L' ordonnance  de Du Guesclin  duc de Molina de juillet 1373

la création d' une garnison de plus de 200 combatants à cheval au chateau ducal du  Huelgoat

Le terme de  lances désigne une petite formation de combattants montés. Ainsi, au Moyen Âge, une lance comprenait de quatre à dix hommes .20 lances au Huelgoat  soit 200 combatants montés à cheval .

  En 1373 (période de troubles  de  la guerre_de_Succession_de_Bretagne et de calamités  suite à la Grande Peste  de (1347 -1352) et  période de grandes famines), Le connétable Du Guesclin  occupe la Bretagne sauf Brest et Auray, pour chasser les occupants  les anglais  débarqués  en  Bretagne en mars 1373 et que le duc Jean IV de Bretagne s'étant enfui en Angleterre ,Du Guesclin   après son échec  du siège  du chateau  de  Brest occupé par les anglais en juillet  1373 , il avait rendu cette ordonnance  pour l'occupation et l' établissement d'une garnison de vingt lances , à ses frais et sans contrôle de lui  et de l'Etat lors d'un passage en revue des troupes ou montre  sous les ordres d'un de ses capitaines  Guillaume de Kermartin ( De Kermartin  est le nom de famille de  Saint  Yves  le saint patron du  Huelgoat?)  au"château d' Helqoit"

La garnison  de vingt lances du chateau du  Huelgoat dont leurs soldes n' étaient plus payés par le Duc Jean IV de Bretagne  en fuite en Angleterre , il fallait bien  que  Du Guesclin renouvelle leurs soldes pour qu' ils protègent  les fours métallurgiques de la ville close du Huelgoat et son trésor d' argent venant de l'exploitation de la mine tout  proche  .  

Et pourquoi pas la garde du Trésor des Templiers disparu à Paris 66 ans plutôt en 1307 qui était caché  dans ce chateau  ducal  de  Bretagne , hors du royaume de France ,au milieu de nul part , qui était à 10km  de la Commanderie de l'ordre de Saint Jean de Jerusalem de la  Feuillée et à une journée par la voie romaine au port du chateau ducal de Brest depuis 1237 ! La légende veut que  Du Guesclin  soit  le dernier grand maître de l'Ordre du Temple?

En 1380  lors d'une montre au chateau du  Huelgoat ,Jean IV  Duc de Bretagne  qui  avait  repris la gouvernance du duché  sans l' appui  des anglais  qui redevient  autonome  du Royaume de  France reçut le sermon de fidélité de Eon de Kermellec comme garde du chateau du Huelgoat " durant le bon plaisir de son maitre " ,et comme châtelain à vie des châtellenies du Huelgoat et de Châteuneuf-du-Faou .Les deux charges n'étaient pas identiques.

lors de la   guerre_de Succession de Bretagne, les Anglais  venant du chateau de Brest, occupé par eux de 1342 jusqu'en 1397 ,volèrent le chef de Saint Herbot  dans sa chapelle proche de 6 km du Huelgoat  saint décoré d'argent et d'or ainsi que sa légende et ils les emportèrent en Angleterre".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Montre

Les montres rassemblent les nobles, rassemblés par paroisse ,par jurictiion comme au chateau  ducal du  Huelgoat en 1373 et en armes. Le but principal est de contrôler l'état de l'équipement militaire des nobles d'une province, en fonction de critères qui dépendent du rang et de la fortune de chaque noble

Institution des montres par le roi de France

Jean II souhaite « encadrer au service de l'État l'immense fourmillement des hommes de guerre soldés ». Le pays abonde en gens de guerre mais pas forcément bien équipés ni disciplinés. Ils peuvent fuir le champ de bataille ou se transformer en pillards pendant les périodes de trêve. D'autre part, les impôts étant difficiles à faire rentrer, il convient d'éviter les gaspillages. Il est courant que des hommes se présentent dans plusieurs compagnies en se prêtant mutuellement leurs équipements pour recevoir plusieurs soldes.

Le 30 avril 1351, une nouvelle ordonnance augmente les soldes contre l'institution de revues (la montre) contrôlant les troupes. Chaque combattant doit faire partie d’une compagnie sous l’ordre d’un capitaine, les chevaux sont marqués pour éviter que les mêmes montures puisse être montrées dans deux unités différentes. Les soldes sont donc versées à vue à l'issue de la montre ce qui permet de solder une seule fois les combattants et seulement s’ils sont correctement équipés.

Cette ordonnance crée une véritable armée royale en lieu et place des troupes seigneuriales, peu disciplinées. Les barons, vassaux et arrière-vassaux sont logés à la même enseigne et intégrés dans des compagnies. Les capitaines de ces unités sont responsables de la tenue et de la disponibilité de leur troupe, et doivent rendre des comptes au connétable et aux maréchaux

20 lances soit 200 combatants montés à cheval .

Du Guesclin était il le dernier grand maître de l'Ordre du Temple? 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_guerre_de_Succession_de_Bretagne

http://www.royalement-votre.com/public/tablee25.html

Conflit avec Charles V

Si le traité de Guérande clos le problème de la succession, il ne règle pas le contentieux franco-breton. La noblesse bretonne tend à la neutralité après le long conflit qui a déchiré le duché. Mais, Jean IV de Bretagne , a des accords à respecter et s'il épouse une sœur puis une belle-fille du Prince Noir, il temporise pour accepter le traité d'alliance qui était prévu dès 1362 avec le roi d'Angleterre. Charles V mène une reconquête patiente de tout le territoire français. En 1369, dès le début de la reconquête, des renforts anglais (400 hommes d'armes et 400 archers) conduits par les comtes de Pembroke et de Cambridge débarquent à Saint-Malo et rejoignent le Poitou et la Guyenne après avoir recruté quelques compagnies. L'alliance finit par être ratifiée à la réprobation de la noblesse bretonne alors que 300 archers et 300 hommes d'armes anglais ont débarqué à Saint-Mathieu-de-Fineterre en 1372. Aussitôt une troupe française commandée par deux Bretons (Bertrand du Guesclin et Olivier de Clisson) entre dans le duché provoquant le rembarquement précipité des Anglais.

En mars 1373, c'est une véritable armée qui débarque à Saint-Malo: 2 000 hommes d'armes et 2 000 archers sous les ordres du comte de Salisbury. Pour une telle opération l'accord du Duc est indispensable. C'est un casus belli et Charles V donne l'ordre d'attaquer. Son armée entre en Bretagne avec l'appui d'une bonne partie de la noblesse qui s'enrôle massivement sous la bannière de Bertrand du Guesclin. Le connétable avec 14 000 hommes marche droit sur Rennes, Fougères, Dinan, Saint-Brieuc, Morlaix, Quimper, Vannes, Josselin[.. En deux mois la quasi-totalité du duché est occupée : à la Saint-Jean, les Anglais balayés ne tiennent plus que Brest, Auray,Bécherel et la forteresse de Derval. En disgrâce, Jean IV se voit interdire l'accès de ses châteaux par ses propres sujets. Il quitte la Bretagne dès le 28 Avril. Il revient en France avec le duc de Lancastre pour une chevauchée partie de Calais qui, confrontée à la tactique de la terre déserte, se termine en fiasco. Le duché de Bretagne est confié à Louis d'Anjou.

En 1375, Jean IV de Bretagne débarque à Saint-Mathieu-de-Fineterre avec 6 000 hommes sous le commandement du comte de Cambridge. Le succès et rapide mais éphémère: à peine la trêve de Bruges signée entre Français et Anglais que les troupes anglaises quittent la Bretagne et que les places bretonnes retournent à la France.Jean IV de Bretagne doit retourner en Angleterre.

Il revient définitivement en 1378. Les Anglais repoussés par la reconquête menée à bien par Charles V ne contrôlent plus que quelques ports tels Calais, Bordeaux, Bayonne. En revanche, ils gardent le contrôle de plusieurs places fortes en Bretagne et en particulier Brest et d'où ils mènent des attaques répétées sur Saint Malo. La prise d'un nouveau port est inacceptable pour Charles V. Aussi le roi décide de confisquer le duché par un jugement rendu par la cour des pairs le 18 décembre 1378. Louis Ier d'Anjou est nommé lieutenant du roi en Bretagne. Cette confiscation, qui écarte définitivement la branche des Penthièvre de la succession au trône ducal, s'avère une grave erreur politique pour le roi. En avril 1379, la noblesse bretonne, autrefois divisée entre Montfort et Penthièvre, se constitue en ligues patriotiques à travers toute la Bretagne. Les grands nobles bretons, autrefois aux côtés du roi, rejoignent le parti du duc. Des envoyés bretons partent en Angleterre, pour discuter avec Jean IV de Bretagne  et probablement son neveu Jean de Bretagne, toujours emprisonné. Jeanne de Penthièvre elle-même se range du côté de Jean IV de Montfort. Ils constituent une ligue qui met sur pied un gouvernement provisoire et rappelle Jean IV de Bretagne. Le gouvernement est formé de 4 maréchaux et de 4 responsables des affaires civiles dont la mission prioritaire est de lever des fonds (via une taxe de 1 franc par foyer) pour organiser une armée destinée à défendre le duché. Jean IV débarque le 3 août 1379 sur la plage de Saint-Servant (Saint-Malo étant aux mains des Français), accueilli par une foule enthousiaste. Charles V ne peut que constater la volonté d'autonomie du duché et sait que sans l'approbation de la population, une conquête militaire n'aurait aucun résultat à long terme. Il préfère donc négocier. Il décède avant la fin des tractations et ce sont ses frères qui signent le deuxième traité de Guérande de 1381 qui reconnaît Jean IV comme duc de Bretagne, contre l’hommage prêté au roi de France, le versement d’une indemnité de 200 000 livres et le renvoi des conseillers anglais, stabilisant les relations franco-bretonne.

Résolution du conflit r]

Ayant bien perçu que le duché souhaite la neutralité dans la guerre de Cent Ans, Jean IV de Bretagne s'attache à développer un état moderne et fait prospérer la principauté. Il a de meilleurs rapports avec Charles VI et le régent Philippe le Hardi, et gouverne son duché en paix, mais doit faire face à la rébellion d'Olivier de Clisson. Il parvient à racheter la place de Brest aux Anglais en 1397.