Le sanctuaire du bois sacré de  la vallée du  Glan-vez  en contre bas de  l' oppidum du Roi artus.

 Prés de ce village de Tilli- Brennou  j' ai découvert ce bois sacré qui est un vrai sanctuaire champêtre celtique  dans cette vallée sauvage , ses chaos de pierres où coule une rivière souterraine son puits sacré   dans cette forêt primaire  comme elle était au temps des gaulois  sans aucuns aménagements touristiques.  quelle le reste !


 La chapelle  Notre Dame  de Breac- Ellis au bourg de  Brennillis était à l'emplacement d' un temple antique  dans un  torr  de pierres comme ce sanctuaire  que j'ai découvert  !

 Brennillis de Brenn et sa forme mutée de prenn est le bois travaillé  par l' homme en breton dans ce contexte en toponymie une construction en bois, un temple en bois? Et non brenn une colline en breton qui ne correspond pas à ce lieu de  pierres et le second  illis? à voir soit église ou ELLEZ?

G. Le Scouezeg interprète le nom d'une statue de la Vierge dans l'église de Brennilis,Notre Dame de Breac-Ellis", comme venant de briacos, le marais en gaulois et helle, la sorciére en vieux français, soit le marais de la sorcière ; le nom d'Aïs peut être ajouté à Helle priant hell-ais, hellis, soit la sorcière Ais : le marais de la sorcière Ais ou Aès. Ce marais le Yeun Ellez où la tradition localise la porte de l'enfer froid celtique, une des entrées de  l’autre monde, l'univers des défunts.

L'origine du nom Ais.

 

Prés du village Restidiou uhella sur un chemin qui mène au Camp artus et au roc'h Warek ,

Le village tout proche s 'appelle Tilli- Brennou (= les grands (arbres d') ormes , le second élément étant le pluriel de la forme mutée  de prenn (= bois d' ouvre travaillé par l' homme)  dans ce contexte en toponymie des constructions en bois, des temple sen bois!

En Berrien ,au nord du camp d' Artus sur le chemin-creux ,entre le menhir de kerampeulven et le village de Niquelvez . Ce rocher isolé au fond d'un champ  domine  à 251métres est appelé ar roc'h wareg "la roche du salut " le déterminant  wareg , forme mutée de gwareg ,étant l'équivalent breton de l' adjectif gallois gwaraedog "rédempteur,protecteur "La roche se trouve au sommet d'une belle colline :Keneh gwenn "colline blanche- sacrée" et les deux ruisseaux voisins s'appellent glan/vez( le ruisseau de la grotte d'Artus et l'autre ruisseau  où il prend le nom du village de kerbizien en se jetant dans le lac du Huelgoat) dans ce nom il y a un composé archaïque de glan " pur" saint"et de vez ,forme mutée de gwez ; variante de gwaz"ruisseau", d'où glanvez "ruisseau pur-sacrée".Autre signe du sacré de ces lieues  kerbizien (Kaer Budian au XI iéme siècles ) vient de bit (=nature ,monde ,éternité).Il existe dans ce secteur l'une de plus grande concentration de tumulus et de tombes de l'âge du fer (2000-1200 ans J.C ) en Europe.(Jean-marie Ploneis ) l'identité bretonne,la toponymie celtique éditions du Felin.


Pour le reste du monde celtique force est de reconnaître que, si les bois sacrés ont dû y exister — Ausone signale, par exemple, que ces « vieux bois sacrés sont la gloire des pagi » —, nous n’en savons quasiment rien. La seule mention importante que l’on en ait concerne un peuple situé aux confins du monde celtique, aux portes mêmes de Marseille. Lucain, dans une évocation qu’on a qualifiée d’outrancièrement poétique, livre pourtant des détails qui, après nos pérégrinations sylvestres, ne nous paraissent pas aussi étranges qu’on a voulu le croire :  https://books.openedition.org/pcjb/330?lang=fr

 Il y avait un bois sacré, qui, depuis les temps les plus anciens, n’avait jamais été profané, entourant de ses branches entrelacées les ténèbres des ombres glacées, à l’écart des mouvements du soleil. Celui-là, ce ne sont pas les Pans paysans ni les Sylvains, maîtres des forêts, ni même les Nymphes qui l’occupent, mais ce que l’on a consacré aux dieux selon des rites barbares. Des autels y sont érigés sur des tertres sinistres et tout arbre y est purifié d’un sang humain. Si l’antiquité, admiratrice des êtres célestes, mérite quelque foi, les oiseaux même craignent de se poser sur ces branches et les bêtes sauvages d’y trouver un repaire. Le vent ne vient pas coucher dans ces forêts ni la foudre jaillissant des nues obscures. Ces arbres qui ne présentent leur feuillage à aucune brise font frissonner d’horreur. L’eau abondante tombe de noires fontaines : les sinistres simulacres des dieux manquent d’art et se dressent, informes, sur des troncs coupés. La pâleur même du chêne pourri frappe d’épouvante. Ce ne sont pas les divinités dont l’image est ainsi donnée que l’on redoute, tant il s’ajoute de terreur à ne pas connaître les dieux que l’on doit craindre ».

Un chemin creux mène vers ce temple champêtre  ""un  puits celtique une fosse rituelle  dans ce bois sacré""

 

Un  puits celtique une fosse rituelle  dans ce bois sacré

 

 

Un tertre dans le chaos de pierre qui fait fonction aussi de pont  pour rejiondre les deux rives y avait il ici un temple en bois