L'allée couverte de Ty ar Boudiged (la maison des fées)

Dans le Menez Are ,on appelle les lutins non pas les Korrigans mais ar boudiged .Boudig  petit être , diminitif boud (nymphe ,fée.) boudiged (ed ;pluriel en breton).

Ar boudiged-nos a rae toulloù bar parkeier (esprits d'enfants morts sans baptême,de ce fait ils ne peuvent avoir une sépulture chrétienne . )

Selon les vieilles paysannes de grand savoir, les fées sont des princesses d'autrefois. N'ayant pas voulu de l'eau du baptême, prodiguée par les Saints venant en Bretagne, elles furent frappées jusqu'à la fin des siècles de la malédiction de Dieu.

Dañsal evel boudiged  danser comme les fées .

ADAM est représenté  en Boudig sur le calvaire de Saint Herbot.

ADAM  le premier homme est représenté  en Boudig sur le calvaire de Saint Herbot.

Dans la tradition bretonne,les premiers hommes qui sont les constructeurs des mégalithes étaient de petites tailles.

 La tradition chrétienne enseigne que le sacrifice de Christ , par son sang versé, puis sa résurrection trois jours après, pardonne le péché originel dont Adam était responsable et apporte par le baptême le salut de l'humanité

.Les habitants  du pays Glazic ( Quimper) nomment , nous les gens de la Haute-Cornouaille  :"Tussed ar menez " les lutins ( korrigans) de la montagne? .

 

Les trois fils de Bor remarquèrent que, pendant qu'ils étaient occupés à créer l'Univers et les Hommes, plusieurs créatures ont émergé de la chair en décomposition d'Ymir. Bien que ces créatures aient été sombres, malodorantes et laides, Odin a senti qu'il fallait leur venir en aide, puisqu'elles avaient la vie. Odin et ses frères examinèrent les créatures et les changèrent en une forme qui était plus appropriée à leur nature. Les créatures qui avaient une nature plus mauvaise et cupide furent transformées en une forme plutôt recourbée et voûtée, mais elles étaient en bonne santé et pourraient survivre où les autres ne le pourraient pas. Ce sont les nains qui ont été bannis au Svartalfheim, le monde souterrain situé sous la surface de Midgard. En raison de leur nature avide, les nains pourront creuser le sol de la Terre afin de découvrir les métaux précieux qu'ils chérissent Cependant, les nains ne peuvent pas se rendre à la surface de la Terre durant la journée puisque la lumière du Soleil les pétrifierait instantanément sur place .https://fr.wikipedia.org/wiki/Odin

collection personnelle

collection personnelle

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Inventaire des sites mégalithiques du département du FinistèreLes descriptions et localisations datent de 1907.L'inventaire a été réalisé par Paul du Chatellier

  A 400 m au Nord du bourg de Brennilis, sur le coté Est du chemin vicinal allant de Brennilis à la feuillée, sont les restes d'une très belle allée couverte. Ce monument étant privé, il fut donné par son propriétaire au département du Finistère. Il porte dans le pays le nom de Ty-ar-Boudiguet (maison des nains), et son voisinage du bourg a valu à celui-ci le nom de Brennis, bren, chef, illis, église. Autrefois, on le sait, les dolmens étaient regardés comme des monuments religieux, des autels à sacrifices. Ce monument a 13,40 m de long. Orienté Est-Ouest, il est formé par 6 piliers du coté Sud et par 7 piliers du coté Nord et est fermé à l'extrémité Ouest, par une grande dalle debout. Il se compose de deux parties inégalement conservées. Dans la partie Est, la galerie est découverte sur une longueur de 5 m, tandis que le reste du monument, sur une longueur de 8,40 m est couvert par trois énormes tables. Cette partie de la galerie a 2,40 m de large, et va en se rétrécissant vers son extrémité Ouest où elle n'a plus que 1 m de large. Au milieu de la galerie, dans sa partie couverte, est un pilier, sans doute placé là pour soutenir une des tables que les constructeurs du monument ne trouvaient pas suffisamment solide. Parallèlement à la paroi Nord de la galerie, le long de sa partie couverte, extérieurement, est une rangée de grandes pierres, fichées debout en terre. Ces pierres jouent le rôle de contrefort et, par un remplissage entre elles et les piliers de la galerie, sont destinées à empêcher ceux ci de chasser sous le poids énorme des tables. Ty Ar boudiquet

  A 600 m de Ty-ar-Boudiguet, dans le Nord-Est à mi-coteau, est un petit menhir de 2,25 m de haut, dans la parcelle dite Menez-Kermorvan.

  Entre les villages de Plouénez et de Leintan, à 200 m au Sud de ce dernier, est un autre menhir de 3 m de haut. --- > Leintan

  En 1880, en défrichant un champ, il fut découvert deux rangées de pierres formant une galerie de 1 m de large et de 4 m de long, sans dalles de recouvrement, orientée Nord-Sud, fermée a l'extrémité Sud par une pierre posée de champ en terre. Dans cette galerie étaient des cendres.

  Sur les terres de Coatmocun, est un vaste ensemble de monuments. Quoique ce village soit de la commune d'Huelgoat, nous en parlons ici, parce que ces monuments sont sur le territoire de Brennilis, sauf 3 des menhirs. Cet ensemble se compose de 3 dolmens, 4 menhirs, 10 tumulus, un camp à enceinte circulaire, et  les reste d'habitations de 2 villages considérables.

  Les menhirs sont l'un à l'Ouest de Coatmocun, à 40 m à l'Ouest de l'ancienne route nationale N° 164. Celui ci mesure 2 m de haut, 2,50 m de large à la base et 0,30 m d'épaisseur.

  Deux sont au Nord et le quatrième au Sud des édifices de Coatmocun.

  Celui du Sud est à 500 m à l'Est du groupe de tumulus, il a 4 m de haut, malheureusement il est à moitié couché, si bien que son sommet n'est plus qu'à 1,50 m du sol. Il est à craindre qu'il soit mis à terre et débité comme matériaux de construction.

  Des 2 autres menhirs situés au Nord de Coatmocun, l'un à 300 m à droite de l'ancienne route nationale mesure 1,25 m de haut sur 1,60 m de large à sa base, l'autre au Nord-Est du village à 1 km de la même route, mesure 3 m de haut.

  Dans le sentier qui conduit à la garenne Goarem-ar-Reuniou, un dolmen, recouvert autrefois d'un tertre ayant 25 m de diamètre sur 1,50 m de haut. Fouillé de nuit par des inconnus, il resta à découvert un dolmen ouvert à l'Est formé de 2 piliers, soutenant une grande table de 2,60 m sur 2,80 m, épaisse de 25 cm. Ce monument, qui mesure 1,40 m de largeur interne a beaucoup souffert.


Al  Loper-noz

Le Lutin  Frappeur  J'aime mieux croire aux lutins qu' aux  fake news. Les lutins,   qui   on  vu  au Huelgoat .Les lutins ne sont pas des êtres de la  forêt mais  des profondeurs de la  Terre

Le loper- noz  est le lutin breton  frappeur protecteur des ouvriers des mines du Huelgoat et de  Poullaouen , qu’il affectionne et qu’il aime. ces lieux des ténèbres de la Terre   Passant sa vie au milieu d’eux, il surveille, inspecte les travaux, et évite autant qu’il le peut des malheurs à ses amis.

Si un travailleur s’asseoit, un instant, pour se reposer ou pour manger un morceau de pain dans un endroit dangereux, aussitôt le loper-noz l’en prévient. Il fait pleuvoir dru comme grêle, sur la tête de l’ouvrier, de la poussière, des graviers et même des cailloux pour l’obliger à déguerpir au plus vite.

D’autres fois, lorsque les terrains doivent s’écrouler sans qu’on s’en doute, ou bien encore quand les échafauds et les boiselages sont pourris et menacent de s’effondrer, le loper-noz  qui voit tout, qui entend tout, donne l’alarme. Il frappe des coups précipités et distincts aux endroits dangereux ; il imite, à s’y méprendre, le bruit des craquements souterrains et fait prendre la fuite aux mineurs. Ceux-ci vous affirmeront même qu’ils ont été appelés par leurs noms au moment d’une catastrophe. Les faits sont venus trop souvent, hélas ! confirmer les prédictions du petit mineur, et n’ont fait qu’accroître, comme on le pense, son pouvoir surnaturel.

Pendant des manœuvres de pompes, de halage de cages de minerai, au moment où quelque travailleur courait un danger imminent, soit qu’il fût prêt à passer quand la cage descendait dans le puits, soit dans toute autre circonstance périlleuse, on a entendu, soudain, au milieu des ténèbres, et au moment suprême, des commandements étranges qui avaient pour effet de conjurer le danger ; ce danger passé, personne n’avait donné d’ordres ; ce ne pouvait donc être que le petit mineur.

Que de fois n’a-t-on pas vu des puits sur le point d’être abandonnés parce que leurs galeries étaient devenues stériles. Les ingénieurs, les directeurs, avaient déclaré que toutes les recherches était désormais inutiles, qu’il n’y avait plus rien à espérer. Soudain, au milieu du silence profond de ces noirs souterrains, des coups de pioche se faisaient entendre, — mais très distinctement, — à intervalles réguliers, et lorsqu’on se dirigeait du côté du bruit, on reconnaissait que la terre avait été fouillée. En creusant le sol, à cet endroit, on retrouvait le filon perdu.

Les mineurs ont une telle croyance dans le loper-noz  que la veille de la Sainte-Barbe, ils vont le consulter pour savoir s’ils mourront dans l’année. Ils descendent à cet effet dans la mine, à leurs chantiers, et là, chaque mineur allume une chandelle qu’il laisse brûler. Si la lumière s’éteint avant d’être consumée, c’en est fait de leur existence : le lutin  frappeur  est passé qui a fixé le terme de la vie de son protégé.

(Conté en français  par Yvon Le Goff, originaire du  Huelgoat ou de  Poullauen   mineur à la mine de Pont-Péan