An Uhelgoad Le Huelgoat
Au XVIe siècle, Eguiner Barou parle d'une géante Aha Il se trouve dans le comté de Cornouaille en Bretagne Armoricaine une ville close, appelée d'après une femme géante^, Aha, du nom de quer-Ahez, ce qui signifie la ville d'Aha."
J.B. Ogée (1780) : Huëlgoat; l'une des trêves de la paroisse de Berrien; à 9 lieues 3/4 au N.-E. de Quimper, son évêché; à 32 lieues 5/4 de Rennes, et à 6 lieues de Morlaix, sa subdélégation. Cette trêve relève du roi; les ducs y avaient jadis un fort château. C'était une ville murée, qui a été détruite, et ne forme aujourd'hui qu'une petite bourgade, environnée de la forêt de son nom, qui appartient an roi.
L'armoirie de la ville du Huelgoat
Les véritables armoiries de la ville du Huelgoat sont identiques à celle de la ville de Brest .
non celui du blason qu' affichent aujourd'hui nos institutions républicaines. .La préfecture du Finistère avait imposé celui du blason actuel au chevreuil de notre commune dans les années 1965.
C'est un édit de novembre 1696, suivi d'un second en décembre 1697, qui rendit obligatoire l'enregistrement des armoiries des villes moyennant une redevance et alla jusqu'à imposer aux maires le port d'armoiries liées à la fonction mais fort onéreuses ! Or la ville du Huelgoat
avait ses armoiries de ville royale , elles sont toujours là et elles sont sur le vitrail central de notre église dédiée à Saint Yves et aussi à Saint Louis ( occulté à la Révolution!) .
Elle était une juridiction et un fief royal dirigé par un de représentant du Roi un prévôt royal qu' on l' appelait ici le Procureur qui faisait office de maire , la ville du Huelgoat était de ce fait exempte de payer cette taxe. Le carrefour de l' entrée du Huelgoat vers Morlaix et vers l' abbaye du Relec s' appelle la Croix du Procureur .
Depuis la nuit des temps , nous gens du bas peuple du Huelgoat ,notre emblème est le sanglier comme était celui des gaulois qui étaient aussi les fondateurs de notre ville .
Les huelgoatains sont appellés les sangliers !
Comme les archives de la châtellenie et de la barre ducale du Huelgoat ont été détruites lors des guerres de la ligue à la fin du XVI siècles, il faut chercher ailleurs des traces écrites sur notre passé .
C'est la première fois qu'on site Le Huelgoat en 1288, non pas dans les archives du clergé, mais dans celles du Duché de Bretagne dans un acte administratif (Huelquoet ou Huelcoyt) sous le règne du duc de Bretagne Jean II . puis dans le compte des dépenses pour l'exécution du testament de Jean II Il est le vrai fondateur de la ville du Huelgoat et de sa châtellenie ducale après l' achat en 1276 par son père Jean I er Le Roux à Hervé IV de Léon de ses possessions en Cornouailles.
Les ducs agissent directement ou indirectement sur la vie économique. . Le compte des dépenses pour l'exécution du testament de Jean II duc de Bretagne en 1302 nous révèle cet interventionnisme. On y trouve en vrac l'agrandissement de l'atelier monétaire de Nantes, la construction de ponts (Nantes, Auray), la création d'une place, d'un marché et de rues (Guingamp, Rennes, Le Huelgoat), l'aménagement de douves (Léhon, Lamballe), de moulins à blé, tannerets et à foulons (Le Huelgoat, Plestin, Guingamp, Bubry...), l'aide à la construction de couvents (Guingamp, Ploermel), la reconstruction de tribunaux et de prisons (Concarneau, Le Huelgoat, Châteaulin)... Autant d'actions qui ne peuvent que favoriser et diversifier l'activité économique. Yves Coativy La Bretagne Ducale édition Les universels Gisserot 1999
Carte de la Bretagne ducale indpendente de Robert Guibé cardinal - évêque de Nantes, éditée à Rome en 1507 sous le règne de la duchesse Anne de Bretagne Sur la carte en bas de Morlaix ""BOIT""??
Ce peut qu'être ""COAT ""Notre ville fortifiée ducale du Huelgoat connue à cette époque par sa mine d' argent en exploitation (Helquoit en 1373 )
Robert
Guibé est enterré dans l’église Saint-Yves-des-Bretons de Rome Cette
carte de la Bretagne est la plus ancienne qu' on connaît il y a eu
aucune autre avant ! Elle est la seule carte du duché de Bretagne
Cette fortune de Jean II en argent monétaire peut que de venir de l' exploitation des mines d' argent et d'or du Huelgoat
Jean II n'avait pas seulement ramené des pays Islamiques que des moines réfugiés dont notre Saint Herbot mais aussi le secret de la fabrication de la poudre noire pour exploiter par explosion les veines de quartz contenant de l'argent natif , de l'or natif, du chlorure d' argent et du bromure d'argent, .ce minerai était appelé « merde d'oie » qui est sous forme de terre rouge de sa mine du Huelgoat .
http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle124/La_MAmoire_des_Ducs_de_Bretagne_.pdf
Le vrai nom de ma ville natale sur le cadastre Napoléonien :C' est Le Huelgoat
L' origine du bourg du Huelgoat est due à sa position de passage pour rejoindre les ports des cotes de la Bretagne , un gué , situé en aval d' une confluence de deux rivières .Une moraine glaciaire et son lac qui faisait office de gué ?
A l' Ere Cénozoïque la vallée du Huelgoat il y avait un glacier et sa moraine comme sur l' Elez à Saint Herbot .Le Lac (lenn lac, stang, un étang en breton ) n'est pas une création de l'homme . Les glaciers sont ils à l' origine des chaos de pierres ?
Le nom du Huelgoat vient du celtique Uxelloceton.
Le Corpus d’Erwan Vallerie donne 22 formes anciennes, de 1288 à 1731 : on y trouve des archaïsmes comme – coyt pour bois, des uhel – et des huel –, voire un Hel – et un Vuhel –, l’article français même (Le Huelgoit) à partir de 1630.
Huelgoit 1306 (testament de Jean II ).Uhelgoet 1371. Helquoit 1373 (ordonnance de Du Guesclin.) Vuhelgoet 1457. Halgovet (Albert Le Grand). Hellgoat .( De Robien )1756 .Heallègoit ,Huellgoet , le Huelgoit sur les cartes de la Bretagne du XVII et du XVIII siècles
Il est indiqué RERCHAIS pour Huelgoat "sur une carte de la Bretagne du XVI siècles .
La version officielle veut que Le Huelgoat soit formé de deux mots bretons: Uhel (haut) et Koad ( bois, forêt ) . Le Huelgoat voudrait donc dire en français "la haute forêt .,bien que le bourg soit dans une vallée encaissée .( le nom forêt, au moyen-age ne désignait pas des bois ,la forêt est un terme administratif : une réserve seigneuriale gérée par un régisseur ,le forestier, ( le sheriff en Angleterre) destinée à la chasse des possédants et aussi en breton un délassé près du chateau seignieurial , un squad rural de serfs . )
Le site de l' oppidun " le camp d 'Artus" (Kastell-Artus) surplombant le bourg s' appelle le Coz Huelgoat = le vieux Huelgoat. ( oppida nom latin ,signifie en français un lieu élevé soi une forteresse ). Uhel ,la hauteur, il faut le prendre ici dans le sens de tête, de chef, de forteresse ,de capitale etc, et koad " bois " , le bois du Roi, le sanctuaire,soi la ville haute des bois . Il n'était pas ici le siège d'une royauté réelle mais plutôt un site consacré à des rites royaux ou encore un concept essentiellement mythique. De ce fait,l'autre ville basse mythique du Roi, près de la mer, Ker IS serait alors la résidence d'été du roi Gradlon.?
Le mystère entoure l' origine et la signification de ce nom de ce lieu. En 1620 sur la carte de Tavernier au dessous de Berrien et à coté de la forêt,il est mentionné ,Sualgoit. L'hypothèse de Gwenc'han Le Souezec ,le S primitif gaulois a évolué en breton moderne un H, ce nom viendrait du gaulois Sok diminutif du dieu Sucellos , soi Sukeloceton (le bois de Sucellos avatar de Cernunnos . Au cours des temps., les mythes et les attributs de la mort de notre divinité gauloise nous ont donné les légendes de l'Ankou et Merlin l'enchanteur. Le géant des légendes du Huelgoat s'appelle bien Hok-bras ,ce qui peut confirmer cet hypothèse .
Retour au Huelgoat : le porteur du maillet sacré
Et d’abord, quoiqu’elle paraisse à première vue limpide, l’appellation même de Huelgoat. De uhel, haut et koad, bois, le mot, construit à l’antique, l’adjectif avant le nom, signifierait tout simplement le Haut-Bois. Il est vrai que Uhel s’est écrit et prononcé à l’époque moderne, Huel. Nous remonterions donc à un celtique Uxelloceton.
La plupart des cartes et des textes vont dans le même sens. Le Corpus d’Erwan Vallerie donne 22 formes anciennes, de 1288 à 1731 : on y trouve des archaïsmes comme – coyt pour bois, des uhel – et des huel –, voire un Hel – et un Vuhel –, l’article français même (Le Huelgoit) à partir de 1630. En breton d’aujourd’hui, la version officielle retenue par le Conseil Général du Finistère dans les définitions du bilinguisme, dit an Uhelgoad. En toponymie toutefois, surtout dans les lieux riches en histoire antique, de claires interprétations masquent souvent des termes devenus incompris ou volontairement déformés : c’est le cas, sous l’influence du Christianisme, des noms de divinités ou des traces d’anciens cultes. Sur un site aussi prestigieux que celui de Vorganium, il reste à démontrer qu’un toponyme important puisse signifier une réalité aussi commune que le Haut-Bois.
En fait, il y a quelques failles à la belle unanimité des témoignages concernant Huelgoat. Le Président de Robien, vers 1750, écrit Halgoët, se rapprochant du Helquoit de 1373. A la même époque (1751), la carte de Robert donne Heallegoit. Cela nous écarte quelque peu du sens ordinairement donné au mot. Si de telles formes ne contiennent pas l’idée de hauteur, en des temps où la compréhension du breton était générale, c’est qu’elle n’apparaissait nullement évidente aux yeux des contemporains.
Mais voici plus prégnant : la Carte de Tavernier de 1620 écrit au-dessous de Berrien et à côté de la forêt, Sualgoit. Pour juger de l’intérêt de cette écriture,il faut savoir que le S initial du celtique s’est habituellement transformé en H en breton. Dans ces conditions, Sualgoit apparaîtrait bien comme l’ancêtre du Huelgoat, fossilisé en quelque sorte comme il arrive souvent en toponymie. Mais alors les deux premières syllabes du mot ne peuvent signifier la notion d’élévation, laquelle se dit Uxellos en celtique, d’où exactement uhel en breton.La mention de Tavernier, à une époque où des archaïsmes se manifestaient encore dans la langue, a l’intérêt de susciter plusieurs idées sur la constitution du toponyme. D’abord, le H de Huel serait bien à sa place et il ne serait pas nécessaire, pour justifier l’orthographe moderne, d’invoquer le déplacement de cette lettre de la médiane à l’initiale, de Uhel en Huel. Il proviendrait ensuite, comme nous venons de le dire et comme il est de règle en breton, d’un S celtique. Enfin, les deux voyelles U et A, se trouvant, dès le moyen âge, au contact l’une de l’autre, évoquent la chute probable d’une consonne situées entre elles.
Ceci nous conduirait à un celtique hypothétique
Su + consonne + al (ou el) + o final + ceton (bois)
La consonne disparue peut ordinairement dans cette situation être un D, mais un G qui, d’abord aspiré en H, est ensuite annulée dans la prononciation. Un tel raisonnement nous conduit donc sans heurt à un celtique *Sugeloceton. S’il est impossible de démontrer que c’est là l’équivalent d’un *Sukeloceton, il n’en reste pas moins que la suggestion est troublante. Quant au nom propre du Géant de Huelgoat, tel qu’il a été transmis par la Légende locale, c’est Hok Bras, c’est-à-dire Hok le Grand. La même règle d’évolutionphonétique que précédemment nous permet de penser qu’il s’agit d’un Sok, voire d’un Suk, ce qui nous rapproche considérablement de Sukelos dont seule la première syllabe aurait été conservée.La probabilité d’une présence de Sukellos à Huelgoad se trouve renforcée par le fait qu’aux portes même de la Ville, on entre dans le Monde d’en-bas. En remontant la petite vallée du Fao sur quelques kilomètres, on parvient à Brennilis et au Marais de Brasparts, celui qu’on appelle le Yeun Ellez et qui est traditionnellement la Porte des Enfers et le domaine de l’Ankou. Là s’ouvre le Youdig, l’abîme sans fond par lequel notre monde communique avec celui des divinités chtoniennes : c’est là qu’un recteur très spécial jetait naguère sous l’apparence d’un chien noir, les âmes dont on voulait débarasser notre univers. Ce faisant, il n’agissait pas autrement que la Princesse Ahès au Gouffre du Huelgoad ou que les druides de Manchester à Lindow. Gwenc'hlan Le Scouëzec Arthur, roi des Bretons d'Armorique Le roi des Pierres
Le nom de Huelgoat a été donné par Geoffroy de Monmouth concernant un ancien nom de la ville d'Exeter, capitale de la Domnonée insulaire: Kaerpenhuelgoat.
Le Huelgoat: serait Le bois du ROI par MARIKAVEL.
Ma version au regard de mes recherches serait aussi ,non pas celle officielle du haut bois serait celle du bois de la sorcière qu' on retrouve dans le Hellgoat par De Robien en 1756 et le Helquoit 1373 de l' ordonnance de Du Guesclin. HEL vient de helle qui désigne une sorcière en vieux français..La sorcière n'est autre que AHES ,la géante ,la mythique Déesse des Osismes la parédre des Dioscures ( Lugos et Cernunnos) qui est la Genèse des légendes huelgoataines et du culte marialle de Notre Dame des Cieux.
Le Huelgoat était un lieu dit, puis une trêve de la paroisse de Berrien qui serait Vorganium , la capitale des Osismes de la Gaule indépendante , non pas Carhaix-Plouguer, la ville jumelle économique et antagoniste du Huelgoat tout proche. L' origine du nom Vorganium viendrait de vorgan = la gorge ,le Gouffre du Diable .Le V primitif gaulois a évolué en B pour Berrien .Le gouffre du Diable d' Huelgoat aurait donné son nom à la capitale des Osismes. Il est la porte des enfers ou le puît sacré des celtes, comme est Forc'han le village de Brennilis qui est la porte des Enfers des marais du Yeun-Elez, aujourd'hui sur l'emplacement de la centrale nucléaire EL4 désaffectée . Le nom de Forc'han (le V ici a évolué avec le temps en F) serait aussi un Vorganium.
Carhaix-Plouguer ne serait que la garnison de légionnaires romains d'un camp retranché de Babaorun,Aquariun,Laudanum et Petitbonum D'Asterix le gaulois. Le continuateur de la lutte contre les romains après la défaite d'Alésia ,Dumnacos chef des Andes (Anjou),trouva un refuge et se cacha avec succès chez les Osismes .On peut avancer que l' oppidun du camp d'Artus a servi de retranchement aux Osismi pour ces derniers combats et la carte de repartition de certaines monnaies osismes montre bien l'accumulation de découvertes de billon dans la zone des monts d'Arrée ;ces monnaies sont les plus récentes du monnayages de ce peuple ,elles sont contemporaines de la guerre des Gaules. Le mythe primitif de la légende du roi Arthur ne serait -il pas Dumnacos. ce roi gaulois pourfendeur de romains du huitième livre qui décrit les derniers combats de 51 av. J.-C. et la situation en Gaule en 50 av. J.-C. des Commentaires sur la Guerre des Gaules ?
Certains prétendent aussi que le nom provient d'un ancien "Velchoat" ou "Velgoêt" qui se traduit "Vieux Moulin", allusion au Moulin du Chaos qui se trouve à la sortie du Lac.
Les archéologues ont fouillé durant l'été 2011, un abri-sous-roche dans la vallée de Kerbizien. Entre douze et cinq mille ans avant notre ère, à la fin du paléolithique et au mésolithique, il a accueilli des groupes de chasseurs qui y ont laissé un outillage abondant. Il constitue une source importante d’informations sur ces périodes lointaines.
Une campagne LIDAR (laser aéroporté qui identifie les micro-reliefs du terrain) a permis d’en savoir plus sur le riche patrimoine historique et archéologique de la forêt.du Huegoat Complétée par une campagne de prospection sur le terrain, ce travail a permis d'identifier 13 sites et structures sous couvert forestier qui seront désormais pris en compte dans la gestion de ce massif.
De nombreux vestiges mégalithiques (menhirs, dolmens, tumulus, stèles-gauloises ainsi que des souterrains armoricains et des pierres à bassins et des rochers sculptés de cupules alignées ,
La plus grande concentration de groupements de tumulus et de tombes de l' âge du fer (2000-1200 ans av J.C ) en Europe se situent sur le bassin versant de la rivière d'Argent (Ar Glandonnen) , encore un signe du sacré des chaos cyclopéens du massif granitique du Huelgoat.(le menhir de Kerampeulven date aussi de cette époque.)
Dès l'Antiquité l'excellence de la situation du pays de Berrien- Huelgoat au point de vue stratégique et économique n'échappe pas aux peuplades armoricaines: il est attesté qu' au Vieux-tronc (Ar Heff- koz ) était l'ancien carrefour de la voie gauloise (ar hent-meur) Ancenis -Angers- reliant Rome à Landerneau ( ancienne nationale 164) ( aujourd'hui ici elle est appelée axe Lorient Roscoff , aux chemins qui traversent les Monts d'Arrée en passant par le bourg du Huelgoat à l' abbaye du Relecq en Plouneour-menez .(le chemin d' Ahés=( ar hent-Ahes) . qui relie le Centre Bretagne aux côtes maritimes nord et sud, permettant la traversée de la péninsule Armoricaine pour aller de la Manche ( l' Aber -wrac'h) vers les côtes de la Cornouaille . Il ne passait pas par le carrefour gallo-romain de Carhaix mais autour du camp d'Artus", un vrai oppidum, celte du type "murus gallicus non pas gallo-romain comme il est dit sur le site brein institutionnel de l' Office du tourisme
Au XVIe siècle, Eguiner Barou parle d'une géante Aha : "// se trouve dans le comté de Cornouaille en Bretagne Armoricaine une ville close, appelée d'après une femme géante^, Aha, du nom de quer-Ahez, ce qui signifie la ville d'Aha
Le toponyme caraes ,on le trouve ici ,c'est Karhaes Vihan ,le nom du village déserté et il est situé à proximité du passage de pierres aujourd'hui disparu de la voie Royale.Ce terme désigne sans doute un karr(eg)-Aès, les rochers d'Aès, ce qui nous conforte dans l'idée de filiation entre le Gewr etAès.
Des scories de réductions par fusion du minerai de la mine de Berrien- Huelgoat rétrouvées en 1999 ont été datées par thermoluminescence de la période gallo- romaine . )
Cette découverte explique la richesse de la cité deVorgium gallo-romaine de Carhaix-Plouguer son aqueduc et ses villas aristocratiques ?
.La présence de nombreux filons de surface de fer (Plouyé) d'étain et d' argent natif, de chlorure et de bromure d'argent, .(ce minerai était appelé « merde d'oie ») et non pas l' argent du minerai de plomb- argentifères inexploitable techniquement jusqu' au XVII siècles avec l' apparition des pompes hydrauliques et du fourneau à réverbère et de pépites d'or dans les rivières qui furent très tot exploitées . Pour en témoigner , comme l'utilisation des remblais de terre calés par des poutres de bois, croisées entre elles et fixées par des fiches de fer lors de la construction du Camp d'Artus et la découverte de morceaux d'un grand vase d'or trouvé à Toull ar c' hoad au XVIII siècles . L'oppidun du Camp d' Artus n'est toujours pas classé au répertoire des Monuments historiques comme le menhir du Cloitre qui n'était pas classé en 1978 ce qui a permis une construction d'une maison dans son champ , avec l'accord appuyé de la municipalité communiste de cette époque à la préfecture.
On a longtemps pensé que les Osismes, (peuples gaulois de la confédération d' Armorique, sans roi et sans capitale mais dirigés par un sénat de Machtierns localisés à l'extrémité de la péninsule bretonne, vivaient sous la dépendance de leurs puissants voisins du Morbihan. les Vénétes Or, les données récentes de l'archéologie soulignent au contraire la prédominance des Cités des Osismes, qui maîtrisait le trafic maritime entre l'Atlantique et la Manche ainsi que des gisements de métaux précieux. Elles contrôlaient un vaste territoire, comprenant le Finistère, ainsi que l'ouest du Morbihan et des Côtes-d'Armor.
Le nom de Vorgium est inscrit sur la borne millaire du C'hra en Mael-Carhaix: "" À l'empereur César LuciusSeptimius Severus, pieux,obstiné, Auguste, grand vainqueur des parthes arabes et des parthes adiabènes,grand vainqueur des britanniques, grand pontife, père de la Patrie,détenteur de la puissance tribunitienne pour la ? fois, acclamé imperator pour la ? fois, fait consul pour la ? fois, fait proconsul pour la ? fois,6 lieues"" depuis Vorgium.
Elle était à flanc de montagne et son magnifique panorama sur mes Monts d' Arrée! sur la voie gallo-romaine entre le C'hra et Ménez- Roscoajou allant de Carhaix-Plouguer à la borne millaire aujourd'hui disparue du carrefour du sanctuaire de Notre Dame de Kerhir. Ce n'était pas pour rien que les hommes ont érigé là cette pierre de granite au pays des ardoisières . Elle n'est pas une borne kilométrique mais une borne sacrée qui protègait des mauvais esprits des chemins en lui donnant une offrande et en lancant une pierre sur celle çi , elle devait indiquer le sacré aux passants venant de l'Est en voyaient apparaître dans le ciel couchant du soleil le bout du monde le pays des morts la Terre des Teuss des Monts d'Arrée et son grand sanctuaire des géants pétrifiés en pierre et ses entrées des enfers !
. Soit en lieue gallo-romaine 2,223 km, soi 13 km , on y a bien la distance pour que les carhaisiens affirment que Vorgium est bien Carhaix. Mais la lieue des gallo- romains de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle des gens, terre à terre, comptaient en lieue de temps d'un point à l'autre en intégrant l'état de la route comme nous les automobilistes et non en distances administratives comme les romains, . Un piéton Gallo-romain aurait fait sur une route entretenue alors , environ plus de 4.5 km par lieue d' heure parcourue . 6 heures c'est environ 27 km c' est qui la distance du C'ha en Mael- Carhaix à la borne disparue sur la grande voie romaine du Vieux tronc An heff-koz qui déterminait l'entrée du sanctuaire du vrai Vorgium .
La place du Huelgoat évoque bien un forum romain et son temple qu'est aujourd'hui l' église dédié à Saint Yves . En 1840 dans l'église se trouvaient les représentations gallo-romaines d' HERCULE ,de Sol Invictus et de l' ISIS gréco-romaine( les représentations des trois grands concurrents païens du christianisme du III siècles ) sur des bas reliefs d'un lutin de lecture ,datant du Moyen-âge ,aujourd'hui disparu.
L' ordonnance de Du Guesclin duc de Molina de juillet 1373
En 1373 (période de troubles de la guerre_de_Succession_de_Bretagne et de calamités (la Grande Peste de (1347 -1352) et période de grandes famines), Le connétable Du Guesclin occupe la Bretagne sauf Brest et Auray, pour chassr les occupants les anglais débarqués en Bretagne en mars 1373 et que le duc Jean IV de Bretagne s'étant enfui en Angleterre ,Du Guesclin après son échec du siège du chateau de Brest occupé par les anglais en juillet 1373 , il avait rendu cette ordonnance pour l'occupation et l' établissement d'une garnison de vingt lances , à ses frais et sans controle de lui et de l'Etat lors d'un passage en revue des troupes ou montre sous les ordres d'un de ses capitaines Guillaume de Kermartin ( De Kermartin est le nom de famille de Saint Yves le saint patron du Huelgoat?) au"château d' Helqoit"
La garnison de vingt lances du chateau du Huelgoat dont leurs soldes n' étaient plus payés par le Duc Jean IV de Bretagne en fuite en Angleterre , il fallait bien que Du Guesclin renouvelle leurs soldes pour qu' ils protégent les fours métalurgiques de la ville close du Huelgoat et son trésor d' argent venant de l'exploitation de la mine tout proche .
Et pourquoi pas la garde du Trésor des Templiers disparu à Paris 66 ans plutôt en 1307 qui était caché dans ce chateau ducal de Bretagne , hors du royaume de France ,au milieu de nul part , qui était à 10km de la Commanderie de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem de la Feuillée et à une journée par la voie romaine au port du chateau ducal de Brest depuis 1237 ! La légende veut que Du Guesclin soit le dernier grand maître de l'Ordre du Temple?
En 1380 lors d'une montre dans la ville close et son chateau du Huelgoat ,Jean IV Duc de Bretagne qui avait repris la gouvernance du duché sans l' appui des anglais qui redevient autonome du Royaume de France reçut le sermon de fidélité de Eon de Kermellec comme garde du chateau de la ville close du Huelgoat " durant le bon plaisir de son maitre " ,et comme châtelain à vie des châtellenies du Huelgoat et de Châteuneuf-du-Faou .Les deux charges n'étaient pas identiques.
lors de la guerre_de Succession de Bretagne, les Anglais venant du chateau de Brest, occupé par eux de 1342 jusqu'en 1397 ,volèrent le chef de Saint Herbot dans sa chapelle proche de 6 km du Huelgoat saint décoré d'argent et d'or ainsi que sa légende et ils les emportèrent en Angleterre".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Montre
François Guillart C’est un personnage de premier plan en matière de recherche de minerais Il apparaît dans l’administration financière bretonne sous la duchesse Anne, avant 1491. Il multiplie les spéculations financières et prend la ferme des ports et havres de Cornouaille, puis toutes celles de Basse-Bretagne, avant d’obtenir celle des brefs en 1509-1512. Il est aussi trésorier des Guerres. C’est en tant que « commis au faict des mignes de Bretaigne » . Il semble appliquer une politique assez rigoureuse puisqu’on le trouve mentionné en 1509 au sujet de la mine d’or trouvée « es parties du dit Kempercorentin », mais il s’intéresse aussi au gisement de Huelgoat six ans plus tard, pour lequel il se fait livrer du bois, on voit qu’il a pris sa fonction au sérieux, mais son activité minière n’est connue que par trois mandements qui confirment la réalité de l’intérêt porté aux mines du duché au tournant des xve et xvie siècle, et en particulier à celles du Huelgoat. Il meurt avant le 1er mai 1517. La découverte des mines d'argent de Potosi de l'Empire Espagnol en 1545 aujourd'hui en Bolivie sonnèrent le glas de l' exploitation de la mine d' argent du Huelgoat pour les deux cents ans suivants .
Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche. Durant près de 60 ans, l'Europe va bénéficier d'un métal précieux qu'exploitait l'État espagnol : l'argent extrait de la montagne dans des quantités colossales alimente les caisses de la couronne espagnole, mais sert ensuite, non à développer l'économie espagnole, mais à payer les fournitures achetées aux autres pays européens au détriment de la production locale, non sans avoir entraîné une forte inflation en Espagne même. L'Espagne sortit ruinée de ce que l'on appelle pourtant aujourd'hui le "Siècle d'or espagnol", tandis que les conditions dans le reste de l'Europe furent propices au développement . La production de toiles de lin et de chanvre pour l' Espagne a contribué à cette richesse de cet age d'or de la Bretagne des monumentals enclos paroissiaux ...
Lors de la Révolte du papier timbré : le chateau de la Haye les Jacques saccagèrent et l’incendièrent en aout 1675 et que, sur ses ruines, on éleva le manoir actuel.
Le nom français menhir c'est Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne qui, le premier, officialise le terme « menhir », dans son ouvrage Origines gauloise qu'il a écrit chez sa sœur au manoir de La Haie qui est à deux kilomètres du menhir du Cloitre.
C'est à partir du (XVIIIe) qu'on peut parler de la reprise de l'exploitation industrielle du minerai de plomb-argentifére de Berrien Pour alimenter les machines hydrauliques et les laveries des minerais de la mine La direction des mines investissa dans l' aménagement et l' agrandissement de l'étang du moulin du Chaos du percement du tunnel du canal de la mine sous le bourg . Les rues du Général De Gaulle et une partie de la rue du Docteur Jacq furent crées lors de la création de la Nationale 164 vers la Gare par le remblaiement de l'ancien canal au niveau du carrefour de la Place sur le cadastre Napoleonien le Pont du Four . Le Canal de la mine aujourd'hui alimente la centrale hydraulique de la mine.
En grande partie oubliées, les mines de Bretagne ont connu leur heure de gloire,au XVIIIe siècle, quand on venait de l’Europe entière à Huelgoat-Poullaouen, admirer les méthodes d’extraction du plomb argentifère
Longtemps trêve de Berrien, Le Huelgoat ne devient paroisse qu'en 1591 mais toujours sous la trèviallle de Berrien (couvant plus de 10000 hectares, les communes actuels de Botmeur, encore Locmaria,Le Huelgoat .C'est pourquoi le registre paroissiale des naissances était à l' église de Berrien de ce fait l' ancêtre de Jack Kerouac fils d'un notaire et avocat de la barre du Huelgoat était né à Berrien
http://kerouac.monsite-orange.fr/
Le châtelain de la ville du Huelgoat était le duc de Bretagne puis son successeur le roi de France La ville était administrée par son procureur de la sénéchaussée de Chateauneuf-du-Faou, Le Huelgoat et Landeleau . C'est pourquoi, il y avait une halle marchante sur la place , des hermines et des fleurs de lys sur les vitraux de l' église et la chapelle. des Cieux. La Chapelle côté de l’épître de l' église est dédiée à Saint-Louis , saint patron des rois de France.
Nous ignorons quelle est celle qui était dite " foire du Relecq " ; en tout cas, voici quelle était l’origine de cette appellation. Une lettre de Jean V, du 23 Janvier 1423, constate que, depuis longtemps, les religieux du Relec avaient reçu des anciens ducs le droit de prendre du bois dans la forêt de Lestrezec au Huelgoat, " entre l’arbre appelé l’arbre chargeresse et la grange de ladite abbaye qui est du côté devers Morlaix, pour la réédification de leurs bâtiments ; néanmoins, un garde forestier avait saisi la cognée d’un des ouvriers travaillant pour les religieux et l’avait mise en gage de vin en une taverne ; mais Eon de Kermellec, lors châtelain de Uhelgoat, se saisit du manteau du garde forestier pour retirer la cognée donnée en gage au tavernier ". Par sa lettre, le duc confirme ce droit, ainsi que le droit de pâture pour les bêtes de l'Abbaye, quoique les titres en aient été détruits lorsque " le dortoir de la dite abbaye avait été arzs ", et ajoute que ces droits avaient été octroyés aux moines " en récompense d’une foire qu’ils avaient en ladite abbaye, laquelle l’un de nos prédécesseurs, duc de Bretagne, fit tenir au Huelgoat, et qu’on appelle foire du Rellec " » (P. Peyron).
Mémoire présenté le 25/08/1784 à Monsieur du Couédic, Grand Maitre des Eaux et Forêts : La dernière vente de futaie se fit en forêt pour l'ordonnance de 1780 de sorte qu'elle est à présent sous taillis de différents âges qui n'ont ni vigueur ni hauteur mais rampants surtout la partie de l'ouest exposée aux vents de l'étang est totalement dénué de bois. Les arbres de réserve comme corniers sont presque tous morts en cime et au corps étant pour la plupart dénués d'écorce.
Dictionnaire historique & géographique de Bretagne de Marteville et Varin (1863) "M. de la Boissière nous a communiqué le fait suivant : Un jour qu'il y avait foire ""au Huelgoat le 25 juin 1783,"" en Berrien, un brouillard très-épais s'éleva dans un vallon qui traverse l'un des deux chemins qui aboutissement au bourg. cependant un certain nombre de personnes n'hésitèrent pas à continuer leur route; mais quand le brouillard fut dissipé, on retrouva les cadavres de dix-sept d'entre elles qui avaient été asphyxiées.
L' acide sulfurique et l'acide fluorhydrique présent dans ce brouillard acide du volcan islandais Laki attaquant le système respiratoire était mortel et en acidifiant le sol est mortel aussi pour la végétation et les arbres comme ceux de la vallée du Lac du Huelgoat Ce n'est pas une légende locale .? c' était un fait historique du 8 juin 1783 au 7 février 1784 est marqué par les éruptions du volcan islandais Laki et qui est resté dans les mémoires comme une « annus mirabilis »
23 000 morts recensés dans l' été 1783 en Angleterre. Ce nuage mortel poussé par les vents venant de la Mer du Nord fut aussi observé à Londres et Saint Petersbourg ce 25 juin 1883 et le 26 juin 1883 à Lisbonne
https://www.dailymotion.com/video/x15gfih
. http://www.unicaen.fr/histclime/laki.php http://www.gisclimat.fr/sites/default/files/Laki.pdf
http://lodel.irevues.inist.fr/pollution-atmospherique/docannexe/file/4503/l222_01_roussel_jp.pdf
Après la Révolution de 1789 Le Huelgoat perdit le statut de sénéchaussée et de ville royale ,elle devient une commune et le Chef Lieu de Canton (Le Huelgoat, Plouyé,Locmaria-Berrien,La Feuillée,Berrien,Botmeur, Scrignac et Bolazec ) . Son développement commence surtout au XVIIIe, au moment de la grande activité de la mine de 1735 à 1867 et à sa place aux marchés aux bestiaux .Avant la Révolution la grande paroisse de Berrien était peuplé de plus de 3500 habitants autant que celle de Poullaouen. Les paroisses réunies Carhaix Plouguer à cette époque n' avaient que 2500 habitants . En 1836, c'était une petite ville de 1171 habitants ,la ville de Carhaix avait que 1984 habitants.
La grande famine de l' hiver 1847 Au Huelgoat, sur ordre du maire, une dizaine de paysans remontés arrêtent le conducteur d'une charrette de blé noir, le jette à terre et s'en retournent avec les sacs.
Puis les mines se sont arrêtées en 1873. ( sans emploi les mineurs ainsi que leurs familles émigrèrent en Anjou dans les carrières d' ardoisières de Trélazé ,dans le Limousin et jusqu' aux Etat-Unis en Pennsylvanie j'ai dans ma famille de coté de Poullaouen une de mes parentes qui était la gouvernante de la maison des Rockefeller). Le tourisme avec la venue du chemin de fer en lors de la création de la ligne Morlaix-Carhaix en 1892,de nombreux hôtels se construisirent où les Anglais et les bourgeois prenaient leurs vacances, ainsi que de nombreux peintres de l 'école de Pont-Aven dont Sérusier Verkade Ballin .
L'écrivain Victor Segalen , auteur Des immémoriaux et de Stèles est trouvé mort au kastell-guibel en 1919,il est enterré au cimetière du Huelgoat.
En 1914, on y trouvait autant d'hôtels au Huelgoat qu'à Camaret. C'était un centre d'excursions important. Le guide Joanne y consacre 6 pages contre 3 à Camaret.
Le périodique « La Bretagne touristique » 26 consacreson numéro 40, de 1925, au développement touristique de l'intérieur de la Bretagne en choisissant comme exemple la région du Huelgoat soulignant que le bourg n'offre pas lui-même un vif intérêt ; « c'est le vieux village cornouaillais qui a su pour recevoir les visiteurs faire un peu de toilette ».Le pardon, qui a lieu le premier dimanche du mois d'août, très fréquenté par les touristes, est pittoresque et brillant. Le charme du Huelgoat tient alors beaucoup à l'ensemble prestigieux de ses promenades
En 1923, le thème de la « semaine touristique » organisée par la Fédération des Syndicats d'Initiative de Bretagne pour les journalistes parisiens est consacré à l'intérieur du Finistère. La même année, un syndicat d'initiative se crée au Huelgoat sousl a présidence de son maire communiste Louis Lallouët . Son but est de faire valoir le Huelgoat et ses environs, d'améliorer les moyens d'accès aux divers sites et de jalonner les sentiers de la forêt.
Le temps des jeunes guides des chaos et de la Roche tremlante
https://www.facebook.com/philippe.leborgne/posts/3142745405800067
Les Jeunes guides du Huelgoat au «Ménage de la Vierge» L escalier de la Vierge et la silhouette dans la Rivière d Argent On distingue des ustensiles de cuisine : un chaudron, une marmite, l ' écuelle une cuillère ,une casserole , une louche, une baratte à beurre un soufflet et pour terminer le parasol ou le parapluie selon le temps et n oubliez pas le guide »,
Le maréchal Foch et notre maire , le premier maire élu communiste en France en 1919: Louis Lallouët
En septembre 1921 Il avait eu lieu au Huelgoat même, la première Assemblée de culture bretonne , de chants de musique et de danses devant le maréchal Foch et André Le Troquer. ministre des Travaux Publics. Elle avait été organisée par les Syndicats d'Initiative et le Collège des Bardes. Il y eut le samedi soir un grand festnoz, le dimanche ,des concours de danses et de chants kan-ha-diskan où Catherine Guern s’illustra pour la première fois . C'est en cette occasion que Louis Le Bourhis, de Quimper, eut l’idée d'organiser la Fête des Reines de Cornouaille. La première fête des reines eut lieu en 1923. Années après années, la Fête des Reines est devenue Fêtes de Cornouaille en 1934.
Jean Moulin Le plus jeune sous-préfet de France, nommé pour succéder à Philippe Duvard, arrive à Châteaulin le 2 février 1930. entreprend une visite au Huelgoat fasciné par les paysages qu'il surnomme "la Savoie de la Bretagne
Lors du Front populaire en 1936 Manif de l'ensemble des ouvriers des carrières au Huelgoat
Lors de la libération de la Bretagne ,(en début août 1944 )et de la percée éclair vers Brest par les Américains de Patton , le 5 août 1944 les paras allemands du général Ramcke tiennent Le Huelgoat pour retarder les américains pendant que les travaux défensifs à Brest se poursuivent .les bois environnants fourmillent de positions allemandes, les américains ne parviennent à percer qu'après d' intenses combats. Les paras allemands, presque encerclés, brisent l’étau qui les enserré et s'échappent vers Brest qui de ce contre-temps ne fut libérer que le 20 septembre 1944. U n jour noir pour Le Huelgoat. Ce 5 août 1944.
Les carrières de granit .les hôtels et le marché aux bestiaux constituaient principalement les activités du Huelgoat, surtout à partir des années 1896 jusqu'à les années 1960. L’exode rural, l’automobile et le coût de la pierre de taille sont à l' origine du quasi -disparition de celles-ci. C'est la maison de retraite le plus gros employeur. Huelgoat est un pays de retraités .Les citadins, dont beaucoup de langue anglaise s'y installèrent pour y travailler (artisans, artistes, restaurants, cafés, maisons d’hôte, salons de thé etc. mais ils végètent.)Malgré qu'on est dans une région qui a des atouts grâce à ses sites extraordinaires mais hélas où il pleut presque toujours l’été ils, ne peuvent pas dégager un revenu grâce aux touristes et doivent arrêter leurs activités. (Les seuls commerces et les entreprises viables ici, ce sont ceux qui travaillent essentiellement avec les bretons Je vous recommande de lire ce livre. Gwenc'hlan Le Scouëzec ARTHUR, ROI DES BRETONS D'ARMORIQUE