercredi des Gras qui est aussi une tradition carhaisienne.. On lui offrait des sacrifices pour empêcher les médisances. Les Romains joignirent sa fête à celle des Morts (les Feralia), soit parce qu'elle passait pour être la mère des Lares, soit que, ayant la langue coupée, elle était l'emblème de la mort par son éternel silence.

Il semble qu'à l'origine, le Lare ait été un esprit infernal. Le mot est parent de larva, "fantôme, spectre". Selon Festus (273), aux fêtes Compitales, "on suspendait dans les carrefours des mannequins et des figures d'hommes et de femmes faits de laine, parce que, selon l'opinion commune, ce jour était consacré aux dieux infernaux, que l'on appelle Lares (quos vocant Lares) ; on leur offrait autant de mannequins qu'il y avait de têtes d'esclaves, et autant de figures qu'il y avait d'individus libres, afin qu'ils épargnassent les vivants et se tinssent pour contents de ces mannequins et de ces simulacres".

 

http://www.mediterranees.net/histoire_romaine/empereurs_1siecle/auguste/daremberg8.html

Les Lares compitales protègent les carrefours comme leur père Mercure

C'est en fait une représentation votive gallo-romaine de Sucellos et du TEUSS qui est aussi un  fantôme,un génie des landes, des chemins et des bois de nos Monts d' Arrée

Le Teuss est un fantôme,un génie des landes et des bois de nos Monts d' Arrée. Il peut prendre toutes sortes de formes, et il aime faire peur aux gens et les tromper. Il ne faut surtout pas se moquer de lui, parce qu'il peut alors se fâcher et devenir dangereux.Le « Teuss » de nos anciens des Monts d’ Arrée se présente sous la forme d'un chien, d'une vache, ou d'un autre animal domestique... Il porte aussi un autre nom breton" Aez-rouant " le démon, le serpent celtique bienfaisant vêtu de blanc, d'une taille gigantesque qui croît encore quand on l'approche ; vous ne le voyez que dans les carrefours, les gués, les passages de rivières de minuit à deux heures, et dans la nuit précédente la Toussaint.

Quand vous avez besoin de ses secours contre l'esprit malin, lui, le démon malfaisant pour l' Eglise "l' Azrouant", vous sauve sous son manteau. Il vous secourt dans des dangers que, quelquefois, vous n'avez pas prévus, souvent, vous entendez, quand il vous enveloppe, passer avec un bruit affreux, le chariot de l'Ankou qui fuit à son aspect, qui s'éloigne en poussant des hurlements épouvantables, en sillonnant d'un long trait de lumière, l'air, la surface des marais en s'abîmant dans le sein de la terre, en disparaissant dans le Yeun... »Nos Teuss, et ils peuvent avoir à l'occasion des rapports sexuels féconds avec nous les humains, d'où pouvaient naître des géants ou des nains..Si donc les Teuss sont aussi des êtres mortels et périssables, comme il le semble bien, hélas ! il serait plus que temps d'intervenir pour en préserver l'espèce en voie d'extinction ; et il serait urgent d'organiser une société protectrice des Teuss, et de créer des réserves pour en protéger les derniers spécimens...

D’après le livre de Fanch Guillemin du Huelgoat « Les sorciers du bout du monde.

Le tronc à offrande du carrefour de la Crois neuve

Les champs de Tumulus du  Bronze Moyen  du Roc'h-Garec-koz