Le  Huelgoat ville de garnison durant la Grande Guerre 

http://an-uhelgoad.franceserv.com/images/exposition-mairie.pdf

Les huit documents, installés sur des grands panneaux par l’employé communal Serge Losquin, mardi 6 novembre, dans l’après-midi, seront visibles depuis l’extérieur. Cette exposition est le résultat des recherches de Philippe Le Borgne. Il a collecté des témoignages de Huelgoat, ville de garnison ayant accueilli sur son territoire le 72e régiment d’infanterie.

La maison de retraite Mont Leroux aurait servi d’hôpital pour les militaires blessés ou malades. Une photographie représente une tranchée  "1914- 1918 " au Fao , près d’un champ portant le nom de « garenne des tranchées »

. Un texte retrace les évènements sanglants de la bataille du 22 août 1914 à Maissin au cours de laquelle huit soldats de Huelgoat seraient morts pour la France. D’autres photographies montrent le maréchal Foch en visite à Huelgoat en septembre 1921, en compagnie du maire de l’époque, Louis Lallouet, et l’inauguration du monument aux morts à la chapelle des cieux, en présence du sous-préfet, Jean Moulin, le 6 mars 1932.

Une page d’histoire riche en renseignements.La cérémonie du 11-Novembre pour le centenaire de la fin de la Grande Guerre sera marquée cette année par une exposition de documents et d’anciennes cartes postales témoignant de cette période dans la salle des mariages.

https://www.letelegramme.fr/finistere/huelgoat/exposition-des-temoignages-sur-la-grande-guerre-07-11-2018-12126499.php#JE3wE4JZR3b540WF.99


  Le Centre d' instruction du 72 RI  était au  Huelgoat entre 1915 et 1916 , en  1917 il fut déplacé à Lesneven  

Le 72e régiment d'infanterie (72eRI)  d' Amiens et Le 272e régiment d'infanterie (272eRI) constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 72erégiment d'infanterie.

  Après l' occupation allemande de la ville d' Amiens en août 1914, le dépôt de son corps militaire fut transféré à  Morlaix .son centre d' instruction était au  Huelgoat du fait de la gare ferroviaire de  Locmaria proche de  Morlaix , de ses nombreux hotels pour loger les soldats ,sa caserne comme commandement  , des chambres de l' hospice devenues une infirmerie et un lieu idéal pour des terrains d' entraînement militaire d ' où les tranchées de la  Grande  Guerre de la vallée de la rivière de  Kerbizien  qui sont encore aujourd' hui toujours là

 

 

Emile  Rich , originaire d'Alsace, rencontra une fille de mon pays lors de ses classes Marie Louise  Le Corre , durant ses classes au Huelgoat  au 72RI ,il revint après-guerre au Huelgoat pour s'y marier , y rester et y habiter . Il travaillait comme contremaître  à l'usine hydroélectrique de Saint -Herbot et habitait en haut de la chapelle. Pendant  l' occupation  il avait  inventé et fabriqué une voiture électrique  il faisait l' allez retour domicile et son lieu de travail, l'usine hydroélectrique de Saint -Herbot dans cette voiture électrique. Une première en  France je pense en cette période de restrictions de carburant !

 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62266695/f2.image

http://72emeri.pagesperso-orange.fr/crbst_181.html

Ce chemin qui est sur les terres de Patrick Le Scraigne est en fait une tranchée d’exercice du centre d’instruction du 72 RI d’Amiens replié au Huelgoat .Les anciens dont son père l' appelaient ces grandes parcelles de terre qui longent  la rivière de Kerbizien, les Garennes des tranchées.)

  Toute le long de la vallée de Kerbizien  jusqu'au Crann  était leur terrain de manoeuvre . Je me demandais pourquoi, il y avait des fils de fer des armées dans mes haies de ma maison de la Route des Carrières , l'explication était  là ?

Occulté de la mémoire locale, ce terrain des tranchées, cela est du à ce que La 3 fallschirjager-division de parachutistes leur PC général du 28 janvier 1944 au 8 juin était au Huelgoat C'était leur terrain d' entrainement à tirs réels . ( témoignage de Yves le paysan du Crann qui est mon ancien collège du CIA ). Son père avait rencontré ces diables verts ici  prés de là  .il avait trouvé après la guerre dans un de ses champs sur la vallée de Kerbizien une sacoche militaire qu'l avait jeté dans un talus, il y mit le feu quelques années plus tard à ce talus, en rentrant à son village il entendit une déflagration violente.