La légende dorée occultée de sainte Victoire de Tivoli la Vierge du Huelgoat et de Brennilis.  (Les premiers écrits de cette légende dorée date du IVsiècle .)

 

Dans le chapitre « Victoria » du" De Virginitate" d’ Aldhelm au VII siècle la jeune Victoria refuse d’épouser un noble prétendant car son cœur est déjà voué à Dieu, puis elle parvient à chasser un dragon terrorisant la ville de Tribula par sa foi.

Le dragon de l’hagiographie de sainte Victoria réside dans un repaire qui peut être qualifié de tanière, de caverne, ou même de grotte, près de la ville de Tribula

On peut également trouver à la caverne une interprétation complémentaire, plus sombre, mais tout aussi personnelle et intime. La caverne, par son caractère caché et obscur, peut être considérée comme renfermant les désirs et les pulsions insondables, l’animalité enfouie de l’homme et les monstres (à l’image du dragon) de son esprit. Cette caverne est également une initiation car en y combattant ses démons intérieurs, le héros ou l’héroïne en ressortira purifié, neuf. Par conséquent, l’entrée dans la caverne invite le sujet à dompter ces démons et à les accepter, plutôt qu’à les supprimer. D’ailleurs, une fois face au dragon, sainte Victoria ne tue pas ce dernier, elle ne fait que l’exiler. Elle demande ensuite à soixante vierges de la rejoindre dans la caverne du dragon pour prier Dieu, accomplissant à la fois la purification de la femme, et celle de la grotte

Contrairement à  sainte Marguerite , Victoire provoque elle-même l’affrontement, se rendant volontairement au repaire du dragon, bien qu’elle soit arrivée dans la ville par hasard, et non parce qu’elle était à la recherche d’une quête, à l’image des chevaliers. À l’instar de Margaret, Victoria n’utilise aucune arme, ce qui la distingue de saint George qui combat la créature à l’aide de sa lance et de son épée, et des autres héros médiévaux qui affrontent un dragon, tels Beowulf, Bevis of Hampton ou Sir Degaré. Au contraire, bien que son récit ressemble à celui du saint, comme sainte Marguerite , elle combat dans un but uniquement religieux : elle ne chassera le dragon que si les habitants se convertissent, puis elle établit dans l’ancien repaire du dragon un lieu de prière consacré à Dieu. Et finalement, le combat de ces deux femmes s’avère bien plus rapide et efficace que les heures de lutte acharnée des chevaliers, confirmant le message passé par les hagiographies : la foi est la meilleure arme contre le dragon.

Victoire  n’est pas secourue par un quelconque chevalier, et par sa victoire sur le dragon, elle accède, sinon à la divinité, à un état d’existence spirituellement supérieur, jusqu’à elle aussi devenir martyr des mains de son ex-fiancé. Le fait que le dragon ne soit pas tué mais chassé n’en fait pas vraiment une sainte dracoctone comme Marguerite, mais sa sainteté n’en est pas réduite pour autant, elle préfère simplement la parole à un combat sanglant. Malgré leurs différences, ces exemples démontrent que, quelle que soit sa nature, la rencontre ininterrompue entre le dragon et la jeune fille permet à cette dernière d’accéder à la sainteté.

Margaret et à Victoria, la mort des dragons signifie pour elles une certaine libération, puisque peu de temps après, le supplice de Margaret se terminera par son élévation auprès de Dieu et Victoria continuera le culte de Dieu dans la caverne jusqu’à finir en martyr des mains de son ex-fiancé. Cet épisode leur permet ainsi de renoncer à leur vie de femme et au mariage avec leurs prétendants, et de choisir une vie de sainte

Margaret et Victoria, quant à elles, font le choix de renoncer à une vie d’épouse (chacune était promise à un homme riche) pour une vie consacrée à Dieu. En combattant le dragon, incarnation du Mal sur terre, s’ouvre à elles le chemin de la sainteté et de la divinité. De manière générale, la rencontre avec le dragon est ainsi, pour la jeune fille, synonyme d’affranchissement familial, physique et spirituel, au travers d’une initiation pleinement dragonesque.

La princesse de Gylena et Ysonde n’ont quant à elles d’autre choix que d’embrasser leur destin déclenché par l’arrivée du dragon dans le récit. Elles apprivoisent en douceur leurs vies futures, alors que Margaret et Victoria se détachent violemment de leur destin terrestre, puisqu’elles sont toutes deux tuées peu de temps après leur victoire sur le dragon, pour choisir une voie qui, depuis le début de l’hagiographie, leur était refusée.

Ainsi, la rencontre avec le dragon est primordiale dans la destinée de la jeune fille, mais c’est également un véritable tournant dans la narration. Chacune des femmes de ces diverses œuvres vit une rencontre personnelle avec le dragon, douce ou violente, directe comme indirecte, prévue ou inattendue, mais chacune ressort différente de cette rencontre, mais surtout au seuil d’une nouvelle vie. À travers les rapports de force qui s’instaurent entre la femme, le dragon, mais également le chevalier, les différentes destinées de ces héroïnes se dévoilent et prennent soit le chemin du mariage et de la maternité, soit celui de la foi et de la sainteté. La princesse de Gylena, Ysonde, Margaret ou Victoria rencontrent ainsi le dragon en jeunes filles et le quittent en femmes, en affichant un nouveau statut tant social que narratif.

Lucie Herbreteau  : La femme et le dragon dans la littérature médiévale anglaise : une question de pouvoir

http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=8506

Les saints terrassant (et non tuant !) un dragon appartiennent à la race des dieux solaires comme Apollon, Persée, Bellérophon, Michel et d’autres …

Origine du récit du tueur de Dragons

En utilisant la méthode de Monte-Carlo par chaîne de Markov le chercheur Julien d'Huy[1] a mis en évidence un proto-récit qui serait d'origine asiatique et daterait d’avant le passage du détroit de Béring donc au moins au Paléolithique supérieur. La reconstruction en version très abrégée donnerait l’histoire suivante : un monstre non humain et énorme vit près de l’eau. Il représente les forces naturelles météorologiques, la peste et la famine. Le dieu du climat ou du ciel vient l’affronter et le tue, l’emprisonne ou le chasse avec l’aide d’un comparse.

Le récit change ensuite en Europe juste après le dernier maximum glaciaire ; on a plus de précisions par rapport au récit précédent. Le monstre empêche l’accès à l’eau et demande qu’on lui livre des femmes en pâturage. Le héros reçoit une aide féminine. La mort du monstre est fêtée par tous.

Le récit devient ensuite proto-indoeuropéen (-8000 / -4000) et prend sa naissance en Grèce ou en Mésopotamie. Le récit se complète encore ; le monstre est le fils de deux dieux. Il vit dans l’eau. C’est un avaleur, mangeant bétail et humains. La bête veut gouverner le monde. Le héros qui a vaincu le monstre instaure alors un culte/rituel/fête et fait ériger un temple en son honneur.

Bien sûr les légendes peuvent varier des grandes lignes établies, mais elles semblent suivre un schéma global.

Dans des récits qui nous sont parvenus plusieurs héros combattent les dragons sans pour autant être devenu saint.

Le sauroctone représente pour les chrétiens la victoire du christianisme sur les anciennes croyances païennes


http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/12/23/1365285_23-decembre-sainte-victoire-de-rome-ou-de-tivoli-vierge-et-martyre-253.html

http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-sainte-Victoire-vierge-et-martyre-a-Rome-Fete-le-23-decembre-No_1130.htm



Elle était autrefois glorifiée une sainte Victoire et ses reliques au Huelgoat. 

(Une princesse, une sibylle prophétesse,une grande prêtresse chrétienne, une vierge guerrière au glaive, une Vierge sauroctone  et une martyre virile.)

 

Sainte Victoire figure dans la série des 22 martyres des mosaïques de Saint -Apollinaire-le-neuf à Ravennes , joyaux de l'art bysantin du VI ème siècle,où elle voisine avec son amie Sainte Anatolia ,son martyr elle fut étranglée. Cette légende chrétienne est une des plus ancienne d' inspiration celtique .Elle a été composée en 396, sous l'empire romain  christianisé, sous Théodose par saint Victrice premier évêque attesté gallo-romain de Rouen ( deuxième plus grande ville de Gaule après Lyon) lors de son séjour en Italie ,il y en fait une fille de patricien romain une Sabine italienne,vu que la Gaule était toujours à cette époque  une terre païenne à évangéliser.  Je viens découvrir cette légende de Sainte Victoire occultée en France sur un site italien. Comment cette sainte  italienne sauroctone, avait elle aussi ses reliques au fin fond de la Bretagne au Huelgoat?

 

La christianisation de l’espace  Gaëtan Desmarais

Le culte des martyrs s’est alors progressivement constitué. Il déboucha sur le renversement de la représentation collective de la mort qui avait jusque-là prévalu. Celle-ci n’était plus seulement maléfique, impure et opposée à la vie. Le mort saisissait le vif. L’euphorie cessait d’imprégner seulement la vie. Elle investissait la fusion du mort et du vif. La victime innocente et sanctifiée supplanta le héros mythologique, bouc émissaire coupable et divinisé. Le lien social ne reposait plus sur l’efficacité d’un meurtre collectif, mais sur une révélation qui réfute les prétentions de la violence sacrificielle. L’interdit relatif à l’établissement des vivants dans les domaines de la mort était levé.

http://epublications.unilim.fr/revues/as/3030

Je pense que ce bas-relief représente bien le martyr de sainte Victoire elle a tous les attributs d'une grande prêtresse guerrière chrétienne, ca va de soi ,une Vierge et une martyre ,signes de sainteté des femmes pour le christianisme. Cette sainte vierge sauroctone  était  la sainte patronne au Huelgoat et à Berrien et non  l' adolescente Sainte Barbe et son  martyr morbide écrit par des hommes soit disant de Dieu, que le clergé local l' imposa tardivement comme sainte patronne  à la paroisse de Berrien dont Huelgoat n'était qu'une trêve. Toutes deux sont des princesses , des vierges qui ont refusées le mariage avec des païens et qui ont été immolées par un coup de glaive .

Le mystère du martyr de Sainte Barbe  "Ar Meneg eus santez Barba." écrit en breton par des missionnaires inquisiteurs en terre païenne en 1557 est à l' origine de la popularité de cette sainte  grace à  la description des scènes morbides de son martyr et ainsi le clergé local a  put  détrôner  dans la paroisse de Berrien  la légende dorée de sainte Victoire ,la sauroctone  , la prêtresse au glaive , la sainte émancipée qui combat seule le dragon des grottes qui se permet de donner des ordres aux hommes, son martyre est celui  de la mort d'un glorieux guerrier, le glaive dans le coeur .Une telle légende où la femme est une héroïne "male" devait être plus vénérer dans une société dirigée par les hommes .Sainte Victoire devait laisser sa place à une fille soumise au pouvoir paternel et aux institutions qui retrouva la liberté en tant que femme que dans le martyr ;elle est transformée en homme seule une femme <  male > peut garantir la valeur du témoignage dans les deux sens du terme, parole de vérité ou martyre .Elle a pu ainsi devenir une sainte et avoir une place égale aux hommes au Paradis près de Jésus.

Ce bas- relief arrondi sculpté sur bois est à décrypter .Ce n'est pas le martyr de la vierge la Sainte Barbe  décrit dans le mystère ( drame religieux) ,buhez santes Barba de,1557 mais le martyr de la vierge prêtresse guerrière  ,la sauroctone , sainte Victoire de Tipoli sainte occultée  par le clergé français et breton?

Le paysage de ce bas-relief ressemble à celui du Huelgoat vu des hauteurs de la chapelle sur la forêt et son Gouffre du Diable au solstice d'hiver date de son martyre. 

 

Cette représentation du martyr de sainte Victoire est unique.

 

Le tumulus sur la montagne de l'oppidum  du Kastell-Artus  , l' église Saint  Yves de la Place, la chapelle Notre Dame  des Cieux  et les carrefours de l'ancienne voie gallo-romaine du Ménez menant au bourg sont dans un alignement parfait .De plus au solstice d' hiver les rayons de soleil suivent cet alignement  Ce ne peut pas être un hasard ?

Elle  fut martyrisée le 18 décembre et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre  Le 18 décembre était la fête d' Epona (( l' Athena celtique au cheval ) et la Saint Sébastien  en orient. .


C'est bien le martyr de Sainte Victoire de Tivoli  qui est toujours vénérée en Italie et qui fut occultée en  Bretagne et en France due à son nom, la "Victoria  du De Virginitate d 'Aldhelm  écrit en latin  au viie siècle 

Elle est née d'après sa légende à Tivoli  elle a tous les attribus de la Sibylle de Tibur. l' ancien nom de la ville de Tivoli

 

La légende dorée d 'Aldhelm du martyr de cette patricienne romaine d' obédience chrétienne sainte Victoire raconte:

Un décret en 253 du Pontife du Capitole nommé Giuliano sous le régne de l'empereur Valérien    fut envoyé à Trebula par un commissaire  nomméTaliarco qui était le noble païen  prétendant que Victoire avait refusé d'épouser car son cœur est déjà voué à Dieu, elle fut séquestrer dans un chateau par celui-ci plusieurs années comme dans le mythe de sainte Barbe  Elle réussit à s'enfuire de Rome  comme son amie Anatolie et se retrouver  par hazard sur le territoire de Trebula (en Italie)  où un énorme dragon  dont son repaire était une grotte et dont le souffle pestilentiel était en train de faire mourir les hommes et les animaux . Domitien, seigneur de Trebula, se rendit dans l'endroit où était exilé Victoire, et la pria pour sauver sa ville du dragon. .Victoire:lui dit "Si tu abandonnes les idoles pour adorer le Christ, je vais vous montrer comment ce dragon fuira loin de vous et il ne vous opprimer plus.

Dites-moi quand vous ferez disparaître ce dragon,  je deviendrais moi-même chrétien avec tous ceux de mes habitants.

Ensuite, Victoire lui dit: «Dès ce surlendemain quand  viendra à chanter le coq et au nom de Jésus-Christ, je le ferais fuir  loin de votre territoire. La Sainte comme elle l'avait promis deux jours après, il se rendit dans la ville de Trebula. Domitien accepta que tous les citoyens aillent à la grotte du dragon. Victoire pleura: «Au nom du Seigneur Jésus-Christ quitte cet endroit, mauvais dragon; je donne crédit à Dieu vivant et vrai, ne soit pas là où les gens et animaux vivent,laisse la place aux hommes, où l'agriculteur puisse labourer. Par ailleurs,je fais écho à la voix à tout homme. " .Puis, le dragon sortit de sa tanière, courant rapidement, presque comme s'il avait été battu et fouetté. , il n'y eu plus trace de lui. car elle avait chassé le dragon, Victoire pénétra dans la grotte du dragon et  convoqua le peuple elle dit: « Écoutez-moi tous: Dans ce lieu vous construirez un oratoire que et vous ferez de vos filles  des vierges. Dans un court laps de temps plus de 60 filles sont devenues ses disciples par son Saint-enseignement de ses hymnes, ses psaumes et ses cantiques. puis elle parvient à  le chasser  par sa foi .Après trois années, cependant, Un décret  en 253 du Pontife du Capitole nommé Giuliano fut  envoyé à Trebula  par un commissaire nommé Taliarco.  Ce dernier se rendit chez Victoire avec une statuette et la força à adorer la déesse Diane. Sur son refus, il la tua le sein transpercé d'un glaive La sainte  fut mise dans un sarcophage et elle fut placée dans la grotte où elle avait chassé le dragon.  Elle  fut martyrisée le 18 décembre  (1) et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre .

La légende affirme qu'elle a été poignardée dans le coeur (le sein transpercé d'un glaive). Dans sa légende il est indiqué que son meurtrier a été immédiatement frappé par la lèpre, et est mort six jours plus tard rongé par les vers

 

autre version bretonne de fin :  Son ancien prétendant se rendit chez Victoire avec une statuette et la força à adorer le Dieu Dionysos  . Sur son refus son ex-fiancé la fit tuer d’un coup de glaive par un bourreau  .elle devient une martyre et une sainte des mains de son ex-fiancé. La sainte fut mise dans un sarcophage et elle fut placée dans la grotte où elle avait chassé le dragon .

 

Cette representation  de ce bas-relief se déroule dans un sanctuaire:la sainte et son bourreau ont les pieds nus « retire tes sandales car tu es sur une terre sainte » (Ex. 3:5 et Jos 5:15) ;cette scène est à l'intérieur  d'une cavité sur une hauteur où l'entrée de la grotte qui laisse passer  la lumière d' un  ciel d' hiver ou d'une nuit de pleine lune ( Diane est la déesse lunaire ) et où  la sainte est à genou , comme assise sur une stèle taillée par l' homme et elle a ses pieds nus sur une roche plate comme celle des hauteurs du Huelgoat  .

 

Elle  fut martyrisée en hiver le 18 décembre (1)  et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre .L' homme en robe,  ressemble beaucoup  à notre saint Yves patron du Huelgoat  mais par sa gestuelle il est le Pontife du Capitole qui en fait le grand prêtre  du culte de Sol Invictus Soleil invaincu   patron principal de l’Empire romain mais sous Aurélien vers 270 , c'est lui qui a fait du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Un temple était dédié au Soleil au pied du Capitole au Champ de Mars, il était servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis. Il soulève sa robe ,il montre sa cuisse,( symbole de la naissance de Dionysos) c' est qu'il est en train d' escalader  le rocher du tertre accédant à la grotte de la scène du martyr de la sainte ( Au moyen-age ,l' ascension nocturne était associé aux pratiques diaboliques des sorciers.) , il tient ainsi sous son aisselle  un objet dorée :un livre qui symbolise  la statuette en or de la déesse Diane  que la sainte doit honorer(C’était d’ordinaire devant la statue de l' empereur qu’on traînait les chrétiens aux martyrs ).

Comme une païenne ou un homme,cette sainte n'a pas la tête couverte(C’est pourquoi la femme doit avoir la tête couverte, signe de sa dépendance par respect des messagers de Dieu.  (1 Cor 11, 10).,  Elle est à genoux sur un  perron  symbolisant  aussi son futur tombeau,elle a sa main droite sur ses seins .Elle fut exécutée  d' après la légende  le sein et le coeur transpercés d'un glaive, la mort glorieuse de tout guerrier male. Elle a la gestuelle avec sa main gauche ,celle du diable, du refus au prêtre païen d' honorer sa statue de la déesse Diane .

Le soldat barbu, les pieds nus chaussé de guêtres de peau de bête, portant un bonnet phrygien que porte habituellement les Démons païens dans la symbolisme chrétienne (l'attribut de Dionysos qui partage avec Mithra et de Sol Invictus) est le commissaire qui est la personne chargée par une autorité supérieure d'exécuter en son nom .( il a  bien le visage d'un lépreux que la maladie l'emportera six jours plus tard  rongé par les vers , nous dit sa légende.).

L'angelot qui tient une corbeille  qui symbolise son martyr et qui est aussi la couronne de sa Victoire sur le dragon  et est aussi un attribut de la déesse Diane .l'angelot a un de ses  pieds nus sur une butte comme celle du Kastell ar Gwibel et d'où une flamme  dorée s' élève des profondeurs de  la terre qui ensuite sort de son sexe tel un  Serpent .

 

tGrand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin

http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=8506


Un chancel orienté à l' ouest  sur les marais  de Notre Dame de  Brennilis

 

Sainte Victoria  de Tivoli. d' Aldhelm

Victoire  n’est pas secourue par un quelconque chevalier, et par sa victoire sur le dragon, elle accède, sinon à la divinité, à un état d’existence spirituellement supérieur, jusqu’à elle aussi devenir martyr des mains de son ex-fiancé

Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin

 

Sainte Victoria de  Tivoli. d' Aldhelm

A la grotte du dragon. Victoiria pleura: «Au nom du Seigneur Jésus-Christ quitte cet endroit, mauvais dragon; je donne crédit à Dieu vivant et vrai, ne soit pas là où les gens et animaux vivent,laisse la place aux hommes, où l'agriculteur puisse labourer. Par ailleurs,je fais écho à la voix à tout homme. " .Puis, le dragon sortit de sa tanière, courant rapidement, presque comme s'il avait été battu et fouetté. , il n'y eu plus trace de lui. car elle avait chassé le dragon,

Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin

Sainte Victoria  de Tivoli.d' Aldhelm

Trois années  avoir chassée le dragon par Sainte Victoria  , cependant, Un décret  en 253 du Pontife du Capitole nommé Giuliano fut  envoyé à Trebula  par un commissaire nommé Taliarco.  Ce dernier se rendit chez Victoiria avec une statuette et la força à adorer la déesse Diane. Sur son refus, il la tua le sein transpercé d'un glaive La sainte  fut mise dans un sarcophage et elle fut placée dans la grotte où elle avait chassé le dragon.  Elle  fut martyrisée le 18 décembre  (1) et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre .

 

Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin

 

 

 

La sibylle de Tibur ou de Tivoli  du rétable des douze sibylles d'Apollon de la chapelle de Brennilis .

 

 

 

http://www.mythofrancaise.asso.fr/4_bullet/43_article.html

DANIEL, BEL ET LE DRAGON (Dn.14)

La légende dorée de sainte Victoire , sainte Vierge martyr, au glaive et sauroctone

Elle avait ses reliques qui étaient vénérée dans la chapelle Notre Dame des Cieux au Huelgoat.

Lors du pardon  de Notre Dame des Cieux en 1855, On part de la chapelle pour se rendre à l'église, en tête  de la procession, est portée par des jeunes gens en pantalons blancs et en habits noirs la grande bannière. Deux longues files de pèlerins suivent un cierge allumé à la main (en 1855 il y en avait 200) ». «  des hommes vêtus comme les porteurs de la bannière, portent un reliquaire renfermant les reliques de St- Yves . . Vient ensuite une autre bannière ayant d'un côté l'image de N.-D. des Cieux et de l'autre celle de l'ange gardien. Elle est suivie d'un second reliquaire contenant les reliques de Sainte Victoire, et de la statue de la Sainte Vierge; ces trois objets sont portés par des jeunes filles vêtues de blanc. La procession arrivée à l'église s'y arrête quelque temps.

A la lecture de sa légende dorée de cette sainte Vittoria italienne qui avait ses reliques dans la chapelle Notre Dame des Cieux et qui est une sainte sauroctone  comme saint Pol de Léon prouve que le mythe païen du Dragon a bien excité aux siècles passés au Huelgoat.

http://it.wikipedia.org/wiki/Santa_Vittoria_(romana) sa vita en italien

 Cette légende a été composée en 396 par Victrice (Victricius), évêque de Rouen (330-409 .)Elle ne peut être que d' inspiration celtique vu l'époque et non latine.Cette légende fut reprise par Aldhelm

 


Pourquoi le culte d'une sainte guerrière Sabine de Tivoli au pays des Osismes romanisés de la légende des hautes terres de la Ville d'IS.

Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin

Il faut rechercher  dans les mythes fondateurs de Rome: celui de l’enlèvement des Sabines et celui de Tarpeia  une héroïne de la guerre sabine, fille de Sempronius Tarpeius, que Romulus avait nommé gouverneur du Capitole. Elle aurait livré la citadelle de Rome aux Sabins, alors en guerre contre les Romains. Tarpéia s'éprit du roi des Sabins Titus Tatius. Elle décida alors de trahir ses compatriotes en livrant à celui-ci la citadelle du Capitole, en échange de son amour. Titus Tatius promit alors le mariage à la jeune fille, puis se parjura : après que les soldats sabins se furent introduits dans les lieux, Tatius la fit écraser sous les boucliers de ses hommes. telle AHES la pécheresse, celle qui livra les clés de son père de KER-IS au prince barbu!

.Tarpéia fut enterrée sur le lieu de sa mort et la colline est nommée Tarpéienne (mons Tarpeieus) jusqu'à ce que Tarquin l'Ancien consacrât le lieu à Jupiter. Le nom resta toutefois attaché à la roche Tarpéienne (saxum Tarpeium), qui servait à précipiter les criminels, et notamment les traîtres à la patrie. La forme du nom Tarpeia n'est pas latine mais sabine. La forme originelle *tarqueia et de sa base tarqu- auraient le sens de « vaincre ». Ainsi le mons Tarpeius, autre nom du Capitole, serait le « mont de la victoire » et Jupiter Tarpeius « Jupiter, dieu de la victoire ». Cette étymologie est en accord avec la forme primitive de la légende, celle d'une Tarpeia, vierge guerrière

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ys

Notre Kastell-Gwibel du Huelgoat a étrangement les mêmes mythes de ceux de la roche Tarpéienne romaine.

Il y a aucun doute en 396 Victrice (Victricius), évêque gaulois de Rouen  s'est  inspiré  des mythes des Osismes pour la composition de sa légende de Sainte Victoire. Les légendes de la princesse pécheresse AHES et des reliques de sainte Victoire au Huelgoat, prouvent bien cela .


 

Lors de l'incendie du Capitole en 81 av JC, les livres sibyllins furent détruits. Auguste fit rechercher partout les textes des Sibylles. On dit qu'il rencontra ainsi la Sibylle de Tibur. Serait-ce Albunea ?Il lui demanda si quelqu'un serait plus grand que lui. Alors il aperçu une femme dans toute sa splendeur rayonnant au dessus de l'autel de Junon et qui portait un enfant. Les chrétiens dans cette allusion ont reconnu une annonce de la venue du Messie par la vierge Marie.

Du temps des Étrusques au IIe siècle av. J.-C., la ville des Sabins abrite deux importants temples tous deux situés au-dessus des spectaculaires chutes naturelles : le temple la Sibylle, monument le plus ancien de la ville où le nom de Tiburtus apparaît sur le fronton[13], dédié à une nymphe des eaux appelée Albunéa par Varron qui fut la dixième à s'échouer sur les rives de l'Aniene, et le temple de Vesta construit au siècle suivant. À cette époque, Tibur est considérée par les historiens comme un « sanctuaire prophétique » en raison de son site d'établissement près des chutes d'eau sonores, des grottes du val dell'Inferno « habitées par des voix », et des sources thermales aux vapeurs infernales qui font du site un « lieu de transmission de la parole de la terre[14] ». Ainsi l'empereur Auguste, en quête d'oracle, fait venir la Sibylle de Tibur à Rome qui lui aurait prophétisé, sur le lieu de l'actuelle basilique Sainte-Marie d'Aracœli selon la tradition médiévale, la venue du Christ[note 2] sur le Capitole[15].


La légende doréee italienne de Sainte Victoire de Tivoli.

 Cette légende comme celle de sainte Barbe se passe comme toutes  les autres légendes chrétiennes sous le mythe de la persécution des chrétiens de Dèce vers 250 ;il y a aucune trace de l'édit de cette persécution, alors que l'empire gréco-romain entretenait des archives pour tout. En fait ce mythe chrétien évolua en une certitude au Moyen-age dans toutes légendes dorées.

La sainte figure dans la série des 22 martyres des mosaïques de Saint -Apollinaire-le-neuf à Ravennes , joyaux de l'art bysantin au VI ème siècle , où elle voisine avec son amie Sainte Anatolia qui fut étranglée.

 

Il était sur le territoire de Trebula (en Italie) un énorme dragon dont  le souffle pestilentiel  était en train de faire mourir les hommes et les animaux. Domitien, seigneur de Trebula, se rendit dans l'endroit où était exilé Victoire, et la pria pour sauver sa ville du dragon. .

Victoire:lui dit "Si tu abandonnes les idoles pour adorer le Christ, je vais vous montrer comment ce dragon fuira loin de vous et il ne vous opprimer plus.

Dites-moi quand vous ferez disparaître ce dragon,  je deviendrais moi-même chrétien avec tous ceux de mes habitants.

Ensuite, Victoire lui dit: «Dès ce surlendemain quand  viendra à chanter le coq et au nom de Jésus-Christ, je le ferais fuir  loin de votre territoire. La Sainte comme elle l'avait promis deux jours après, il se rendit dans la ville de Trebula. Domitien accepta que tous les citoyens aillent à la grotte du dragon. Victoire pleura: «Au nom du Seigneur Jésus-Christ quitte cet endroit, mauvais dragon; je donne crédit à Dieu vivant et vrai, ne soit pas là où les gens et animaux vivent,laisse la place aux hommes, où l'agriculteur puisse labourer. Par ailleurs,je fais écho à la voix à tout homme. " .Puis, le dragon sortit de sa tanière, courant rapidement, presque comme s'il avait été battu et fouetté. , il n'y eu plus trace de lui. car elle avait chassé le dragon, Victoire pénétra dans la grotte du dragon et  convoqua le peuple elle dit: « Écoutez-moi tous: Dans ce lieu vous construirez un oratoire que et vous ferez de vos filles  des vierges. Dans un court laps de temps plus de 60 filles sont devenues ses disciples par son Saint-enseignement de ses hymnes, ses psaumes et ses cantiques.

Après trois années, cependant, Un décret  en 253 du Pontife du Capitole nommé Giuliano fut  envoyé à Trebula  par un commissaire nommé Taliarco.  Ce dernier se rendit chez Victoire avec une statuette et la força à adorer la déesse Diane. Sur son refus, il la tua le sein transpercé d'un glaive La sainte  fut mise dans un sarcophage et elle fut placée dans la grotte où elle avait chassé le dragon.

(La date persécution  des chrétiens  de l'empereur Dèce est en fait en 250)

  Elle  fut martyrisée le 18 décembre  (1) et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre .

La légende affirme qu'elle a été poignardée dans le coeur (le sein transpercé d'un glaive). Dans sa légende il est  indiqué que son meurtrier a été immédiatement frappé par la lèpre, et est mort six jours plus tard.

 (Ses attributs sont  uniques pour une sainte et une femme ;ils sont ceux de la noblesse, de la prêtrise et de la virilité :un glaive dans le coeur (le sein transpercé d'un glaive)., un dragon et un taureau.(2)

Elle appelle à la pluie.

 (1) Le 18 décembre était la fête d' Epona (( l' Athena celtique au cheval ) et la Saint Sébastien  en orient.

(2) Le taureau dans la religion chrétienne est l' attribut  du prêtre sacrificateur du temple .

(3)Un autre attribut  prouvant qu' elle est une prêtresse tel le prêtre prophète ELIE.

Que d' intervalles de temps cités dans cette légende? Elle chasse le démon  le surlendemain  quand on la pria pour sauver sa ville du dragon par le seigneur local. . 3 ans après fut son martyr. Elle  fut martyrisée le 18 décembre (1) et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre (deux jours avant Noel)  ,son meurtrier a été immédiatement frappé par la lèpre, et est mort six jours plus tard.

Elle  ressemble à si méprendre à la légende fondatrice du diocese du Léon au détriment  de la civitas des Osismes ,celle du combat du dragon et de saint Pol de Léon. Mais ici une femme combat seule le dragon. Cette légende a été composée en 884 par Gurmonoc, moine de Landévennec, elle est postérieure de plusieurs siècles à celle de sainte Victoire composée en 396 par Victrice  évêque de Rouen.  

DANIEL, BEL ET LE DRAGON (Dn.14)

Une femme ouvrant la gueule d'un Démon ( chapelle de Saint Herbot)

Le bas-relief du chancel  de la chapelle de Saint Herbot représentant:Sainte Victoire ouvrant la gueule du Démon.

Le Ménage de la Vierge , sa fontaine miraculeuse et la tombe de la Vierge.

Est elle la fontaine féerique des Romans de la Table ronde?

http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-sainte-Victoire-vierge-et-martyre-a-Rome-Fete-le-23-decembre-No_1130.htm

La  chapelle des Cieux  XVI Sciécles

Il était sur le territoire de  Berriun (Vorganiun)  un énorme dragon dont le souffle pestilentiel était en train de faire mourir les hommes et les animaux. Artus, seigneur du Quinimilin , se rendit dans l'endroit où était exilé Victoire  et la pria pour sauver sa ville de Berrium du dragon. .Victoire:lui dit "Si tu abandonnes les idoles pour adorer le Christ, je vais vous montrer comment ce dragon fuira loin de vous et il ne vous opprimer plus. Dites-moi quand vous ferez disparaître ce dragon,  je deviendrais moi-même chrétien avec tous ceux de mes habitants. Ensuite, Victoire lui dit: «Dès ce surlendemain quand viendra à chanter le coq et au nom de Jésus-Christ, je le ferais fuir  loin de votre territoire et je l'enfermerais dans les profondeurs de la Terre. La Sainte comme elle l'avait promis deux jours après, il se rendit dans la ville du Huelgoat. Artus accepta que tous les citoyens aillent à la grotte du dragon. Victoire pleura Dans sa légende il est  indiqué que son meurtrier a été immédiatement frappé par la lèpre, et qu' il est mort six jours plus tard rongé par les vers.

 

Le premier évêque du sanctuaire de la civitas des Osismes était elle une femme?Telle est aussi Sainte Genevieve le premier évêque de Paris et non pas le mythique saint celtique céphalophore saint Denis pour Lutèce de la civitas des Parisii et son Nematon du Lendit .