Le journal "Le petit Parisien du dimanche 25 juin 1905:

Une gravure d'une noce à Sérignac.

 

En fait c'est une reconstitution vu par un peintre français de La grande noce légendaire du 7 juin 1904 à Scrignac,non  pas à Sérignac,du mariage de Jean Louis BLANCHARD premier clerc à Poullaouen(grand père maternel de Jean Yves Le Gac le notaire de Poullaouen dans les années 1960 1990) avec Mlle Anne Marie GUYNAMANT fille de M.GUYNAMANT ( les GUYNAMAND de Scrignac sont  issus de la petite noblesse rurale bretonne) Maire de Scrignac la soeur de la mère de mon grand oncle Theo Le BORGNE maire de Landerneau (1965- 1977)et conseillé général.

En 1914 ce mariage donna lieu à une série de cartes postales

Commentaire du Journal "Le petit Parisien  du dimanche 25 juin 1905:

Les noces de Gamache, immortalisées par Cervantès, et les plantureux festins de Gargantua, si joyeusement chantés par notre Rabelais, sont aujourd'hui passés de la fable à la réalité.

A Sérignac, en Bretagne, le maire du pays mariait sa fille. Plus de mille convives étaient venus aux noces. On les installa en pleins champs, devant les, tables rustiques formées au moyen de tranchées creusées dans le sol.

Deux grandes charrettes attelées  de chevaux circulaient entre les tables pour la distribution du pain. On a consommé 17 bœufs, des troupeaux de veaux et de moutons. Quand aux boissons, l’imagination se refuse à compter le nombre de fûts et de tonneaux qui furent défoncés. Le service était fait par les parents et amis intimes des mariés. 'Le roi des binious de Bretagne, Michel Bidan, de Langonnet, égaya le repas. On dansa dé deux heures et demie à sept heures du soir.

Enfin — et voici qui termine de bonne manière ces agapes homériques — le lendemain, un repas fut servi aux • pauvres ; après quoi, la mariée ouvrit le bal avec le plus vieux- des mendiants.

Sur cette gravure, ce n'est pas le costume du Poher des paysans de la Montagne et en Bretagne il n'y a pas de tuiles sur les toits.

Journal "AR BOBL"  DU 10 JUIN 1904:

Scrignac, une grande noce.

Le mariage de Jean Louis BLANCHARD premier clerc à Poullaouen avec Mlle Anne Marie GUYNAMANT, fille de M.GUYNAMANT Maire de Scrignac a été célébré en 1 'église de Scrignac mercredi 7.

Le cortège était formé d'une file de 30 voitures qui après la cérémonie sont dirigées vers le village de Kergréac'h où avait lieu le repas de la noce.

Depuis le mariage de M LAJAT avec Mlle Angèle JAFFRENNOU, Scrignac n'avait as vu tant de personnes . il y avait au repas environ 1400 personnes assises dans 6 longues tranchées doubles de 100 mètres creusées dans un champ voisin. Toute la tribu des GUYNAMANT et des JAFFRENNOU si répandue dans le pays était de la fête .

 

Ce qui fut mangé et bu à ces festins pantagruéliques qui se déroulèrent 2 jours consécutifs est impressionnant.

  II a été abattu et dépecé 4 boeufs, 2 taureaux et 2- génisses; 14 barriques de cidre,5 de vin et 1 d'eau de vie soit au total 20 barriques ! 

       Pendant le repas 2 tombereaux de pains de 10 livres circulaient sans cesse entre les tables.

Le service était assuré par 100 personnes hommes et femmes, les victuailles cuisaient et mijotaient dans 25 marmites alignées le long d’un talus.

Les danses étaient conduites au son de la bombarde et du biniou par le sonneur michel Bidan et son compagnon de Langonnet.


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  La fresque du bar de l' ancien hotel d' Angleterre du  Huelgoat.


La noce de mon grand oncle à SCRIGNAC le 9 juillet1914 à kergreac'h  

Le mariage de mon grand oncle paternel Hervé Guillaume Marie Le Borgne 29 ans du bourg de Plouyé et de Joséphine 26 ans  Guynamant la fille de l'ancien maire de Scrignac François Guynamant

Mon grand-oncle  Guillaume né au bourg de Plouyé le 6 avril 1885 il est décédé  le 6 octobre 1919 à Plouyé suite d'une blessure de guerre. Pupille de la nation son fils Théophile mon oncle fils de paysan put faire ainsi des études de vétérinaire, il fut le maire de  Landerneau de 1965 à 1977 et son conseillé général.

Le père de la mariée, au bras d' une de ses petites filles née BLANCHARD de Poullaouen son père Jean Louis était notaire dont une d'elles épousa son  premier clerc Jean  Le Gac, porte un costume et un chapeau des messieurs de ville vu son ancien statut de maire de la commune, suivent mes arrières grand- parents du bourg de Plouyé : Michel Le Borgne né à Collorec en 1862 et Tanguy Marie-Anne née au bourg de  Plouyé en 1866. puis mon grand père .

.collection personnelle

La noce de mon grand oncle Hervé Guillaume Marie à SCRIGNAC le 9 juillet 1914,

La sortie de l' église Saint  Pierre du mariage de mon grand oncle et de Joséphine Guynamant le 9 juillet 1914. Le temps n'était pas à festoyer. La guerre s' annonçait dans nos campagnes bretonnes depuis l' attentat de Sarajevo le 28 juin 1914. il fut rappeler le 3 aout1914 au 118e R.I à Quimper .Il partait pour le" Voyage au Bout de l' enfer" des carnages des batailles des frontières  en Belgique  !

Mon grand-oncle paternel , né au bourg de Plouyé  Hervé Guillaume Marie classe 1907 ,il était un rescapé du carnage de la bataille de Maissin le 22 août 1914 et il était titulaire de la croix de guerre , il fut caporal en 1916. et il est décédé le 6 octobre 1919 à Plouyé suite de blessures de guerre. Son nom est sur le nouveau monument aux morts de Plouyé

Comme  pour son frère, mon grand père Laurent, né le 16 septembre 1910, fut rappeler le 4 août 1914 au 19e R.I de Saint Brieuc.  Disparu, il fut blésser par balles aux deux jambes mais il fut fait prisonnier par les allemands pour le reste de la guerre dans une ferme allemande , lors des premiers Combats de Neuville-Vitasse les 3 et 5 octobre 1914 de la première Bataille de l' Artois . Ces combats de Neuville-Vitasse  furent victorieux et permirent qu' Arras reste aux alliés mais les alliés perdirent Lens .

https://www.facebook.com/philippe.leborgne/posts/2212772128797404

Le 118e régiment de Quimper et le 19 e colonial de Brest : décimés le 22 aout 1914 Maissin et à Rossignol en Belgique Ces régiments regroupaient essentiellement les finistériens. « C'était une petite patrie dans la Grande Guerre », Le 19e C, lui, rassemblait les Bretons de Brest, Morlaix... Au 7 août 1914, le 118e régiment d'infanterie étaitconstitué d'un état-major, trois bataillons, trois sections de mitrailleuses, d'une compagnie hors-rang. « L'effectif était de 55 officiers, 3 320 hommes de troupe et de 186 chevaux », Le 21 août 1914, ils étaient 3 400. Le 23 août, après la bataille de Maissin, ils n'étaient plus que 1 200. La bataille de Maissin côté français : 4 500 hommes sont blessés ou tués. . Côté allemand : les pertes furent équivalentes et particulièrement dures à la XXVe division (3 676 hommes). Le régiment de la Garde grand-ducale hessoise, le 115 e grenadier perdit 27 officiers et 760 fantassins La défaite de Rossignol en Belgique 7000 morts français. Un désastre passé aux oubliettes de l’histoire

La noce dansant la gavotte des montagnes

.collection personnelle

nouveauté des bancs et des tables.

Le couple de sonneurs Léon Bras et Le Goff font le tour des tables.

..collection personnelle

Le repas de noce la nouveauté des bancs et des tables.

.collection personnelle

.collection personnelle

Le couple de sonneurs Léon Bras et Le Goff font le tour des tables.

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collection personnelle

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collection personnelle

collection personnelle

Les servantes attendent les plats.

.collection personnelle

.collection personnelle

collection personnelle

 Ma collection  personnelle de cartes postales de différents mariages  en Menez-Arez vers 1900.