An Uhelgoad   Le Huelgoat

Au XVIe siècle, Eguiner Barou parle d'une géante Aha Il se trouve dans le comté de Cornouaille en Bretagne Armoricaine une ville close, appelée d'après une femme géante^, Aha, du nom de quer-Ahez, ce qui signifie la ville d'Aha."

J.B. Ogée (1780) : Huëlgoat; l'une des trêves de la paroisse de Berrien; à 9 lieues 3/4 au N.-E. de Quimper, son évêché; à 32 lieues 5/4 de Rennes, et à 6 lieues de Morlaix, sa subdélégation. Cette trêve relève du roi; les ducs y avaient jadis un fort château. C'était une ville murée, qui a été détruite, et ne forme aujourd'hui qu'une petite bourgade, environnée de la forêt de son nom, qui appartient an roi.

 coiffe  d'Huelgoat  Marzin collection  LE BORGNE

Mes photos  et ma collection de cartes postales.


L'armoirie de la ville du  Huelgoat

  Les  véritables armoiries de la ville du  Huelgoat sont  identiques à celle  de  la ville de Brest .

 

non celui  du blason qu' affichent aujourd'hui nos  institutions républicaines. .La préfecture du Finistère avait imposé celui du blason  actuel  au chevreuil  de notre commune dans les années 1965.

 C'est un édit de novembre 1696, suivi d'un second en décembre 1697, qui rendit obligatoire l'enregistrement des armoiries des villes  moyennant une redevance et alla jusqu'à imposer aux maires le port d'armoiries liées à la fonction mais fort onéreuses ! Or la  ville du Huelgoat

avait  ses armoiries de ville royale  , elles sont toujours là  et elles sont sur le vitrail central de notre église dédiée à Saint Yves et aussi à Saint Louis ( occulté à la Révolution!) .

Elle était une juridiction et un fief royal  dirigé par un de représentant du  Roi  un prévôt royal  qu' on l' appelait ici le Procureur qui faisait office de maire ,  la ville du Huelgoat  était de ce fait  exempte de payer cette taxe. Le carrefour de l' entrée du  Huelgoat vers Morlaix et vers  l' abbaye du Relec s' appelle la Croix du  Procureur .

  Depuis la nuit des temps ,  nous gens du bas peuple du Huelgoat ,notre emblème est le sanglier comme était celui des gaulois qui étaient aussi les fondateurs de notre ville . 

 Les huelgoatains sont appellés les sangliers !


image de bd  le monstre du youdic  francoeur capo  édition du LombardComme les archives de la châtellenie et de la barre ducale du Huelgoat ont été détruites lors des guerres de la ligue à la fin du XVI siècles, il faut chercher ailleurs des traces écrites sur notre passé .

C'est la première fois qu'on site Le Huelgoat en 1288, non pas dans les archives du clergé, mais dans celles du Duché de Bretagne dans un acte administratif  (Huelquoet ou Huelcoyt) sous le règne  du duc de Bretagne  Jean II . puis dans le compte des dépenses pour l'exécution du testament de Jean II Il est le  vrai fondateur de la ville du Huelgoat et de sa châtellenie  ducale après l' achat en 1276 par son père Jean I er Le Roux à Hervé IV de  Léon  de ses possessions en  Cornouailles.

Les ducs agissent directement ou indirectement sur la vie économique. . Le compte des dépenses pour l'exécution du testament de Jean II   duc de  Bretagne en 1302  nous révèle cet interventionnisme. On y trouve en vrac l'agrandissement de l'atelier monétaire de Nantes, la construction de ponts (Nantes, Auray), la création d'une place, d'un marché et de rues (Guingamp, Rennes, Le Huelgoat), l'aménagement de douves (Léhon, Lamballe), de moulins à blé, tannerets et à foulons (Le Huelgoat, Plestin, Guingamp, Bubry...), l'aide à la construction de couvents (Guingamp, Ploermel), la reconstruction de tribunaux et de prisons (Concarneau, Le Huelgoat, Châteaulin)... Autant d'actions qui ne peuvent que favoriser et diversifier l'activité économique.  Yves Coativy   La  Bretagne Ducale  édition  Les universels  Gisserot  1999

 

Carte de la Bretagne ducale indpendente de Robert Guibé cardinal - évêque de Nantes, éditée à Rome en 1507 sous le règne de la duchesse Anne de Bretagne Sur la carte en bas de Morlaix ""BOIT""??

Ce peut qu'être ""COAT ""Notre ville fortifiée ducale du Huelgoat connue à cette époque par sa mine d' argent en exploitation (Helquoit en 1373 )

Robert Guibé est enterré dans l’église Saint-Yves-des-Bretons de Rome Cette carte de la Bretagne est la plus ancienne qu' on connaît il y a eu aucune autre avant ! Elle est la seule carte du duché de Bretagne

https://patrimoine.landerneau.bzh/space/thumb/generate/800x600/tabula_moderna_francie_bibliotheque_nationale_israel.jpg?fbclid=IwAR03Rv0GkplsGqROyokwLbQMTpZYyvu_iiqHnJntzByURd-HeREOa2MU_Uw

https://patrimoine.landerneau.bzh/actualites/premiere-representation-cartographique-de-landerneau-12/n:95?fbclid=IwAR0C23s7ob9GIYi47Ay0tv_ZRKO6vzzEU7Z70dH5Dpw1R5Zxpi7hYvJg6VI

 

 Cette fortune de Jean II  en argent monétaire  peut que de venir de l' exploitation  des  mines d' argent et d'or du  Huelgoat  

Jean II  n'avait pas seulement ramené des pays Islamiques que  des moines réfugiés  dont  notre Saint  Herbot  mais aussi le secret de la fabrication  de  la poudre noire pour  exploiter par explosion  les  veines de quartz  contenant de l'argent natif , de l'or natif, du chlorure d' argent  et du bromure d'argent, .ce minerai était appelé « merde d'oie » qui est  sous forme de terre rouge  de  sa mine du  Huelgoat .

http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle124/La_MAmoire_des_Ducs_de_Bretagne_.pdf


 Le vrai nom de ma ville natale sur le cadastre Napoléonien :C' est Le Huelgoat

L' origine du bourg du Huelgoat est due à sa position de passage pour rejoindre les ports des cotes de la Bretagne , un gué , situé en aval d' une confluence de deux rivières .Une moraine glaciaire  et son lac  qui faisait office de gué ?

A l' Ere Cénozoïque  la vallée du Huelgoat il y avait un glacier et sa moraine comme sur l' Elez à Saint  Herbot .Le Lac (lenn lac, stang, un étang en breton  )  n'est  pas  une création  de l'homme . Les glaciers sont ils à l' origine des chaos de pierres ?


  Le nom du  Huelgoat vient du celtique Uxelloceton.

Le  Corpus d’Erwan Vallerie donne 22 formes anciennes, de 1288 à 1731 : on y trouve des archaïsmes comme – coyt pour bois, des uhel – et des huel –, voire un Hel – et un Vuhel –, l’article français même (Le Huelgoit) à partir de 1630.

Huelgoit 1306 (testament de Jean II ).Uhelgoet 1371. Helquoit 1373 (ordonnance de Du Guesclin.) Vuhelgoet 1457.  Halgovet (Albert Le Grand). Hellgoat .( De Robien  )1756 .Heallègoit ,Huellgoet , le Huelgoit sur les cartes de la Bretagne du XVII et du XVIII siècles

Il est indiqué RERCHAIS   pour Huelgoat "sur une carte de la Bretagne du XVI siècles .

 La version officielle veut que Le Huelgoat soit formé de deux mots bretons: Uhel (haut) et Koad ( bois, forêt ) . Le Huelgoat voudrait donc dire en français "la haute forêt .,bien que le bourg soit dans une vallée encaissée .( le nom forêt, au moyen-age  ne désignait pas  des bois ,la forêt est  un terme administratif : une réserve seigneuriale gérée par un régisseur ,le forestier, ( le sheriff en Angleterre) destinée à la chasse des possédants et aussi en  breton  un délassé près du chateau seignieurial  , un squad rural de serfs  . )

 Le site de l' oppidun " le camp d 'Artus" (Kastell-Artus)  surplombant le bourg s' appelle le Coz Huelgoat = le vieux Huelgoat. ( oppida nom latin ,signifie en français un lieu élevé soi une forteresse ). Uhel ,la hauteur, il faut le prendre  ici dans le sens de tête, de chef,  de forteresse ,de capitale etc, et koad " bois "  , le bois  du Roi, le sanctuaire,soi la ville haute des bois . Il n'était pas ici le siège d'une royauté réelle mais plutôt un site consacré à des rites royaux ou encore un concept essentiellement mythique. De ce fait,l'autre ville basse mythique du Roi, près de  la mer, Ker IS  serait alors la résidence d'été du roi  Gradlon.?

 

Le mystère  entoure l' origine  et la signification de ce nom de ce lieu. En 1620 sur la carte de Tavernier  au dessous de Berrien et à coté de la forêt,il est mentionné ,Sualgoit. L'hypothèse de  Gwenc'han Le Souezec ,le S primitif gaulois a évolué en breton moderne un H, ce nom viendrait du gaulois Sok diminutif du dieu  Sucellos , soi  Sukeloceton (le bois de Sucellos avatar de Cernunnos . Au cours des temps., les mythes et les attributs de la mort  de notre divinité gauloise  nous ont donné  les légendes de l'Ankou  et Merlin l'enchanteur. Le géant des légendes du Huelgoat s'appelle  bien Hok-bras ,ce qui peut confirmer cet hypothèse .


Retour au  Huelgoat : le porteur du maillet sacré

Et d’abord, quoiqu’elle paraisse à première vue limpide, l’appellation même de Huelgoat. De uhel, haut et koad, bois, le mot, construit à l’antique, l’adjectif avant le nom, signifierait tout simplement le Haut-Bois. Il est vrai que Uhel s’est écrit et prononcé à l’époque moderne, Huel. Nous remonterions donc à un celtique Uxelloceton.

La plupart des cartes et des textes vont dans le même sens. Le Corpus d’Erwan Vallerie donne 22 formes anciennes, de 1288 à 1731 : on y trouve des archaïsmes comme – coyt pour bois, des uhel – et des huel –, voire un Hel – et un Vuhel –, l’article français même (Le Huelgoit) à partir de 1630. En breton d’aujourd’hui, la version officielle retenue par le Conseil Général du Finistère dans les définitions du bilinguisme, dit an Uhelgoad. En toponymie toutefois, surtout dans les lieux riches en histoire antique, de claires interprétations masquent souvent des termes devenus incompris ou volontairement déformés : c’est le cas, sous l’influence du Christianisme, des noms de divinités ou des traces d’anciens cultes. Sur un site aussi prestigieux que celui de Vorganium, il reste à démontrer qu’un toponyme important puisse signifier une réalité aussi commune que le Haut-Bois.

En fait, il y a quelques failles à la belle unanimité des témoignages concernant Huelgoat. Le Président de Robien, vers 1750, écrit Halgoët, se rapprochant du Helquoit de 1373. A la même époque (1751), la carte de Robert donne Heallegoit. Cela nous écarte quelque peu du sens ordinairement donné au mot. Si de telles formes ne contiennent pas l’idée de hauteur, en des temps où la compréhension du breton était générale, c’est qu’elle n’apparaissait nullement évidente aux yeux des contemporains.

Mais voici plus prégnant : la Carte de Tavernier de 1620 écrit au-dessous de Berrien et à côté de la forêt, Sualgoit. Pour juger de l’intérêt de cette écriture,il faut savoir que le S initial du celtique s’est habituellement transformé en H en breton. Dans ces conditions, Sualgoit apparaîtrait bien comme l’ancêtre du Huelgoat, fossilisé en quelque sorte comme il arrive souvent en toponymie. Mais alors les deux premières syllabes du mot ne peuvent signifier la notion d’élévation, laquelle se dit Uxellos en celtique, d’où exactement uhel en breton.La mention de Tavernier, à une époque où des archaïsmes se manifestaient encore dans la langue, a l’intérêt de susciter plusieurs idées sur la constitution du toponyme. D’abord, le H de Huel serait bien à sa place et il ne serait pas nécessaire, pour justifier l’orthographe moderne, d’invoquer le déplacement de cette lettre de la médiane à l’initiale, de Uhel en Huel. Il proviendrait ensuite, comme nous venons de le dire et comme il est de règle en breton, d’un S celtique. Enfin, les deux voyelles U et A, se trouvant, dès le moyen âge, au contact l’une de l’autre, évoquent la chute probable d’une consonne situées entre elles.

Ceci nous conduirait à un celtique hypothétique

Su + consonne + al (ou el) + o final + ceton (bois)

La consonne disparue peut ordinairement dans cette situation être un D, mais un G qui, d’abord aspiré en H, est ensuite annulée dans la prononciation. Un tel raisonnement nous conduit donc sans heurt à un celtique *Sugeloceton. S’il est impossible de démontrer que c’est là l’équivalent d’un *Sukeloceton, il n’en reste pas moins que la suggestion est troublante. Quant au nom propre du Géant de Huelgoat, tel qu’il a été transmis par la Légende locale, c’est Hok Bras, c’est-à-dire Hok le Grand. La même règle d’évolutionphonétique que précédemment nous permet de penser qu’il s’agit d’un Sok, voire d’un Suk, ce qui nous rapproche considérablement de Sukelos dont seule la première syllabe aurait été conservée.La probabilité d’une présence de Sukellos à Huelgoad se trouve renforcée par le fait qu’aux portes même de la Ville, on entre dans le Monde d’en-bas. En remontant la petite vallée du Fao sur quelques kilomètres, on parvient à Brennilis et au Marais de Brasparts, celui qu’on appelle le Yeun Ellez et qui est traditionnellement la Porte des Enfers et le domaine de l’Ankou. Là s’ouvre le Youdig, l’abîme sans fond par lequel notre monde communique avec celui des divinités chtoniennes : c’est là qu’un recteur très spécial jetait naguère sous l’apparence d’un chien noir, les âmes dont on voulait débarasser notre univers. Ce faisant, il n’agissait pas autrement que la Princesse Ahès au Gouffre du Huelgoad ou que les druides de Manchester à Lindow.  Gwenc'hlan Le Scouëzec Arthur, roi des Bretons d'Armorique Le roi des Pierres


 

Le nom de Huelgoat a été donné par Geoffroy de Monmouth concernant un ancien nom de la ville d'Exeter, capitale de la Domnonée insulaire: Kaerpenhuelgoat.


Le Huelgoat: serait Le bois du ROI  par MARIKAVEL.

Ma version au regard de mes recherches serait aussi ,non pas celle officielle du haut bois serait celle du bois de la sorcière  qu' on retrouve dans le Hellgoat par De Robien  en 1756 et le Helquoit 1373 de l' ordonnance de Du Guesclin. HEL vient de helle qui désigne une sorcière en vieux français..La sorcière n'est autre que AHES ,la géante ,la mythique Déesse des Osismes la parédre des Dioscures ( Lugos et Cernunnos)  qui est la Genèse des légendes huelgoataines et du culte marialle de Notre Dame des Cieux.

Le Huelgoat était un lieu dit, puis une trêve de la paroisse de Berrien  qui serait  Vorganium , la capitale des Osismes de la Gaule indépendante , non pas  Carhaix-Plouguer, la ville jumelle  économique et antagoniste du Huelgoat tout proche. L' origine du nom Vorganium viendrait  de vorgan =  la gorge ,le Gouffre du Diable .Le  V primitif gaulois a évolué en B pour Berrien .Le gouffre du Diable d' Huelgoat aurait donné son nom à la capitale des Osismes. Il est la porte des enfers ou le puît sacré des celtes, comme est  Forc'han  le village de Brennilis qui est la porte des Enfers des marais du Yeun-Elez, aujourd'hui sur l'emplacement de la centrale nucléaire EL4 désaffectée . Le nom de Forc'han (le V ici a évolué avec le temps en F)  serait aussi un Vorganium.

Carhaix-Plouguer ne serait que la garnison de légionnaires romains d'un camp retranché de Babaorun,Aquariun,Laudanum et Petitbonum D'Asterix le gaulois. Le continuateur de la lutte contre les romains après la défaite d'Alésia ,Dumnacos chef des Andes (Anjou),trouva un refuge et se cacha avec succès chez les Osismes .On peut avancer que  l' oppidun du camp d'Artus  a servi de retranchement aux Osismi pour ces derniers combats et la carte de repartition de certaines monnaies osismes montre bien l'accumulation de découvertes de billon dans la zone des monts d'Arrée ;ces monnaies sont les plus récentes du monnayages de ce peuple ,elles sont contemporaines de la guerre des Gaules. Le mythe  primitif  de la légende du roi Arthur ne serait -il pas Dumnacos. ce roi gaulois pourfendeur de romains du huitième livre qui décrit les derniers combats de 51 av. J.-C. et la situation en Gaule en 50 av. J.-C. des Commentaires sur la Guerre des Gaules  ?

Certains prétendent aussi que le nom provient d'un ancien "Velchoat" ou "Velgoêt" qui se traduit "Vieux Moulin", allusion au Moulin du Chaos qui se trouve à la sortie du Lac.


    

Un des  abris- sous roche du Paléolithique supérieur

  Les archéologues ont fouillé durant l'été 2011, un abri-sous-roche dans la vallée de Kerbizien. Entre douze et cinq mille ans avant notre ère, à la fin du paléolithique et au mésolithique, il a accueilli des groupes de chasseurs qui y ont laissé un outillage abondant. Il constitue une source importante d’informations sur ces périodes lointaines.

Une campagne LIDAR (laser aéroporté qui identifie les micro-reliefs du terrain) a permis d’en savoir plus sur le riche patrimoine historique et archéologique de la forêt.du  Huegoat Complétée par une campagne de prospection sur le terrain, ce travail a permis d'identifier 13 sites et structures sous couvert forestier qui seront désormais pris en compte dans la gestion de ce massif.

De nombreux vestiges mégalithiques (menhirs, dolmens, tumulus,  stèles-gauloises  ainsi que des souterrains armoricains  et  des pierres à bassins et des rochers sculptés de cupules alignées ,

 

La plus grande concentration de groupements de tumulus et de tombes de l' âge du fer (2000-1200 ans av J.C ) en Europe se situent  sur le bassin versant de la rivière d'Argent (Ar Glandonnen) , encore un signe du sacré des chaos cyclopéens du massif granitique du Huelgoat.(le menhir de Kerampeulven date aussi de cette époque.)

  Dès l'Antiquité l'excellence de la situation du pays de Berrien- Huelgoat au point de vue stratégique et économique n'échappe pas aux peuplades armoricaines: il est attesté  qu' au Vieux-tronc (Ar Heff- koz ) était  l'ancien carrefour  de la voie gauloise (ar hent-meur) Ancenis -Angers- reliant Rome à Landerneau ( ancienne nationale 164) ( aujourd'hui  ici  elle est appelée axe Lorient  Roscoff  , aux chemins  qui traversent les Monts d'Arrée  en passant  par  le bourg du Huelgoat  à l' abbaye du Relecq en Plouneour-menez  .(le chemin d' Ahés=( ar hent-Ahes) . qui relie  le Centre  Bretagne aux côtes maritimes nord et sud, permettant la traversée de la péninsule Armoricaine  pour aller de la Manche ( l' Aber -wrac'h) vers les côtes de la Cornouaille . Il ne passait pas  par le carrefour gallo-romain de Carhaix  mais autour du  camp d'Artus", un vrai oppidum, celte du type "murus gallicus non  pas gallo-romain comme il est dit  sur le site brein  institutionnel  de l' Office du tourisme  


Au XVIe siècle, Eguiner Barou parle d'une géante Aha  : "// se trouve dans le comté de Cornouaille en Bretagne Armoricaine une ville close, appelée d'après une femme géante^, Aha, du nom de quer-Ahez, ce qui signifie la ville d'Aha

 Le toponyme caraes ,on le trouve ici ,c'est  Karhaes Vihan ,le nom du village déserté et il est situé à proximité du passage de pierres  aujourd'hui disparu de la voie Royale.Ce terme désigne sans doute un karr(eg)-Aès, les rochers d'Aès, ce qui nous conforte dans l'idée de filiation entre le Gewr etAès.

 Des scories de réductions  par fusion du minerai de la  mine de Berrien- Huelgoat  rétrouvées  en 1999  ont été datées par thermoluminescence  de la période gallo- romaine . )

Cette découverte explique la richesse de la cité deVorgium gallo-romaine de Carhaix-Plouguer son aqueduc et ses villas aristocratiques ?

.La présence de nombreux filons de surface de fer (Plouyé)  d'étain et d' argent natif, de chlorure et de bromure d'argent, .(ce minerai était appelé « merde d'oie ») et non pas l' argent du minerai de  plomb- argentifères  inexploitable techniquement  jusqu' au XVII siècles  avec l' apparition des pompes hydrauliques  et du fourneau à réverbère et de pépites d'or dans les rivières qui furent très tot exploitées  . Pour en témoigner , comme  l'utilisation  des remblais de terre calés par des poutres de bois, croisées entre elles et fixées par des fiches de fer lors de la construction du Camp d'Artus et la découverte de morceaux d'un grand vase d'or trouvé à Toull ar c' hoad au XVIII siècles . L'oppidun du Camp d' Artus n'est  toujours pas classé au répertoire des Monuments historiques comme le menhir  du Cloitre qui n'était pas classé en 1978 ce qui a permis une construction d'une maison dans son champ , avec l'accord appuyé de la municipalité communiste de cette époque à la préfecture.

On a longtemps pensé que les Osismes, (peuples gaulois de la confédération d' Armorique, sans roi et sans capitale mais dirigés par un sénat de Machtierns  localisés à l'extrémité de la péninsule bretonne, vivaient sous la dépendance de leurs puissants voisins du Morbihan. les Vénétes Or, les données récentes de l'archéologie soulignent au contraire la prédominance des Cités des Osismes, qui maîtrisait le trafic maritime entre l'Atlantique et la Manche ainsi que des gisements de métaux précieux. Elles contrôlaient un vaste territoire, comprenant le Finistère, ainsi que l'ouest du Morbihan et des Côtes-d'Armor.

Le grand sanctuaire celte des pierres de Berrien -Huelgoat, serait il  en  fait la capitale mythique de la confédération des peuples gaulois armoricains ,comme est Paris pour la grande Gaule et Tara pour l'Irlande.?
Le site fut il abandonné après la conquête romaine?  Le pouvoir économique s'est bien déplacé sur le site de Carhaix que vers le milieu du premier siècle après JC non loin de là. Mais c'est seulement au début du III siècles que Carhaix fut une grande ville lorsque les gaulois et ses citées eurent la citoyenneté romaine et purent ainsi maîtrisés leurs destinées. A la fin du IV siècle ,il ne restait déjà que des ruines de cette cité.  Les cités non dotées d’un évêché étaient abandonnées au profit des cimetières extérieurs où étaient fondées de  nouvelles églises .D' où la création de la paroisse de Plouguer qui prouve  bien que Carhaix n' a jamais été  un sanctuaire ni la capitale  de la civitas des Osismes.
Le statère d' electrum des Osismes découvert au  Huelgoat.

Le nom de  Vorgium est inscrit sur la borne millaire du C'hra en Mael-Carhaix: "" À l'empereur César LuciusSeptimius Severus, pieux,obstiné, Auguste, grand vainqueur des parthes arabes et des parthes adiabènes,grand vainqueur des britanniques, grand pontife, père de la Patrie,détenteur de la puissance tribunitienne pour la ? fois, acclamé imperator pour la ? fois, fait consul pour la ? fois, fait proconsul pour la ? fois,6 lieues"" depuis Vorgium.

Elle était à flanc de montagne et son magnifique panorama sur mes Monts d' Arrée!  sur la voie gallo-romaine  entre  le C'hra et Ménez- Roscoajou   allant de Carhaix-Plouguer  à la borne millaire aujourd'hui disparue du carrefour du sanctuaire de  Notre Dame de  Kerhir.  Ce n'était pas pour rien que les hommes ont érigé là cette pierre de granite au pays des ardoisières . Elle n'est pas une borne kilométrique  mais  une borne sacrée  qui protègait  des mauvais esprits des chemins en lui donnant une offrande et en lancant une pierre sur celle çi , elle devait indiquer  le sacré aux passants  venant de l'Est en voyaient apparaître dans le ciel couchant du soleil   le bout du monde  le  pays des morts    la Terre des Teuss des Monts d'Arrée  et son grand sanctuaire des géants pétrifiés en pierre et ses entrées des enfers ! 

. Soit en lieue gallo-romaine 2,223 km, soi 13 km , on y a bien la distance pour que les carhaisiens affirment que Vorgium est bien Carhaix. Mais  la lieue des gallo- romains de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle des gens, terre à terre,  comptaient  en lieue de temps d'un point à l'autre  en intégrant  l'état de la route  comme nous les automobilistes  et non en distances administratives  comme les romains, . Un piéton Gallo-romain aurait fait sur une route entretenue alors , environ plus de 4.5 km  par lieue d' heure parcourue . 6 heures  c'est environ  27 km  c' est qui la distance du C'ha en  Mael- Carhaix à la borne disparue sur la  grande voie romaine du Vieux tronc An heff-koz qui  déterminait l'entrée du sanctuaire du vrai Vorgium .

http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1955_num_62_1_1979

 
Les gaulois vénéraient les rochers, les grottes et les eaux souterraines  .Berrien avec son Gouffre, ses cathédrales de pierres et son Oppidun  pouvait qu' être ce  Nematon ,le sanctuaire druidique et ce haut lieu des  assemblés annuelles culturelles  politiques et judiciaires  des cités des Osismes romanisés  jusqu'à ce que le christianisme devint religion officielle de l 'Empire Romain. Vers 390 d'après les légendes chrétiennes carolingiennes .Quimper-Corentin  devient évêché et non pas  la ville de Carhaix  gallo-romaine  qui était à cette époque que des ruines. Vorgauim  la capitale des Osismes ne peut pas être Carhaix mais le sanctuaire païen  d'Ahés du  pays" de Berrien . .   
 

La place du Huelgoat évoque bien un forum romain et son temple qu'est  aujourd'hui l' église dédié à Saint Yves . En 1840 dans l'église se trouvaient les représentations gallo-romaines  d' HERCULE ,de Sol Invictus et de l' ISIS gréco-romaine( les représentations des trois grands concurrents païens du christianisme du III siècles ) sur des bas reliefs d'un lutin de lecture ,datant du Moyen-âge ,aujourd'hui disparu.

 

Lors de l' immigration venus de l' île de Bretagne  et l'évangélisation faite par des moines et prêtres bretons il se crée  la communauté religieuse  de Plouenez ( à quelques kilomètres du Huelgoat sur la commune de Brennilis) et la création de fondations monastiques de koad-Guinec (attestation par les gestes des saints de Redon , rédigés vers 869),du Cloitre et de Saint Guinec= saint Gwénolé , le saint de la légende de la ville d'IS .
Très tôt les Comtes du Poher , possédant les fiefs ceux autour du Huelgoat  des pagus de Plouyé  (qui englobait à cette époque les communes actuels de Collorec, Plounévez du Faou ,Chateauneuf du faou , Locqueffret , Brennilis et Landeleau,) , de Poullaouen  et de Berrien  la fortifient lors des invasions normandes; .D'où le nom  de la région de Carhaix ,le  Poher ,Pagus castri , le pays des camps. .Les vicomtes du Poher chassèrent les Normands  de la Bretagne et récupèrent la couronne ducale aux Xème siècles. ( de nombreux villages et lieux portent le nom breton des châteaux de cette époque " sal  )  .Ils cédèrent une partie de leur fief  sur les paroisses de Berrien et Plouyé pour payer leurs dettes  du à leurs participations aux Croisades aux ordres guerriers qui étaient aussi les banquiers des puissants  , ce qui permis  l' implantation de la Commanderie de l'ordre de Saint Jean à La Feuillée propriétaire de ce fief jusqu'à la Révolution-française et on sait que l' aumônerie du Peuliou sur la paroisse de Plouyé  aujourd'hui en Collorec  appartenait aux Templiers  qui devaient avoir d'autres  possessions dans le Poher  . Quand l'Ordre  du Temple fut dissous ,leurs domaines furent redistribuées aux autres ordres religieux ,bien sur, à l'Ordre de Saint Jean  de La Feuillée,  mais aussi  il est possible que  de nombreux villages furent cédés aux Cisterciens du Relec ,à l'ordre du Carmel du Prieuré ducal des Carmes de Rennes pour Saint Herbot et  aux seigneurs du LEON qui ne faisait pas  parti du duché de Bretagne en échange de la terre de Saint Jacques en  Sibiril lors de la fondation de cet établissement sur la cote des terres des fiefs de la paroisse de Plouyé qui appartenaient  avant  au Temple .Ainsi la paroisse de Plouyé devint ainsi une enclave de la sénéchaussée de Lesneven de l' évêché du  Léon dans le Poher et non de la sénéchaussée de Chateauneuf-du-Faou, Le Huelgoat et Landeleau. ²
 
Une ville close
 
Au XVIe siècle, Eguiner Barou parle d'une géante Aha Il se trouve dans le comté de Cornouaille en Bretagne Armoricaine une ville close, appelée d'après une femme géante^, Aha, du nom de quer-Ahez, ce qui signifie la ville d'Aha."
 
La paroisse de Berrien faisait parti de l’évêché de Cornouaille, de la subdivision des diocèses de l’archidiaconé de Poher et de la Doyenneté du Faou. Elle faisait partie de la sénéchaussée  royale de Landeleau - Chateauneuf du faou -Le Huelgoat. Les Ducs de Bretagne  tenaient garnison au Huelgoat qui avait la compétence administrative, financière (fiscale) et judiciaire pour l' ensemble de la barre ducale à son château qui avait le statut de  châtellenie, de place forte ou de ville close du Duché de Bretagne.
En 1565 Huelgoat a perdu son statut  de barre pour Chateauneuf du faou mais  avait gardé sa compétence de Juridiction de brève durée) .
Cette ville close devait être à l'emplacement  actuel de la place du bourg du Huelgoat au canal. En 1844, un voyageur reconnaissait ici des traces d'anciennes fortifications éparses sur le sol et les ruines du chateau ducale (elles sont toujours là ).La forêt domaniale de Saint Amboise  = (Merlin Ambrosius l'enchanteur) est les lambeaux de ce domaine ducale de cette époque.  Il est fait état dans les Romans de la Table Ronde  du moyen-âge du Kastell ar gwibel
 

L' ordonnance  de Du Guesclin  duc de Molina de juillet 1373

  En 1373 (période de troubles  de  la guerre_de_Succession_de_Bretagne et de calamités (la Grande Peste  de (1347 -1352) et  période de grandes famines), Le connétable Du Guesclin   occupe la Bretagne sauf Brest et Auray, pour chassr les occupants  les anglais  débarqués  en  Bretagne en mars 1373 et que le duc Jean IV de Bretagne s'étant enfui en Angleterre ,Du Guesclin   après son échec  du siège  du chateau  de  Brest occupé par les anglais en juillet  1373 , il avait rendu cette ordonnance  pour l'occupation et l' établissement d'une garnison de vingt lances , à ses frais et sans controle de lui  et de l'Etat lors d'un passage en revue des troupes ou montre  sous les ordres d'un de ses capitaines  Guillaume de Kermartin ( De Kermartin  est le nom de famille de  Saint  Yves  le saint patron du  Huelgoat?)  au"château d' Helqoit"

La garnison  de vingt lances du chateau du  Huelgoat dont leurs soldes n' étaient plus payés par le Duc Jean IV de Bretagne  en fuite en Angleterre , il fallait bien  que  Du Guesclin renouvelle leurs soldes pour qu' ils protégent  les fours métalurgiques de la ville close du Huelgoat et son trésor d' argent venant de l'exploitation de la mine tout  proche  .  

Et pourquoi pas la garde du Trésor des Templiers disparu à Paris 66 ans plutôt en 1307 qui était caché  dans ce chateau  ducal  de  Bretagne , hors du royaume de France ,au milieu de nul part , qui était à 10km  de la Commanderie de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem de la  Feuillée et à une journée par la voie romaine au port du chateau ducal de Brest depuis 1237 ! La légende veut que  Du Guesclin  soit  le dernier grand maître de l'Ordre du Temple?

En 1380  lors d'une montre   dans la ville close et son  chateau du  Huelgoat ,Jean IV  Duc de Bretagne  qui  avait  repris la gouvernance du duché  sans l' appui  des anglais  qui redevient  autonome  du Royaume de  France reçut le sermon de fidélité de Eon de Kermellec comme garde du chateau  de la ville close du Huelgoat " durant le bon plaisir de son maitre " ,et comme châtelain à vie des châtellenies du Huelgoat et de Châteuneuf-du-Faou .Les deux charges n'étaient pas identiques.

lors de la   guerre_de Succession de Bretagne, les Anglais  venant du chateau de Brest, occupé par eux de 1342 jusqu'en 1397 ,volèrent le chef de Saint Herbot  dans sa chapelle proche de 6 km du Huelgoat  saint décoré d'argent et d'or ainsi que sa légende et ils les emportèrent en Angleterre".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Montre


En 1425, Jean de Penhoat, amiral de Bretagne et capitaine de Morlaix, reçut du duc Jean V de Bretagne, le droit d’exploiter les mines du Huelgoat.Ce seigneur le fit en cherchant des mineurs allemands .Aux xve et xvie siècles, notamment au temps où François Guillart  s’y intéresse. D’autres indices vont dans ce sens. on construit  au Huelgoat une digue et on aménage un étang, qui servent à mettre en œuvre des machines hydrauliques. La tradition attribue ces travaux à la reine Anne. Dans le rentier domanial de 1540 du Huelgoat, Châteauneuf et Landeleau de 1540, il est également question de mine, citée à huit reprises. Les plus values enregistrées pour les parcelles voisines, adjugées aux enchères par les commissaires réformateurs du Domaine, sont plus fortes que celles des terres où s’ouvrent les puits eux-mêmes, et l’alliance mine-moulin est très recherchée du fait de ces implications techniques sur le traitement du minerai.

François Guillart C’est un personnage de premier plan en matière de recherche de minerais Il apparaît dans l’administration financière bretonne sous la duchesse Anne, avant 1491. Il multiplie les spéculations financières et prend la ferme des ports et havres de Cornouaille, puis toutes celles de Basse-Bretagne, avant d’obtenir celle des brefs en 1509-1512. Il est aussi trésorier des Guerres. C’est en tant que « commis au faict des mignes de Bretaigne » . Il semble appliquer une politique assez rigoureuse puisqu’on le trouve mentionné en 1509 au sujet de la mine d’or trouvée « es parties du dit Kempercorentin », mais il s’intéresse aussi au gisement de Huelgoat six ans plus tard, pour lequel  il se fait livrer du bois, on voit qu’il a pris sa fonction au sérieux, mais son activité minière n’est connue que par trois mandements qui confirment la réalité de l’intérêt porté aux mines du duché au tournant des xve et xvie siècle, et en particulier à celles du Huelgoat. Il meurt avant le 1er mai 1517.  La découverte des mines  d'argent de  Potosi de l'Empire Espagnol  en 1545 aujourd'hui en  Bolivie sonnèrent le glas de l' exploitation de la mine d' argent du Huelgoat  pour les deux cents ans suivants .

 

Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche. Durant près de 60 ans, l'Europe va bénéficier d'un métal précieux qu'exploitait l'État espagnol : l'argent extrait de la montagne dans des quantités colossales alimente les caisses de la couronne espagnole, mais sert ensuite, non à développer l'économie espagnole, mais à payer les fournitures achetées aux autres pays européens au détriment de la production locale, non sans avoir entraîné une forte inflation en Espagne même. L'Espagne sortit ruinée de ce que l'on appelle pourtant aujourd'hui le "Siècle d'or espagnol", tandis que les conditions dans le reste de l'Europe furent propices au développement . La production de toiles de lin et de chanvre  pour l' Espagne a contribué à cette richesse de cet age d'or de la  Bretagne des monumentals enclos paroissiaux  ...

Lors de la Révolte du papier timbré :  le  chateau de la  Haye les Jacques saccagèrent et l’incendièrent en  aout 1675 et que, sur ses ruines, on éleva le manoir actuel.

  

 C'est à partir du  (XVIIIe) qu'on peut parler de la reprise de l'exploitation industrielle du minerai de plomb-argentifére  de Berrien  Pour alimenter les machines hydrauliques et les laveries des minerais  de la mine La direction  des mines investissa dans l' aménagement  et l' agrandissement de l'étang  du moulin du Chaos  du  percement  du tunnel du canal de la mine sous le bourg  . Les rues du Général De Gaulle et une partie de la rue du Docteur Jacq furent crées lors de la création de la Nationale 164 vers la  Gare  par le remblaiement  de l'ancien canal au  niveau du carrefour de la Place  sur le cadastre Napoleonien  le Pont du Four .   Le Canal de la mine  aujourd'hui alimente la centrale hydraulique de la mine.

En grande partie oubliées, les mines de Bretagne ont connu leur heure de gloire,au XVIIIe siècle, quand on venait de l’Europe entière à Huelgoat-Poullaouen, admirer les méthodes d’extraction du plomb argentifère

    Longtemps trêve de Berrien, Le Huelgoat ne devient paroisse qu'en 1591 mais toujours sous la trèviallle de Berrien (couvant plus de 10000 hectares, les communes  actuels de Botmeur, encore Locmaria,Le Huelgoat .C'est pourquoi le registre paroissiale des naissances était à l' église de Berrien de ce fait l' ancêtre  de Jack Kerouac fils d'un notaire et avocat de la barre du Huelgoat  était né à Berrien 

http://kerouac.monsite-orange.fr/

* J.B. Ogée (1780) : Huëlgoat; l'une des trêves de la paroisse de Berrien; à 9 lieues 3/4 au N.-E. de Quimper, son évêché; à 32 lieues 5/4 de Rennes, et à 6 lieues de Morlaix, sa subdélégation. Cette trêve relève du roi; les ducs y avaient jadis un fort château. C'était une ville murée, qui a été détruite, et ne forme aujourd'hui qu'une petite bourgade, environnée de la forêt de son nom, qui appartient an roi. Il s'y tient un marché le lundi.

Le châtelain  de la ville du Huelgoat était  le duc de Bretagne  puis son successeur le roi de France La ville était administrée  par son procureur de la sénéchaussée de Chateauneuf-du-Faou, Le Huelgoat et Landeleau   . C'est pourquoi, il y avait  une halle marchante sur la place ,  des  hermines et des fleurs de lys sur les vitraux de l' église et la chapelle. des Cieux. La  Chapelle côté de l’épître de l' église est dédiée à  Saint-Louis  , saint patron des rois  de  France.

Nous ignorons quelle est celle qui était dite " foire du Relecq " ; en tout cas, voici quelle était l’origine de cette appellation.  Une lettre de Jean V, du 23 Janvier 1423, constate que, depuis longtemps, les religieux du Relec avaient reçu des anciens ducs le droit de prendre du bois dans la forêt de Lestrezec au Huelgoat, " entre l’arbre appelé l’arbre chargeresse et la grange de ladite abbaye qui est du côté devers Morlaix, pour la réédification de leurs bâtiments ; néanmoins, un garde forestier avait saisi la cognée d’un des ouvriers travaillant pour les religieux et l’avait mise en gage de vin en une taverne ; mais Eon de Kermellec, lors châtelain de Uhelgoat, se saisit du manteau du garde forestier pour retirer la cognée donnée en gage au tavernier ". Par sa lettre, le duc confirme ce droit, ainsi que le droit de pâture pour les bêtes de l'Abbaye, quoique les titres en aient été détruits lorsque " le dortoir de la dite abbaye avait été arzs ", et ajoute que ces droits avaient été octroyés aux moines " en récompense d’une foire qu’ils avaient en ladite abbaye, laquelle l’un de nos prédécesseurs, duc de Bretagne, fit tenir au Huelgoat, et qu’on appelle foire du Rellec " » (P. Peyron).


Mémoire présenté le 25/08/1784 à Monsieur du Couédic, Grand Maitre des Eaux et Forêts : La dernière vente de futaie se fit en forêt pour l'ordonnance de 1780 de sorte qu'elle est à présent sous taillis de différents âges qui n'ont ni vigueur ni hauteur mais rampants surtout la partie de l'ouest exposée aux vents de l'étang est totalement dénué de bois. Les arbres de réserve comme corniers sont presque tous morts en cime et au corps étant pour la plupart dénués d'écorce.

Dictionnaire historique & géographique de Bretagne de Marteville et Varin (1863) "M. de la Boissière nous a communiqué le fait suivant : Un jour qu'il y avait foire ""au  Huelgoat le 25 juin 1783,"" en Berrien, un brouillard très-épais s'éleva dans un vallon qui traverse l'un des deux chemins qui aboutissement au bourg. cependant un certain nombre de personnes n'hésitèrent pas à continuer leur route; mais quand le brouillard fut dissipé, on retrouva les cadavres de dix-sept d'entre elles qui avaient été asphyxiées.

L' acide sulfurique et l'acide fluorhydrique  présent dans ce brouillard acide du volcan islandais Laki attaquant le système respiratoire  était  mortel et en acidifiant  le sol est mortel aussi pour la végétation et les arbres  comme ceux de la vallée du Lac du  Huelgoat   Ce n'est pas une légende locale .? c' était un fait historique du 8 juin 1783 au 7 février 1784 est marqué par les éruptions du volcan islandais Laki et qui est resté dans les mémoires comme une « annus mirabilis »

23 000 morts recensés dans l' été 1783 en Angleterre. Ce nuage mortel  poussé par les vents venant de la  Mer du Nord fut aussi observé à Londres et Saint Petersbourg ce 25 juin 1883 et le 26 juin 1883 à  Lisbonne

https://www.dailymotion.com/video/x15gfih

. http://www.unicaen.fr/histclime/laki.php http://www.gisclimat.fr/sites/default/files/Laki.pdf

http://lodel.irevues.inist.fr/pollution-atmospherique/docannexe/file/4503/l222_01_roussel_jp.pdf


Après la Révolution de 1789 Le Huelgoat  perdit le statut de sénéchaussée et de ville royale ,elle devient une commune et le Chef Lieu de Canton (Le Huelgoat, Plouyé,Locmaria-Berrien,La Feuillée,Berrien,Botmeur, Scrignac et Bolazec ) . Son développement commence surtout au XVIIIe, au moment de la grande activité de la mine de 1735 à 1867 et à sa place aux marchés aux bestiaux .Avant la Révolution la  grande paroisse de Berrien  était  peuplé de plus de 3500 habitants  autant que celle de Poullaouen. Les paroisses réunies Carhaix  Plouguer à cette époque n' avaient que 2500 habitants   . En 1836, c'était une petite ville de 1171 habitants  ,la ville de Carhaix avait que 1984 habitants.

  La grande famine de l' hiver 1847  Au Huelgoat, sur ordre du maire, une dizaine de paysans remontés arrêtent le conducteur d'une charrette de blé noir, le jette à terre et s'en retournent avec les sacs.


 Puis les mines se sont arrêtées en 1873. ( sans emploi les mineurs ainsi que leurs familles  émigrèrent en Anjou dans les carrières d' ardoisières de Trélazé ,dans le Limousin et jusqu' aux Etat-Unis en Pennsylvanie  j'ai dans ma famille de coté de Poullaouen une de mes parentes qui était la gouvernante  de la maison  des Rockefeller).  Le tourisme avec la venue du chemin de fer en lors de la création de la ligne Morlaix-Carhaix en 1892,de nombreux hôtels se construisirent  où les Anglais et les bourgeois prenaient  leurs vacances, ainsi que de nombreux peintres de l 'école de Pont-Aven  dont Sérusier  Verkade Ballin .

L'écrivain Victor Segalen , auteur Des immémoriaux  et de Stèles est trouvé mort  au kastell-guibel en 1919,il est enterré au cimetière du Huelgoat.

En 1914, on y trouvait autant d'hôtels au Huelgoat qu'à Camaret. C'était un centre d'excursions important. Le guide Joanne y consacre 6 pages contre 3 à Camaret.

Le périodique « La Bretagne touristique » 26 consacreson numéro 40, de 1925, au développement touristique de l'intérieur de la Bretagne en choisissant comme exemple la région du Huelgoat soulignant que le bourg n'offre pas lui-même un vif intérêt ; « c'est le vieux village cornouaillais qui a su pour recevoir les visiteurs faire un peu de toilette ».Le pardon, qui a lieu le premier dimanche du mois d'août, très fréquenté par les touristes, est pittoresque et brillant. Le charme du Huelgoat tient alors beaucoup à l'ensemble prestigieux de ses promenades

En 1923, le thème de la « semaine touristique » organisée par la Fédération des Syndicats d'Initiative de Bretagne pour les journalistes parisiens est consacré à l'intérieur du Finistère. La même année, un syndicat d'initiative se crée au Huelgoat sousl a présidence de son maire communiste Louis Lallouët . Son but est de faire valoir le Huelgoat  et ses environs, d'améliorer les moyens d'accès aux divers sites et de jalonner les sentiers de la forêt.

 

Le temps des jeunes guides des chaos et de la  Roche tremlante

https://www.facebook.com/philippe.leborgne/posts/3142745405800067

Les Jeunes guides du Huelgoat au «Ménage de la Vierge» L escalier de la Vierge et la silhouette dans la Rivière d Argent On distingue des ustensiles de cuisine : un chaudron, une marmite, l ' écuelle une cuillère ,une casserole , une louche, une baratte à beurre un soufflet et pour terminer le parasol ou le parapluie selon le temps et n oubliez pas le guide »,


Collection personnel  droit réservé

Le maréchal  Foch  et notre maire , le  premier maire élu communiste en France en 1919:  Louis Lallouët

En septembre 1921 Il avait eu lieu au Huelgoat même, la première Assemblée de culture bretonne  , de chants de musique et de danses devant le maréchal Foch et André Le Troquer. ministre des Travaux Publics. Elle avait été organisée par les Syndicats d'Initiative et le Collège des Bardes. Il y eut le samedi soir un grand festnoz, le dimanche ,des concours de danses et de chants kan-ha-diskan où Catherine Guern s’illustra pour la première fois . C'est en cette occasion que Louis Le Bourhis, de Quimper, eut l’idée d'organiser la Fête des Reines de Cornouaille. La première fête des reines eut lieu en 1923. Années après années, la Fête des Reines est devenue Fêtes de Cornouaille en 1934.


 Jean Moulin Le plus jeune sous-préfet de France, nommé pour succéder à Philippe Duvard, arrive à Châteaulin le 2 février 1930. entreprend une visite au Huelgoat  fasciné par les paysages qu'il surnomme "la Savoie de la Bretagne

 


 Lors du Front populaire en 1936  Manif de l'ensemble des ouvriers  des carrières au  Huelgoat


  La Place le 7 juin 1944

Lors de la libération de la Bretagne  ,(en  début août 1944 )et de la percée éclair vers Brest par les Américains de Patton , le 5 août 1944 les paras allemands du général Ramcke tiennent Le Huelgoat pour retarder les américains pendant que les travaux défensifs à Brest se poursuivent .les bois environnants fourmillent de positions allemandes, les américains ne parviennent à percer qu'après d' intenses combats. Les paras allemands, presque encerclés, brisent l’étau  qui les enserré et s'échappent vers Brest qui  de ce contre-temps ne fut libérer que le 20 septembre 1944. U n jour noir pour  Le  Huelgoat.  Ce 5 août 1944.


 

Les carrières de granit .les hôtels et le marché aux bestiaux constituaient principalement les activités du Huelgoat, surtout à partir des années 1896 jusqu'à les années 1960. L’exode rural, l’automobile et le coût de la pierre de taille sont  à l' origine du quasi -disparition de celles-ci. C'est la maison de retraite le plus gros employeur. Huelgoat est un pays de retraités .Les citadins, dont beaucoup de langue anglaise  s'y installèrent pour y travailler  (artisans, artistes, restaurants, cafés, maisons d’hôte, salons de thé etc. mais ils végètent.)Malgré qu'on est dans une région qui a des atouts grâce à ses sites extraordinaires mais hélas où il pleut  presque toujours l’été ils, ne peuvent pas dégager un revenu grâce aux touristes et doivent arrêter leurs activités. (Les seuls commerces et les entreprises viables ici, ce sont ceux qui travaillent essentiellement  avec les bretons Je vous recommande de  lire ce livre.  Gwenc'hlan Le Scouëzec ARTHUR, ROI DES BRETONS D'ARMORIQUE


                                


                                             

le chaos d Huelgoat