Ma vidéo Le festival des Vielles charrues de Carhaix n' a rien inventé Nos grands parents des paysans du Poher déjà utilisaient leurs charrues pour créer un lieu pour festoyer au son du biniou de la bombarde du tambour et de la clarinette .( Les deux longs fossés étroits creusés à la charrue et parallèles de mes cartes postales symbolisent bien un lieu de festivité )
Le paotr- saout du Huelgoat.
https://www.youtube.com/watch?v=OkYB6nSZQvg
Terre du kan ha diskan et de la gavotte, le pays Montagne, entre monts d’Arrée et Montagnes noires, est le haut-lieu de la culture bretonne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kan_ha_diskan
https://www.mairie-plouye.bzh/plouye-et-son-histoire
https://les-reveillees.ehess.fr/enquetes/le-kan-ha-diskan-une-specificite-bretonne
https://journals.openedition.org/ethnomusicologie/1582?gathStatIcon=true
Marie Boudehen (à gauche) et Catherine Guern (à droite) photographiées par Claudie Marcel-Dubois (Archives nationales, 20130043/63
En septembre 1921 Il avait eu lieu au Huelgoat même, la première Assemblée de culture bretonne , de chants de musique et de danses devant le maréchal Foch et André Le Troquer. ministre des Travaux Publics. Elle avait été organisée par les Syndicats d'Initiative et le Collège des Bardes. Il y eut le samedi soir un grand festnoz, le dimanche ,des concours de danses et de chants kan-ha-diskan où Catherine Guern s’illustra pour la première fois . C'est en cette occasion que Louis Le Bourhis, de Quimper, eut l’idée d'organiser la Fête des Reines de Cornouaille. La première fête des reines eut lieu en 1923. Années après années, la Fête des Reines est devenue Fêtes de Cornouaille en 1934.
L’ ILLUSTRATION du 24 septembre 1921
La Bretagne — qui est la province des traditions pittoresques a célébré samedi et dimanche derniers les fêtes du Huelgoat, organisées par la Fédération des Syndicats d'initiative bretons, afin de mieux faire connaître le pays Argoat. Ce mot signifie « pays des bois » : il désigne la Bretagne de l'intérieur, avec ses forêts de chênes et de sapins, ses ruisseaux, ses gouffres, ses rochers romantiques aux formes étranges, par opposition au pays d'armor, qui est proprement la côte maritime.
C'est dans le Huelgoat — haut bois que se réfugièrent .jadis les derniers druides, fuyant les dragons du roi. Une plaine vallonnée y donne accès, parmi de riches pâturages, puis des landes rocailleuses semées de genêts et de bruyères. Au pied d’une colline une petite ville se dresse ,toute blanche ,avec ses toits couverts d’ardoises… Ce sont des peintres qui, il y a une cinquantaine d'années, découvrirent le Huelgoat, devenu depuis l'un des centres de tourisme les plus réputés de la Bretagne. Les fêtes qui ont eu lieu commencèrent par une intéressante exposition d'art breton, organisée par M. l'abbé Bossard: meubles anciens et modernes, dentelles, bijoux, étoffes, coiffures avaient été rassemblés, résumant de façon caractéristique l'histoire de plusieurs siècles. Une retraite aux flambeaux et un bal suivirent, où toute la jeunesse dansa les vieilles danses locales.
Dimanche matin, on fut, en grande pompe, chercher M. Le Trocquer, ministre des Travaux publics et Breton. Prodigieux cortège, où chatoyait toute la gamme des couleurs! Paysans aux chapeaux de velours noir, aux vestes richement brodées et chamarrées de cocardes et de rubans; paysannes aux coiffes de toutes formes, aux jupes de soie, aux tabliers de dentelle, magnifiques cavaliers, sonneurs de biniou, rien ne manquait
Un banquet eut lieu, à l'issue duquel on eut l'agréable surprise de voir arriver le maréchal Foch, venu en voisin, de sa propriété de Trofeunteuniou. Il prit la parole et, en quelques mots simples, rappela l'héroïsme des gars bretons à la Marne, sur l'Yser, à Verdun, le dévouement et le labeur silencieux des femmes pendant la guerre. Ainsi l'image de la grande patrie vint-elle un instant s'associer à cette manifestation régionaliste
On s'en fut ensuite visiter les sites mémorables qui entourent le Huelgoat : le Gouffre, où. disparaît avec fracas une rivière qui reparaît, calme et paisible, trois cents mètres plus loin, la « Mare aux Sangliers », la « Pierre tremblante » Un « Ménage de la Vierge », qui est un groupe de rochers auquel on a donné ce nom imagé, la « Chaise de Gargantua », car la légende veut que le géant ait lancée à la tête de l'Armorique ces rocs épars, parce qu'on lui avait servi de mauvaises crêpes et de mauvais cidre
Il y eut enfin les concours de costumes bretons, si variés qu'il fallut les répartir en treize catégories : Haute-Cornouaille, Basse-Cornouaille, Bas-Léon, Haut-Léon, pays de Tréguier, pays vannetais, pays nan¬tais, etc. Il y eut le concours de danses chantées, celui des chants populaires, celui des binious et des bombardes, le tournoi des jeux : toute l'âme d'une province revivait.
Il y a mon père le DJ et Catherine Guern , la mythique doyenne des chanteuses de Kan ha diskan de la montagne de 91 ans de¨Plouyé .Elle présente à la télévision nationale, son premier enregistrement et microsillon au magasin de mes parents sur la place du Huelgoat Née Marie -Catherine Maltret, épouse Le Guern. - Originaire de Penity en Landeleau.
http://www.ina.fr/…/CPF866318…/le-pays-des-pilhaouer.fr.html
Le costume au début du XIXème siècle dans les Monts d' Arrée et Le Huelgoat .
La mode a longtemps été européenne, déclinée selon les ressources de chaque région..Mais elle était bridée par les lois somptuaires qui réservaient certaines couleurs ou matières à la noblesse. La Révolution française permit aux paysans, artisans, pêcheurs. d'exprimer leurs singularités.
Photo de mariage de mes grand parents maternelles vers 1930 ( costume du Poher Poullaouen) .
Ma grand-mère maternelle coiffe de Collorec
Mendiant lors du Pardon des Cieux