Le sanctuaire des cascades de Saint-Herbot

 lithographie de Benoist en 1860

le site tel qu'il était avant la construction de la canalisation forcée.

 

Le façonnage de cupules alignées sur des rochers trahit,aussi la tradition mythique centrée sur le  héros celtique Ogmios,,colosse aux pouvoirs magiques dont l’attribut était une chaîne. l'Héraclés celtique,"le Gargantua des légendes". Ici il s'appelle GEWR , comme dans touts les traditions indo-européennes concernant le Gargantua   le pied du géant glissa; il tomba et il se remit pas de sa chute .Il mourut  .Notre géant GEWR, peu après et fut enterré sous le tumulus de la crête du roc'h bleingueor  qui surplombe le hameau de Saint Herbot. Il fut replié neuf fois sur lui-même,ce qui fait penser à la souplesse  d'échine d'un serpent. N'est-il pas en réalité aaussi un dragon. une Vouivre, le serpent animal emblématique des anciens cultes des celtes?

Les noms d'origine gauloise la Gaule des dieux  Jacques Lacroix  édition Errance 2007  


D'ailleurs saint Herbot, tenu pour le vainqueur , ne serait peut-être pas différent de lui :ce nom ne vient-il pas du celtique Sarpatos,comme le géant Herpin du Roman de la Table-Ronde.(le S gaulois a évolué en H  en breton moderne.) .

Source de Gwenc'hlan Le Scouëzec   ARTHUR, ROI DES BRETONS D'ARMORIQUE


La chapelle de Saint Herbot est en contre-bas de la cascade, vu l' impossibilité de construire une chapelle dans cette vallée encaissée mais  sur un site accessible à tous .  La récupération chrétienne des cultes païens de ce temple naturel parle clergé qui s'employa à changer les caractéristiques symboliques  des divinités est ici incontestable.

Saint Herbot est un saint patron breton des bêtes à cornes .Les cultes de protection et de guérison du bétail en Bretagne sont situés non loin des alignements  de menhirs et des chaos de pierres des rivières  comme pour saint Nicodéme, saint Gildas  et Saint Cornély  .Son existence historique n'est pas confirmé .N'est-il pas un  Gargantua christianisé? Hercule, le JESUS païen  des frises du chancel de la chapelle de Saint Herbot Le bouvier et le dieu des pierres Ogmios en Gaule : Hu Gadarn dieu gallois= le bouvier ) et aussi  le Serpatos,( Le dieu serpent géant celte des profondeurs des eaux de la Terre, qui crache ses énormes œufs que sont les rochers de la cascade de Saint Herbot.


    Pline rapporte qu'en Gaule on verrait l'été des serpents se rassembler, s'enlacer, mêlant leurs sécrétions et finissant par former une boule, appelée œuf de serpent. Cet œuf, possédant la propriété magique de flotter contre le courant (même attaché à de l'or), aurait été recherché comme un trésor par les druides qui le tenaient pour un talisman. Il fallait le recueillir très rapidement et s'enfuir à cheval afin d'empêcher la poursuite des serpents (Histoire naturelle, XXIX, 12, 52, éd. Ernout, 1962, 37).

 

Les ruines du tombeau du Gewn ou du Gwevrel est situé en Plounévez du Faou et non pas en Locqueffret comme indique la légende de la carte postale .Le site existe toujours mais il s'agit en fait d'une ancienne allée couverte

Notes d'un voyage dans l'ouest de la France de Prosper Mérimée en 1837

A un quart de lieue de Saint-Herbot , M. Junker me fit remarquer un groupe de pierres dont l'origine est inconnue. Il se trouve dans une lande , sur le penchant de l'une des collines dont l'ensemble se nomme la montagne Noire. C'est une espèce de dolmen composé de tables de schiste noir assez minces, les unes plantées verticalement, les autres  horizontales posées au-dessus. On voit peu de ces dernières qui aient plus de cinq ou six pieds de long ; les piliers ne s'élèvent pas à plus de deux ou trois pieds; enfin, par sa forme et par son étendue , ce monument se rapproche beaucoup des kystvens des environs de Saint-Brieuc. Il a environ trente-cinq pieds de long sur quatre à cinq de large ; mais on s'aperçoit qu'un assez grand nombre de pierres ont été enlevées. L'extrémité O.-N.-O. est fermée par une pierre faisant angle droit avec les autres ; on ne peut aujourd'hui savoir si l'extrémité opposée était ou verte comme l'est d'ordinaire la partie orientale d'un dolmen. Ce groupe de pierres s'appelle dans le pays le Tombeau du Géant, et l'on conte que celui qu'on y enterra était si grand qu'il fallut le plier sept fois sur lui-même pour qu'il tînt dans cette enceinte '. Je suis porté à croire que c'est un véritable dolmen, bien que la nature des matériaux le distingue notablement de tous ceux que j'aie vus ou dont je connaisse la description.. .

 Comparés aux énormes blocs de la Bretagne et de l'Anjou , ces dalles de schiste paraissent méprisables. Malgré mon scepticisme en fait de monuments celtiques, je me fis une hypothèse pour expliquer la construction exceptionnelle de celui-ci. Ce dolmen , me dis-je , date d'une époque où la religion des druides était persécutée ; ces sectateurs ne pouvaient célébrer qu'en secret leurs mystères, et par conséquent pour élever des dolmens ils choisissaient des matériaux d'un transport facile.... Mais cela , je le sens, ne vaut pas la peine d'être discuté.

•  Menez du - allée couverte

X : 142,860 ; Y : 2387,530 ; Z : 249

Le Men, 1872 : "A un kilomètre de la chapelle de Saint-Herbot, sur le flanc d'une montagne aride traversée par la route, se trouvent les ruines d'une grande allée couverte connue dans le pays sous le nom de "Tombeau du Géant" (Be-Keor, altération de Bez-Coar ou Cour [....]. La tradition rapporte que là était enterré un géant dont le corps, lorsqu'on le mit dans le tombeau, avait été replié neuf fois sur lui-même, et que chacun des plis avait neuf pieds de longueur. La seule particularité que l'on raconte de lui, est qu'ayant un jour, en se promenant, passé par-dessus l'église de Saint-Herbot, l'extrémité de la tour toucha le haut de ses jambes : "Tiens, dit-il, la fougère est bien haute dans ce pays. " Il est probable que ce génat est le même que celui de la légende de saint Herbot. "

Bigot, 1884, p. 151 : "En Loqueffret, dans la montagne noire ou Ménez-Du, est un vestige de galerie appelée Béguéor, ou Tombe du géant. Cette galerie a 14 mètres de longueur sur 2 mètres de largeur moyenne, elle est ouverte du côté nord-est et fermée vers le sud-ouest par une large pierre plate debout. D'après la chronique un géant de 9 pieds de long aurait été enterré en ce lieu. Cette galerie formée de deux rangs de pierres debout était recouverte par des dalles brutes. "

Abgrall, 1890 : "C'est un dolmen qui porte en breton le nom de Bez-Guevrel et qu'on appelle en français tombe de Gargantua (?) Cette sépulture a des dimensions très considérables, mais le géant était si grand, qu'il a fallu le plier en neuf pour l'y l'enfermer.

Chatelller, 1897-a : "Sur le versant Nord de la montagne de Saint-Herbot, sur le bord Sud de la route montant de Saint-Herbot à Loqueffret, à la base du pic de Bec-ar-Roch, dépendant de la commune de Plonévez, on voit les restes d'une allée couverte qui avait 15 mètres de long sur  2 mètres de large et était orientée Nord-Nord-Est Sud-Sud-Ouest. Lestables n'existent plus. Deux piliers ayant 1 m, 30 au-dessus du sol et la pierre fermant l'extrémité Sud-Sud-Ouest du monument, mesurant lm,50 de large sur lm, 75 au-dessus du sol, sont seuls restés intacts. Les autres piliers ont été brisés au ras du sol. "

Chatellier, 1907, p. 179 : "Sur le versant Nord de la montagne de Saint-Herbot, sur le bord Sud de la route montant de Saint-Herbot à Loqueffret, à la base du pic de Beg-ar-Roc'h dépendant de la commune de Plonévez, on voit les restes d'une allée couverte qui avait 15 mètres de long sur 2 mètres de large, et était orientée Nord-Nord-Est Sud-Sud-Ouest. Les tables n'existent plus. Deux piliers ayant lm 30 au-dessus du sol et la pierre fermant l'extrémité Sud-Sud-Ouest du monument, mesurant lm 50 de large sur lm 75 au-dessus du sol, sont seuls restés intacts. Les autres piliers ont été brisés au rez du sol. "

Guénin, 1911 : "A Brennillis, en Loqueffret, le Bez Guevrel ou tombeau du géant, est un dolmen, à propos duquel on réédite la légende du Bé Kéor de saint Herbot. Tout récemment, ce dolmen aurait été appelé tombe de Gargantua. (F. L., IV, 35, d'après Abgrall.)"

Guénin, 1911, p. 227 : "A un kilomètre de saint Herbot, les ruines d'une grande allée couverte sont appelées Bé Kéor (tombeau du géant), et, quand on le mit dans sa tombe, il avait été replié en neuf plis de neuf pieds chacun. D'après une autre tradition, le géant, vaincu par saint Herbot, aurait été coupé en 77 morceaux pour pouvoir entrer dans son tombeau. (F. L., IV, 35. R. arch.Finist., XI, p. 153.)

"Guénin, 1934 : "1940. -Le tombeau de Kéor. Com. et cant. du Huelgoat.

A 1 km. de Saint-Herbot, les restes d'une grande allée couverte sont appelés Bé Keor. Le géant y aurait été replié neuffois sur lui-même92 et chacun de ces plis serait de neuf pieds. Une autre tradition veut que Kéor ait été mis en pièces par S. Herbot, qui le coupa en 7 7 morceaux, afin de pouvoir le faire entrer dans son tombeau. Sébillot, Folklore, t. IV, p. 35 et Rev. Arch. du Finistère, t. XI, p. 153."

Guénin, 1934 : "1949. - Le « tombeau » du géant Guevrel, en Loqueffret, cant. de Pleyben

92 La légende peut s'expliquer par ce fait que les paysans onL vu souvent, lors des fonillos, des squelettes aux jambes repliées.


Le géant Harpin du  Roman de la Table -Ronde de Chrétien de Troyes,

Ce personnage qui évoque spontanémént à l’oreille d’un bretonnant l’appui, le soutien apporté, voire le coup d’arrêt, ne trouve pas cependant dans de semblables étymologies chaussure à son pied. Nous préférons le rapprocher de son collègue, le Gawr du Huelgoat, et du saint bien particulier qu’on dit être le vainqueur de ce dernier et qu’on honore comme un protecteur du bétail et un collectionneur de queues de vaches, saint Herbot, doté d’une superbe chapelle en Plonevez-du-Faou, à proximité des marais et de la rivière de l’Ellez. Herbot nous paraît avoir succédé à un Sarpatos gaulois, autrement dit à l’un de ces grands serpents ou dragons qu’on vénérait par la campagne armoricaine. De là avons-nous tiré que Herbot, comme le Gawr, devait être en notre temps la pérennité d’un monstre de ce genre, d’ailleurs bon enfant et se prêtant à défendre les troupeaux contre les loups. Harpin n’est pas très éloigné, ni comme personnage, ni comme phénomène linguistique. En phonétique historique du breton, il apparaît normal que le mot vienne d’un * Sarpinos qui rejoint le * Sarpatos celtique, le breton Sarpant et le Serpent du français moderne. Le mot a été romanisé, d’où le maintien du p, tandis que Herbot continuait à évoluer en phonétique bretonne. La terminaison – inos est connue en celtique comme la terminaison – atos et il ne semble y avoir là que variante de peu d’importance. On parviendrait en admettant ce schéma, à une conception nouvelle des géants de la Fable, et de la tradition arthurienne en particulier, qui ferait d’eux et des Dragons les mêmes êtres, à la fois très grands et serpentiformes. Gwenc'hlan Le Scouëzec   Arthur, Roi des Bretons d'Armorique


 Près de la souche d'arbre ,ce bloc de rocher est orné d'un ensemble de spirales de cupules alignées creusées dans la pierre.

 

 

La cascade à cet endroit entre-bas de la vallée cachée dans les broussailles du regard  du randonneur  réveille la symbolique des croyances prés-chrétiennes. Aujourd'hui le peu d'eau qui y coule est du à la construction d'un barrage. Le torrent dévalait et s'engouffrait sous ce chaos de rochers. Une centaine de cupules alignées ont été tailler dans le rocher près de la cette pierre et son bassin.

On voit à St Guinec une pierre de 18 à 20 pieds de diamètre} l'eau de pluie, sans cesse agitée par le vent, l'a creusée à 8 pouces de profondeur sur une largeur de 4 pieds : l'eau renfermée dans le bassin guérit toute espèce de maux., les maladies de la peau sur-tout : on la boit, on s'en lave, on voudrait s'y baigner. Le tronc qui l'avoisine , était toujours rempli. Cet effet des eaux n'est pas rare en Bretagne ; on le trouve souvent  répété sur la route de Concarneau à Pontaven , sur l'île Tristan

Ce rocher sur  Huelgoat, aujourd'hui n'excise plus ,il a servi comme carrière de pierre après 1945 .

Jacques Cambry  Voyage dans le Finistère ou état de ce département en 1794 et 1795

La vasque de pierre du manoir du Rusquec est  située tout prés ; Aurait elle une relation symbolique avec ce rocher de cette enceinte sacrée de la cascade?

 

LE CULTE DES PIERRES  ET SA SYMBOLIQUE

Je me demande si le mur de pierres sur la rive ouest en face  de ce rocher qui est recouvert de cupules serait  les ruines de l' enclos du  sanctuaire on  nematon  ( on devine derrière ce mur de pierre  une fosse.)


La croix dite des Trois évêchés  Groaz ar Spernen (la croix des épines)

 

  Le temple champêtre d' une des portes des enfers (  Ce lieu ne peut être qu' un  sanctuaire d' intronisation des anciens rois qui était toujours situé en hauteur et à la limite des domaines de partage des noyautées locales. )

Le point de rencontre des trois anciens évêchés est  ici commémoré par la croix dite des Trois évêchés  Groaz ar Spernen (la croix des épines),  implantée au nord-ouest de Berrien  au dessus de Trédudon-le-Moine. Une fontaine est située à proximité rappelait également ce point du  sacré  de ce lieu. Elle est une des sources de la rivière qui se jette dans le grand  sanctuaire du gouffre ,la porte des enfers, lieu de sacrifices rituels humains.

 

On peut , partant du site ,voir dans TREDUDON  un composé de tre(v) "" hameau"" puis ,ultérieurement ,subdivision d'une paroisse , et de -dunon ,forme mutée de tudon -, d'une racine #tut -"" montagne "", ce qui fait de TREDUDON "" le hameau de la montagne   ( Jean-Marie Plonnéis) Il dit aussi  que, dans tous les noms de lieux contenant un élément tre (v) ,celui-ci n'a pas systématiquement le sens de trève ;d'une variante atone " vallée"

 Étrange cette explication ""dunon""  c'est aussi  le nom ancien du gouffre du Diable  on le trouve dans "Plandonen"  (Don en breton veut dire en français profond ,le Gouffre en breton c'est aussi Toull don)  Le roc'h Ttédudon et le roc'h ar  Feunteun  sont  bien  sur la ligne de crêtes désertiques des landes du bassin versant de la rivière  du  Huelgoat ( Huelgoat était un lieu-dit de la grande paroisse de  Berrien comme Botmeur,Locmaria-Berrien et La Feuillée cédée a  la Commanderie de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem  au XIIème siècle ).

Roc'h -Trévézel "roche de la vallée de l' ELEZ , des anges " et non pas rocher de la trève.      Comme pour  le Roc'h-Trédudon " le rocher de la vallée du Toull-don .

Les cupules sur les rochers et les mégalithes existent depuis le début du paléolithique supérieur . Elles correspondent aux seins en creux , au lieu d' être en relief .Leur valeur symbolique les lie à l'eau (elles reçoivent la rosée céleste;le lait nourricié céleste et le sperme des dieux ) ; donc à la fertilité ,la féminité  lunaire et sa cyclicité ,mais également à la Terre-Mère.

 

 Le bovidé(le lait nourricié des mamelles des vaches) est incontestablement associé avec la Déesse- Mére de pierre explique le culte associé des bêtes à cornes et de la roche.  

. On retrouve ce même culte des cupules sur la pierre  et sa symbolique des mamelles  nouriciéres de la Terre-Mere ,dans les dépôts votives de poteries retrouvées dans les tumulus qui servaient primitivement à la traite des vaches et à la préparation des produits laitiers.(beurre fromages )

Dans l'enclos paroissial breton ,les passages latéraux ,porte des vivants étaient assortis d'échaliers ,larges pierres plates dressées qu'il fallait enjamber, de larges cupules sont creusées sur la tranche de certaines d'entre elles .Ces symboles sacrés taillés dans la pierre de l' enceinte des enclos paroissiaux  viendraient ils de la nuit des temps des premiers pasteurs armoricains  que sont les cupules de la Déesse-mère,?

 Taranis, dieu de la foudre

Cesar lui attribue l'empire du ciel (imperium caelestium tenere).Il a une similitude avec Sucellos et ses deux attributs (la massue et le chaudron.  Son correspondant irlandais : Dagda " bon dieu " ou dieu druide qui à trois attributs remarquables et un quatrième tout aussi remarquable, mais pas attribué directement :

 
- Le chaudron d'abondance ou prototype pré chrétien du Graal médiéval ( quiconque se présente y trouve sa nourriture à satiété ), le chaudron est aussi un instrument de résurrection dans lequel on jette les morts et d'où ils ressortent bien vivant.
- La massue, arme terrible qui tue les hommes par un bout (en ce monde) et les ressuscite par l'autre (dans l'autre monde) ; la trace qu'il laisse sur le sol est un sillon si profond qu'il peut servir de frontière entre deux provinces.
- La harpe enfin, qui contient toutes les mélodies de tous les instruments possibles et dont le Dagda tire les trois airs classiques : l'air du sommeil, l'air du rire et l'air de la tristesse.
- La roue dont le détenteur est un " avatar " du Dagda, le druide aveugle Mog Ruith (" serviteur de la roue ". C'est la roue cosmique de l'apocalypse irlandaise : " Sourd sera celui qui l'entendra, aveugle celui qui la regardera et mort celui sur qui elle tombera. "

Il est aussi le père de la Minerve irlandaise, Brigit, et de l'Apollon celtique dans son aspect de jeunesse, Oengus (" choix unique ") ou Mac Oc (" fils jeune ") né au soir du jour (long de neuf mois) où il a été engendré et qui, le Dagda étant le dieu de l'éternité qui , pour engendrer son fils, avait arrêté le cours du soleil, symbole du temps.

Il n'existe pas en Gaule de personnage divin aussi fortement caractérisé (faute sans, nul doute, de documents démontrant la réalité ) mais on compare ordinairement au Jupiter romain Taranis dont l'attribut principal est la roue. Et si la foudre ne s'y rencontre pas, on trouve pourtant dans le théonyme gaulois du Dagda le nom du " tonnerre " (gallois et breton " taram "). La massue du Dagda se reconnaît encore dans le maillet de Succellus gaulois (" Le bon frappeur ") que l'on retrouve au XIXé siècle dans le " mell benniget " (" maillet bénit ") du folklore breton, qui posé sur le front du mourant, facilitait son passage dans l'autre monde.

Le Dagda est un dieu primordial, dieu de la science, de l'amitié et des contrats (qu'il viole allègrement) .
Il est aussi et enfin, étant dieu de l'éternité, le dieu maître du chronologique et atmosphérique et, à ce titre, il est le maître des éléments, air, eau, terre et feu

 

Le vitrail du martyr de saint Laurent

Le vitrail

La pieta

Un bas-relief du chancel de la chapelle de Saint Herbot :Une femme ouvrant la gueule d'un Démon.

Familles de Saint Herbot

D'ar ger