Ma page sur le  Nematon du sanctuaire du bois qu'on appelle aujourd'hui la Roche Cintrée!


Mémoire présenté le 25/08/1784 à Monsieur du Couédic, Grand Maitre des Eaux et Forêts .

La forêt de Roche Marec ou Ceintré en Huelgoat.

La forêt de Roche Marec ou Roche Ceintré est cernée par la partie basse de la forêt de Menguen, par les prairies des dépendances de Huelgoat, la forêt du Coz Huelgoat, de l'ouest par des garennes à différentes personnes ayant dans cet orient le clocher et ville d'Huelgoat qui ne sont éloignés ue de 15 cordes au sud par le délaissement au garde, champs et prairies aux particuliers et de l'est par le canton de Plandonen. Il est en partie futaie, le sol est ingrat et ne produit que de mauvaises  renaissances. Deux canaux pour la conduite  des eaux à la mine d' Huelgoat  la traverse en grande partie jusqu'à l'embouchure ou prise d'eau de l'ancien canal. Au dessus du gouffre qui est une forte chute d'eau, on voit un cône que les habitants du pays assurent avoir été occupé  par la duchesse Anne.

Ce canton contient sous fond 150 arpents et 50 perches et est enclavé par 27 bornes à savoir au nord 7, au couchant 8 et au midi 12. 11 y a plus de 50 ans qu'il ne s'est fait aucune vente dans cette forêt malgré une taille il y a 10 ans, elle reste basse et rampante ce qui annonce la mauvaise qualité du sol et le pillage des habitants d'Huelgoat qui l'avoisinent de trop près. La garde de cette forêt est encore confiée au même Maurice Le Masson.

Le canton de Plandonen, est dans sa partie haute étant au sud, très ingrat, mais allant au nord vers la rivière d'Huelgoat, qui le cerne dans cet orient on voit une belle futaie de chêne droit comme des flèches et d'une hauteur prodigieuse, à l'est est cernée par la mine d' Huelgoat et la taille de la Bruyiec dont il sera ci-après fait mention, du sud par les délaissement du garde, de l'ouest par les villages de Kervoal et Kerochou et la forêt de la Roche Ceintré ou Roche Marec. Les deux canaux dont est parlé dans la précédente forêt passe aussi au travers de Plandonen qui se trouve enclavé par 29 pierres bornales savoir au levant 6, au midi 5, au couchant 18.

Depuis plusieurs années, il n'a pas été fait de vente dans cette forêt. L'arpent sera porté à 1200 livres au moins attendu la proximité du bois du sentier de la mine d'Huelgoat ou la route sera aussi facile qu'elle sera peu dispendieuse. Par arrêt du conseil du 1/12/1778, il a été concédé à titre d'accensement par sa majesté à la compagnie des mines un nombre de 40 arpents dans cette forêt qui se trouve intermédiaire entre l'ancien canal ou l'inférieur de la rivière d'Huelgoat et séparé par fossé. Du restant de cette forêt qui contient sous fond 87 arpents et 99 perches. Le gardiennage de cette forêt est confié au même Morice Le Masson.


 

Martine de Bertereau , (Touraine ou Berry vers 1590 - Paris, vers 1642), baronne de Beausoleil et d'Auffembach, est une minéralogiste française. Avec son mari, Jean du Châtelet, qu'elle épouse vers 1610, elle voyage dans une grande partie de l'Europe pour y découvrir et prospecter des mines et des gisements. Ses livres, décrivant ses méthodes, ses outils et ses pratiques, l'ont souvent associée à la radiesthésie, à l'astrologie et à l'alchimie.

En 1627, à Morlaix, leur domicile est perquisitionné en leur absence, par un prévôt du nom de La Touche-Grippé, appelé La Touche-Grippe-Minon par la baronne. Les méthodes que le couple utilisent dans leurs recherches, et leurs outils, ont paru suspect. Inculpés de magie et de sorcellerie, ils sont toutefois rapidement innocentés. Cependant, toutes les affaires saisies, bijoux, or, argent et autres minerais, papiers, procès verbaux, mémoires des lieux, ne leur seront jamais restitués. Martine de Bertereau s'en plaindra encore en 1640.

La Restitution de Pluton à Mgr. l'éminentissime cardinal duc de Richelieu des mines et minières de France... Martine de Bertereau

http://envor2004.free.fr/crbst_3.html

Pierre ROUTHIER Deux "mineurs" spoliés et emprisonnés ou "la Restitution de Pluton" (1640) par Madame la Baronne de Beausoleil.

Martine de Beausoleil, première minéralogistehttps://sgmb.univ-rennes1.fr/publications/chroniques?showall=&start=3

 

 


La  Roche ensorcelée.  Ar Roc'h-Warek

 Ma Roche des fées

 

Ce bois est le reste de ce grand domaine  forestier ducal  sur la paroisse primitive de  Berrien des bois de la  Roche Cintrée qui  longeait  la voie gallo-romaine (hent- Ahés ) qui allait du bourg du  Huelgoat  aux rives de l' Aulne( ster-naon ) du  Botvarec  .il  se dit  en breton ar vod -warek. Or le bois de la roche cintrée s'appelait aussi bois de la roche Marrec ( roche du chevalier) encore une déformation d'un nom breton  des maitres des eaux et forêts  du Roi  «  ar warek en ar marrek ».

Ar Warek Gwarek est aussi  un nom breton du sanctuaire celtique .Les celtisants depuis deux cents affirment  qu'il y a un seul nom le Nematon . Ils n'ont jamais étudié la toponymie de nos Monts d'Arrée . 

 

.https://fr.wiktionary.org/wiki/gwareg  Le nom breton moderne gwarez a le sens identique  d'abris ,de protection  de,prevention " et du breton gwarek du Nematon

Il y a un chaos de rochers dans des bois qui  ressemble à un dolmen comme s' il avait été construit par les Dieux et habité par des fées .

Ce site est heureusement préservé de la présence néfaste des hommes sans croyances d' aujourd'hui  .Il faut qu il le reste seulement pour  les initiés et  les passoniés des pierres .Il est indéniable que ce site magique est un sanctuaire qui date du Néolithique .

Cet extraordinaire dolmen de la nature et sa grande roche en forme d' un arc formant une arche et formant le toit d'une grotte, il ne peut être que la demeure des  fées, celles des légendes de la géante du  Kastell ar Gwibel. Il surplombe la rivière du  Gouffre d' AHES  qui décrit ici un arc.

C'est en fait  la vrai Roche Cintrée qui a donné son nom à ce bois au regard de sa magnificence parmi les autres rochers de la vallée du  Gouffre .Ce site de ce monument de la nature est indéniable un sanctuaire; il y a une grande plate-forme en flanc de colline devant ce temple de pierres, elle ne peut pas être naturelle elle ne peut qu' être humaine!

 

Ce nom Roche Cintrée: nom du quartier, où j' habite, il a été francisé,on  le retrouve  en 1835 sur le cadastre napoléonien,un point géodésique  de hauteur sur le bourg  "roc'h cintre "aujourd'hui  le point le plus haut du quartier de  Toull-ar-hoat , non pas le rocher du belvédère de la Roche Cintrée.

 

 

C'est la traduction littérale en français par les notables de la ville de cette époque de prospérité due à sa mine  et non son vrai sens figuré qui sent  le soufre et ainsi occulter les superstitions des bouseux bretonnants :la Roche ensorcelée.

L' appellation "Cintrée"  correspond  non pas un cintre d' habillement  màis à des pierres en forme d' une arche ou d' un arc et nullement à celle du site de la pierre aménagée pour son panorama qui surplombe mon quartier ,une pierre parmi d autres .

et aussi Ar Roc'h- Kromm .( L' expression être cintré « être fou " a la même étymologie de l' expression qui vient de l' occitan  être fada ,soi être ensorcelé)

Ar Roc'h kelc'hiet : kelc'hiet vient du verbe cercler ou encercler en figurée envoûter - d'un cercle magique, soi ensorceler.

L' alignement des rochers de ce quartier, vu du bourg, ressemblent bien aussi à un arc  (en Anglais sur les cartes postales de 1900 " arched rock")

soi la Roche ensorcelée et non la Roche Cintrée.


Les steles gauloises de kergouarc'h dans les bois de Botvarec  

 

Ces deux stèles gauloises se trouvent dans la forêt domaniale de Botvarec. un des restes de la grande forêt du Roc'h- Warek du château du Huelgoat  aux rives de l' Aulne des premiers Rois de  Bretagne  puis des  ducs de Bretagne ( La Roche cintrée) Dans cette grande forêt Camblan aujourd'hui un village sur l' axe au pied du Huelgoat . N'est elle pas le " Camlan ". le lieu en Bretagne armoricaine de la dernière bataille du Roi Arthur des Romans de la Table-Ronde?

Le dernier combat d'Arthur, la bataille de Camlann, contre les forces de Mordred vit sa perte. Des histoires montrent que Mordred était un chevalier de la Table ronde et le fils incestueux d'Arthur et de sa sœur Morgane ou bien de sa demi-sœur Morgause. Le Roi Arthur fut mortellement blessé lors de cette bataille, et emmené à Avalon.

, Bod en breton n'a guère que le sens de « buisson », aujourd'hui il est masculin ; en gallois, il désigne essentiellement la demeure-la résidence, il est féminin. « Le petit buisson » se dira donc ar bod bihan, mais le hameau du bot-bihan (La Feuillée, 29) se dit ar vod vïhan, comme en gallois, le nom est féminin et nous le traduirons par « la petite résidence » en l'opposant à bot/meur (Boneur en breton), le bourg voisin, que l'on traduira par « la grande résidence » (il y avait autrefois une résidence seigneuriale). On comprendra aisément que dans les nombreux noms de lieux en bo(d)-déterminés par : -derv/-derff « chêne », -fao/-fo « hêtre », -ilio « lierre », -lan(n-e) « ajonc », -quélen « houx » ou -scao/-scave/-sco « sureau », etc., il s'agit bien d'arbres, de buissons ou de touffes.

Ce bois est le reste de ce grand domaine  forestier ducal  sur la paroisse primitive de  Berrien des bois de la  Roche Cintrée qui  longeait  la voie gallo-romaine (hent- Ahés ) qui allait du bourg du  Huelgoat  aux rives de l' Aulne( ster-naon ) .il  se dit  en breton ar vod -warek. Or le bois de la roche cintrée s'appelait aussi bois de la roche Marrec ( roche du chevalier) encore une déformation d'un nom breton  des maitres des eaux et forêts  du Roi  «  ar warek en ar marrek ».

 FEUNTEUN WAREG, la fontaine juste  tout à côté de l'ancien cimetière, de Locmaria-Berrien ?(Aujourd'hui une commune) autour de  la chapelle  Notre  Dame  , ce qui explique le nom actuel de FEUNTEUN AR VERED " la fontaine du cimetière ". (Jean-marie Ploneis )l'identité bretonne,la toponymie celtique éditions du Felin.

La chapelle de saint  Amboise  et le mythe de Merlin.


 

  Ma maison photo prise en 1980  aujourd'hui on ne voit plus les Monts d' Arrée et la tour  de l' église Saint  Yves .

 

Aujourd'hui je peux affirmer  que " Roc'h Warek " était le nom du temple fédérateur des tribus  des Osismes.  Roc'h Warek ça sonne mieux en breton qu'en français roche Cintrée.  

 

 

Les steles gauloises de kergouarc'h dans les bois de Botvarec  

, Bod en breton n'a guère que le sens de « buisson », aujourd'hui il est masculin ; en gallois, il désigne essentiellement la demeure-la résidence, il est féminin. « Le petit buisson » se dira donc ar bod bihan, mais le hameau du bot-bihan (La Feuillée, 29) se dit ar vod vïhan, comme en gallois, le nom est féminin et nous le traduirons par « la petite résidence » en l'opposant à bot/meur (Boneur en breton), le bourg voisin, que l'on traduira par « la grande résidence » (il y avait autrefois une résidence seigneuriale). On comprendra aisément que dans les nombreux noms de lieux en bo(d)-déterminés par : -derv/-derff « chêne », -fao/-fo « hêtre », -ilio « lierre », -lan(n-e) « ajonc », -quélen « houx » ou -scao/-scave/-sco « sureau », etc., il s'agit bien d'arbres, de buissons ou de touffes.

Ce bois est le reste de ce grand domaine  forestier ducal  sur la paroisse primitive de  Berrien des bois de la  Roche Cintrée qui  longeait  la voie gallo-romaine (hent- Ahés ) qui allait du bourg du  Huelgoat  aux rives de l' Aulne( ster-naon ) .il  se dit  en breton ar vod -warek. Or le bois de la roche cintrée s'appelait aussi bois de la roche Marrec ( roche du chevalier) encore une déformation d'un nom breton  des maitres des eaux et forêts  du Roi  «  ar warek en ar marrek ».

 FEUNTEUN WAREG, la fontaine juste  tout à côté de l'ancien cimetière, de Locmaria-Berrien ?(Aujourd'hui une commune) autour de  la chapelle  Notre  Dame  , ce qui explique le nom actuel de FEUNTEUN AR VERED " la fontaine du cimetière ". (Jean-marie Ploneis )l'identité bretonne,la toponymie celtique éditions du Felin.

    Varec en breton moderne ça veut rien dire .C'est plutôt ""gwareg » qui signifie en moyen-breton "arc", "arcade" ou encore "courbe". Le cours  d' eau de l 'AULNE (Ster-Naon) ne  dessine pas un méande en contre-bas de cette  forêt de  Botvarec. L' arc a le même symbolisme religieux dans le monothéisme et le polythéisme celtique.

    Gn 9,13. Je mettrai Mon arc dans les nuées, afin qu'il soit le signe de l'alliance que J'ai faite avec la terre.

    Gn 9,14. Et lorsque J'aurai couvert le ciel de nuages, Mon arc paraîtra dans les nuées;

    Gn 9,16. Mon arc sera dans les nuées, et en le voyant Je Me ressouviendrai de l'alliance éternelle qui a été faite entre Dieu et toutes les âmes vivantes qui animent toute chair qui est sur la terre.

     

GWAREG  en breton ancien " le Salut " ; le déterminant wareg, forme mutée de gwareg, étant l'équivalent breton de l'adjectif gallois gwaredog " rédempteur, protecteur ", etc., avec amuïssement du d intervocalique. (Jean-marie Ploneis )l'identité bretonne,la toponymie celtique éditions du Felin.

C'est bien la Roche en forme d' arche naturelle qui a donné son nom au  grand domaine forestier ducal sur la paroisse primitive de  Berrien des bois de la  Roche Cintrée.  les bois du Roc'h Warek Un tel monument gigantesque de cette arche de pierres   qui ressemble à un dolmen construit par les dieux ne peut qu' avoir donné son nom à ce sanctuaire des bois ,il surplombe la rivière du  Gouffre d' AHES  qui décrit un arc

Ar Warek est aussi  un nom breton du sanctuaire celtique .Les celtisants depuis deux cents  affirment  qu'il y a un seul nom le Nematon . Ils n'ont jamais étudié la toponymie de nos Monts d'Arrée.

Le mot Nemeton  s'apparente à  Warek.

Il apparaît en vieil-irlandais sous la forme nemed, de sens identique.  « lieu sacré » ;  En Bretagne, des toponymies font foi de son existence : la forêt du Nevet et aussi Nevet Locronan est Lokronan-Koad-Nevet. Le gallois donne nyfed « sanctuaire », le breton neved « sanctuaire ,sacré ,tabou,saint », le cornique neves « bosquet sacré ». L'étymologie est sans doute à rechercher dans la racine nem « courbe », d'où « voûte du ciel » ; gallois nef « cieux », cornique nev «cieux», breton nenv »ciel «  et kanevedenn < kan-neved-enn « arc-en-ciel » ; irlandais moderne neamh « cieux ».Ce mot a été conservé dans toutes les langues néo­celtiques malgré la christianisation .Soi une clairière dans les bois. ref Les Celtes et la parole sacrée Yvan Guéhennoc Edition Label LN. 2006

 

Autres noms de ce lieu ;  rocharey aux mines=  roc'h  ar Rey (  le roi) roc'h an nec'h  =la roche du haut (ce nom vient de kenec'h) .La roche est un nom d'origine celtique commun au breton et au français, la roche du bois; roc'h ar hoad; roc'h marrec la roche du chevalier

C'est bien la Roche en forme d' arche naturelle qui a donné son nom au  bois de la Roche  Cintrée. Un tel monument gigantesque de pierres  qui ressemble à un dolmen construit par les dieux ne peut qu' avoir donné son nom  à ce sanctuaire des bois. Ce ne pas être le rocher du panorama sur les hauteurs de ce quartier .

le champignon de la roche cintrée

La grotte de  l 'arche de pierre

J' ai trouvé ces inscriptions énigmatiques en terre glaise sur une paroi de cette grotte.

J' ai trouvé ces gravures rupestres et deux cupules sur une pierre  plate devant ce monument de la nature.

 


  La légende du penity de Saint  Herbot dans les bois du  Hüelgoat.

J’ai découvert  le sanctuaire de la légende dorée de la cabane entre des rochers du Saint ermite Herbot dans les bois de la Roche Cintrée ( Roc'h Warek en breton) en Hüelgoat qui fut chassé par les bacchanales de ce bois sacré lors de ma promenade journalière en VTT.

 

Cette loge d’ermite entre des rochers .Elle est celle de la légende de  saint Herbot Ce noble anglais de l’ordre des  Carmes de la fin du XIIIe siècle chassé de la Terre -Sainte, établi ici dans ce site breton qui ressemble  au Mont  Carmel et ses grottes et ses cascades par Jean II  duc de Bretagne  lors de la huitième. croisade?  C'est sous son règne que vécut  Saint Yves Hélory de Kermartin († 1303).

Saint Herbot ayant voulu un jour construire dans un bois en Halgouet entre les rochers une cabane, il en fut chassé par les femmes du pays malfaisantes à coups de pierres, . Il y rencontra une femme qui ramassait du bois, illuminée par la grâce de Dieu ,il lui posa sur la tête un gros rocher pour qu'elle le porte au lieu où devait être édifiée son église. Elle n'en sentit pas le poids bien qu'il fut impossible à des hommes en grand nombre de bouger la pierre, . En venant à la grotte du saint située dans la paroisse maintenant appelée par les autochtones Berrien en Halgouet (Huelgoat ancienne trêve de Berrien), une foule de malades, hommes qu'animaux, souffrant de la tête et des membres étaient guéris par lui. Un ange lui annonça sa fin prochaine dans sa grotte .

Saint Herbot avait commencé par s'établir à Berrien sur les pentes de la rude montagne de l'Arrée. Sa prédication captivait tant les paysans qu'ils en oubliaient de travailler leurs terres. Du moins leurs femmes le prétendaient. Quoi qu'il en soit du vrai, elles menèrent au saint une vie impossible. On lui vola les pauvres vêtements qu'il mettait à sécher, on parla de faire flamber sa hutte, on alla même jusqu'à jeter des pierres en criant des injures.

Herbot qui avait patienté longtemps, finit par s'emporter : « Que la terre de Berrien ne produise plus que du caillou ! Que Dieu même dans sa toute puissance fasse qu'on n'en puisse arracher les pierres !

.Sur ce chemin qui mene de la voie romaine à la mine et au chateau du Gouffre fut découvert un morceau d'un vase en or d' après Cambry(1798).

 

Au premier plan un muret de pierres. Saint Herbot vint en Armorique , s'y établit dans une épaisse forêt, y bâtit une petite cellule, speluncam in parrochiâ, quæ nunc ab incolis nominatur Berrien-an-Halgovet (Le Hüelgoat); puis, une petite église, dont la pierre fondamentale était un grand rocher, saxum magnum, quod quidem in Ecclesiæ fundanento,usquè in hodiernum diem, omnibus notum est. Albert LE GRAND La pierre fondamentale tout près n'est autre que ce dolmen de la nature

La mystérieuse pierre taillée par nos ancêtres .

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Saint Herbot y rencontra une femme qui ramassait du bois, illuminée par la grâce de Dieu ,il lui posa sur la tête un gros rocher pour qu'elle le porte au lieu où devait être édifiée son église. Elle n'en sentit pas le poids bien qu'il fut impossible à des hommes en grand nombre de bouger la pierre, (la géante du gouffre Ahés)


  Le tor  de rochers granitiques qui surplombe la Mine à la lisière du village de   Kerohou

le site de la mine 1980